ETUDE Thème national : LA PRISE EN COMPTE DU COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR Sous thème : La prise en compte des facteurs influençant le comportement du consommateur Sujet de l’étude : LA PRISE EN COMPTE DE L’INFLUENCE DES RESEAUX SOCIAUX SUR LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR SOMMAIRE : Document 1 : Le comportement du consommateur Document 2 : Marketing viral et comportement des consommateurs Document 3 : L’impact d’internet sur le comportement des consommateurs Document 4 : Les réseaux sociaux influencent autant les consommateurs que la presse Document 5 : Plus que jamais, le consommateur est dans le siège du pilote Document 6 : Marketing et réseaux sociaux CONCLUSION DOCUMENT 1 Livre : Mercator L'essentiel du chapitre 3 Titre : Le comportement du consommateur Auteur : Jacques LENDREVIE, Julien LEVY, Denis LINDON Editeur : Dunod Date parution : 19/09/2006 DOCUMENT 2 Mémoire d'Alan Salame Titre : Marketing viral et comportement des consommateurs Auteur : Alain Salame Date : septembre 2007 Marketing viral et comportement des consommateurs (19 septembre 2007) Dans le cadre du mémoire de recherche demandé aux étudiants de troisième année de l'école de commerce d'Amiens, Alan SALAME a traité de la problématique du marketing viral et du comportement des consommateurs. Ses quatre hypothèses de départ étaient les suivantes : - H1: Le scepticisme du consommateur moyen est un frein au succès de la publicité traditionnelle. - H2 : Un danger pour l'entreprise et la marque : le consommateur « terroriste » (consommateur mécontent le faisant savoir au plus grand nombre de personnes possible). - H3: L'impact du bouche à oreille est décuplé par les nouvelles technologies de l'information. - H4: L'implication du consommateur est une des clés de succès d'une campagne publicitaire réussie. Cette étude a permis de mettre en lumière certaines grandes tendances étroitement liées au développement des technologies de l'information et de la communication, en particulier Internet. Elle montre également que chaque nouveau système de communication amplifie les capacités de communication des consommateurs. Le téléphone a amplifié le phénomène du bouche à oreille en son temps, Internet en a fait de même. Les résultats sont encourageants pour les professionnels de la communication et confirment la tendance selon laquelle le Marketing Viral n'en est qu'à ses débuts. Un des aspects les plus intéressants de cette étude serait de se projeter dans l'avenir et de déterminer quel nouveau média serait le plus adapté au viral. DOCUMENT 3 Source : Etude menée par Fleishman-Hillard en collaboration avec Harris interactive Date : juin 2010 Site : http://www.wizishop.com/ L’IMPACT D’INTERNET SUR LE COMPORTEMENT DES CONSOMMATEURS Selon une étude inédite menée par Fleishman-Hillard, en collaboration avec Harris Interactive, révèle l’impact d’internet sur les pratiques des consommateurs en Europe. En effet ces deux instituts ont créé un nouvel outil d’analyse permettant de mesurer l’influence d’internet sur les comportements et les décisions des consommateurs. Il s’agit de l‘Indice d’Influence du Numérique (IIN). Suite à cette étude, réalisée auprès de 4900 consommateurs en France, au Royaume Uni et en Allemagne, l’IIN met en évidence l’influence majeure et constante d’internet comparativement aux médias traditionnels. Internet a plus d’impact que la télévision Dans les trois pays couverts par l’étude, internet a pratiquement deux fois plus d’influence auprès des consommateurs que la télévision. En effet, pour toutes décisions d’achat, notamment des achats importants comme des produits électroniques majeurs ou des produits liés à la santé par exemple, les consommateurs des trois pays, 49% en moyenne, vont solliciter l‘avis des internautes à travers les médias sociaux et les sites de notation de produits avant de finaliser leur achat. Internet représente un gain de temps et facilite la prise de décision Les consommateurs expriment une forte satisfaction associée à l’usage d’internet, pour 81% des français interrogés, internet représente un gain de temps et estiment à 50% que ce média les aide à prendre de meilleures décisions. Toutefois certaines préoccupations restent associées à internet, seuls 42% des internautes estiment qu’il est tout à fait sûr d’acheter ou de vendre sur internet et, assez surprenant, seuls 28% des consommateurs français ont confiance dans les informations fournies par les entreprises sur internet. Des particularités nationales Bien que de grandes tendances communes sont observées dans les trois pays concernés, il existe des particularités nationales : - les français passent d’avantage de temps sur internet (38% de la consommation médiatique totale alors que les britanniques et les allemands sont à 30%). Ils ont également une affection particulière pour les blogs, 38% en consultent régulièrement et 13% s’impliquent dans la rédaction de contenus pour le web, dans les autres pays on retrouve respectivement 30% pour la consultation et 8% pour la rédaction. - les allemands se distinguent, eux, par un engouement pour le e-commerce. Ils sont 86% à réaliser des achats et 61% à vendre en ligne (soit presque deux fois plus qu’au Royaume Uni). Autre particularité, 80% des allemands consultent régulièrement des wikis tel que Wikipédia, contre 48% des britanniques. - enfin les britanniques s’intéressent beaucoup aux médias sociaux. Près d’un tiers d’entre eux possèdent un profil sur un site type Facebook. Pour Cyrille Arcamone, PDG de Fleishman-Hillard Paris :« cette étude démontre la nécessité absolue pour les entreprises d’être présentes sur internet et d’adapter leur stratégie de communication à l’influence croissante de ce média. Les consommateurs ne se sentent pas concernés par des messages institutionnels trop souvent policés et communs. De plus en plus, l’important pour émerger sur internet est d’engager un véritable dialogue avec le consommateur, avec sérieux bien sûr, mais aussi avec audace ». DOCUMENT 4 Titre article: Les réseaux sociaux influencent autant les consommateurs que la presse Source : Enquête: Harris interactive Date : 31 aout 2010 Site : http://reyt.net LES RESEAUX SOCIAUX INFLUENCENT AUTANT LES CONSOMMATEURS QUE LA PRESSE Selon une récente enquête Harris Interactive, les américains utilisent les réseaux sociaux pour parler de leur vie (46%), de ce qu’ils font dans la journée (36%) , des endroits où ils vont (31%), mais pas seulement. 34% des américains déclarent utiliser les réseaux sociaux pour faire les louanges ou les critiques d’une entreprise ou d’un produit. Plus spécifiquement, 26% des américains utilisent les réseaux sociaux pour signifier d’une insatisfaction avec un produit, 23% pour parler d’une marque qu’ils apprécient et 19% pour faire un test ou un banc d’essai. Il s’agit par ailleurs autant de ce que les gens disent que de la raison pour laquelle ils le disent. 38% des sondés déclarent partager leur avis sur les réseaux sociaux pour influencer les autres et 46% se disent totalement honnêtes dans la façon dont ils présentent leurs contributions. Il n’est donc pas question de s’autocensurer par politesse. Ces chiffres confirment l’importance pour les entreprises de développer leurs stratégies communautaires. Tous les groupes d’âge utilisant les réseaux sociaux sont autant susceptibles de communiquer sur leur insatisfaction contre une entreprise ou un produit (25% des 18-34 ans, 26% des 35-44 ans, 25% des 45-54 ans, 29% des 55 ans et plus). Ce que les gens disent sur les réseaux sociaux a une importance: les américains sont autant à se déclarer influencés (45%) par les avis sur les réseaux sociaux que par les tests publiés dans la presse (46%). DOCUMENT 5 Titre article : «Plus que jamais, le consommateur est dans le siège du pilote» Auteur : Jean François Renaud Du 7 février 2007 Site : http://www.adviso.ca PLUS QUE JAMAIS, LE CONSOMMATEUR EST DANS LE SIEGE DU PILOTE Depuis que l’Internet prend une aussi grande place dans nos vies, le consommateur a révolutionné la consommation plus d’une fois. Mais on dirait que plus que jamais, on sent que c’est lui qui décide, et que les organisations gagnantes ont su fournir au consommateur les bons outils pour qu’il prenne le contrôle. C’est le sondage sur le tagging et l’excitation des dernières semaines sur le cas des critiques hôtelières qui me font dire ça. La révolution générée par le consommateur : l’exemple de Toyota Pour bien visualiser l’impact du pouvoir du consommateur dans notre société ultra-branchée, l’exemple de Toyota est éloquent. Je ne parle pas ici de contenu généré par les utilisateurs, mais simplement de donner aux utilisateurs les outils qu’ils ont besoin et de leur faire confiance. Lorsque la nécessité de publier en ligne est arrivée, deux stratégies ont été adoptées dans l’industrie automobile : faire des sites informationnels marketing identiques aux brochures papier, mais avec un peu de mouvement ou créer un réel outil en ligne qui offre une valeur ajoutée. Évidemment, Toyota a choisi l’option de la valeur ajoutée et GM (et la majorité des autres) a choisi la première option. Mais pourquoi me direz-vous ? Parce que le prix posait problème, on ne voulait pas afficher un prix identique, car les marchands ne pourraient plus vendre à des prix exorbitants, plus cher que le prix affiché en ligne. On avait peur de gruger la marge bénéficiaire des détaillants. Chez Toyota, au lieu de se mettre dans la peau d’un concessionnaire, on s’est mis dans la peau d’un consommateur de voiture. On s’est dit qu’une automobile était un achat important et à forte implication, alors il y aurait beaucoup de recherche et de comparaison effectuée en ligne. Pas question alors de ne pas offrir des outils à valeur ajoutée incluant le prix final incluant tous les frais (habituellement cachés). Mais comment faire pour ne pas faire disparaître la marge bénéficiaire des détaillants ? En vendant plus cher partout pardi ! Et c’est-ce que Toyota a fait. Résultat ? Ils sont actuellement l’entreprise automobile en meilleure santé financière, le consommateur ne fait plus affaire avec le classique « vendeur de chars » et celui-ci a toute l’information pour faire ses recherches dans le confort de sa maison. Finalement, les autres manufacturiers ont compris et suivi (5 ans plus tard…). Mais Toyota est celle avec qui on reste avec une impression de transparence, d’intelligence et plus important encore, d’écoute du consommateur. Laissez-le dire ce qu’il a à dire ! Le tagging est un bon exemple de contenu facile à créer par les utilisateurs, bénéfique pour l’organisation et facile à mettre en place. Le consommateur veut s’exprimer et participer. Ne reste plus qu’à lui donner les outils pour le faire. En décembre 2006, 28% des internautes ont déjà ajouté un tag à contenu Web. 7% le font à tous les jours [1]. Notons également que ceux qui tagguent ont de meilleurs revenus de ménage et sont plus éduqués. Mais ils tagguent quoi au juste ? En fait, les internautes ajoutent des mots-clés à plusieurs types de contenus : photos, vidéos et musiques. Un manque ou une opportunité mal utilisée actuellement tant qu’à moi est le tagging de produits offerts en ligne. Dans le cas des produits offerts en ligne, le tagging a plusieurs avantages : il permet de coller une catégorie ou un attribut que le marchand ne connaît peut-être même pas à un produit. De sorte qu’un autre consommateur pour qui cet attribut fait également un sens peut plus facilement découvrir le produit en question. Également, il faut savoir que lorsqu’on clique sur un tag dans un site, on obtient la liste de tous les contenus taggés avec ce mot. C’est de l’hyper catégorisation qui permet de voir un produit sur des centaines de perspectives, pour un consommateur, ou encore pour un moteur de recherche. Les tags aident les moteurs de recherche à donner un sens aux contenus. Bref, on peut récolter beaucoup en offrant aux consommateurs de catégoriser les contenus de notre site. Oui…mais je devrai modérer leurs interventions… C’est vrai que des fois il faut travailler pour récolter des bénéfices. Mais ce qu’il faut se dire, c’est que comme dans le cas des critiques hôtelières, si on le dit pas sur votre site, on le dira ailleurs. Si vous réalisez avec les commentaires des internautes qu’un produit X ne vaut pas sautant que la pub le disait, et bien réjouissez-vous, vous auriez pu l’apprendre avec des retours de marchandise ! Par exemple, il y a un an environ, un blogue où tous les consommateurs insatisfaits de Dell se réunissaient sortait avant le site de Dell (sur le mot « dell ») dans les engins de recherche. J’avoue ne pas savoir comment ils ont géré la crise, mais je peux vous dire qu’il y a eu une crise. Vos utilisateurs n’attendent que vous pour parler de vos produits et services, contribuer à vos contenus et à votre positionnement dans les engins de recherche. DOCUMENT 6 Titre article : MARKETING ET RÉSEAUX SOCIAUX : COMMENT TRAVAILLER VOTRE MARQUE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX Article originale de : Mark Cameron Traduit : Christophe Da Silva http://www.leuromag.com/ MARKETING ET RÉSEAUX SOCIAUX : COMMENT TRAVAILLER VOTRE MARQUE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX Marketing internet et réseaux sociaux : Il n’y a pas si longtemps, la relation que les marques avaient avec leurs clients était l'équivalent d'une rue à sens unique. La marque gérait tout et toute seule. Elle disait à ses clients ce qu’ils devaient aimer et comment l’aimer. La seule chose que le client pouvait contrôler c’était leur propre décision d’achat. Mais ce n’est plus le cas aujourd'hui avec la monté en puissance des réseaux sociaux et l'impacte qu'ils ont dans notre quotidien. Les consommateurs ont désormais la capacité de s’exprimer publiquement et cette fonctionnalité liée au Web 2.0 ( l'internet collaboratif et participatif ) rend extrêmement nerveuses les équipes marketing de certaines ( grandes ) marques ... Les plateformes de réseautage social donnent aux consommateurs un pouvoir jamais observé auparavant. Aujourd’hui, une seule voix peut être entendue par des centaines voire des milliers de personnes. Les marques ont besoin d’apprendre à composer avec cette évolution et voici comment. Tout d’abord, voici l’environnement Internet qui a permis d’altérer le comportement des consommateurs. L’Internet, et particulièrement l’émergence des médias sociaux, a permis aux gens aux intérêts communs de se connecter entre eux. Cela devient évident quand on voit des plateformes telles que Twitter par exemple, qui est le modèle le plus simple de réseau social permettant aux gens de se connecter entre eux parce qu’ils se connaissent ou ont des intérêts communs. En effet, toutes les personnes intéressées à un sujet et depuis partout dans le monde sont reliées entre elles. C’est un peu comme les forums thématiques, les gens forment des « tribus ». Les êtres humains ont toujours constitué des tribus. La religion, la famille, le sport, ou la mode sont autant d’exemples d’un comportement tribal. Désormais, la différence c’est qu’un groupe aux intérêts communs peut se constituer presque instantanément. Les médias sociaux ont permis à n’importe quelle idée ou croyance d’être la base d’une tribu ou d’un mouvement. Les gens veulent désespérément être connectés, mais, plus important encore, ils veulent être guidés. Nous sommes dans une ère en pleine mutation, qui est entraînée par le désir de tous de faire des choses d’une nouvelle manière et d’être entendu. La récente victoire de Barack Obama est un excellent exemple pour illustrer cela. Il a promis le changement, il a communiqué de manière différente et a guidé avec intégrité. Il s’est connecté à son public au travers des médias sociaux. Il a initié un mouvement, formé une tribu et ensuite, lui et sa tribu se sont chargés de la victoire. Ce que le monde a découvert c’est qu’aussi impeccable que soit votre campagne publicitaire, si le produit est mauvais, cela importe peu. Ainsi, la publicité est morte dans le sens que les vieilles méthodes ne fonctionnent plus de la même manière. Les adversaires d’Obama n’ont pas compris à l’époque l’impact que les réseaux sociaux ont eu sur la société. Ils ont continué à utiliser les anciennes méthodes et continué de faire confiance au marketing traditionnel ( search marketing ). Ces méthodes apparemment transparentes ont diminué en influence à mesure que les réseaux sociaux ont commencé à infiltrer chaque média. Dans deux récents articles, il a été expliqué comment cela se fait déjà à la télévision et la façon dont l’industrie de la presse doit changer pour éviter de perdre sa pertinence. Les médias sociaux sont bien plus qu’une étape passagère. La civilisation humaine est construite autour de l’interactivité sociale. C’est ce que les gens veulent et ce nouveau média n’aura de cesse de croître. Il finira par devenir une partie d’un tout. Certains réseaux sociaux pourraient disparaître comme cela semble se profiler pour MySpace, à mesure que de nouveaux produits, plus performants arrivent sur le marché, mais le Monde a parlé, il veut être connecté. Les marques qui ne s’adapteront pas à cette réalité seront abandonné sur le bord du chemin. Elles deviendront la fille lors d’une soirée à côté de qui personne ne veut s’asseoir parce qu’elle ne parle que d’elle. Réseaux sociaux : Le comportement tribal ... Marketing internet et réseaux sociaux Les blogs sont devenus socialement et commercialement extrêmement influents. Ce qui commencé par être seulement un carnet de bord de ce que des individus faisaient de leur vie, les blogs se sont transformés en des outils marketing et des machines à générer de l’argent. Ils influencent les groupes, les habitudes d’achat et la mode. Ce sont des chefs de tribu modernes. Il n’y a pas si longtemps, les experts prédisaient que les blogs n’étaient qu’une mode passagère. Ce que ces experts n’ont pas compris, c’est que les blogs étaient encore loin de leur maturité, et une fois qu’ils l’avaient atteinte, ils causeraient de nombreux tourments aux grandes organisations du secteur des médias. Désormais, toute personne possédant une caméra ou un désir d’écrire, cela devient de la « presse ». Ce schéma se répète pour le microblogging, une catégorie où Twitter est l’actuel leader du marché. Certains experts doutent de la pertinence d’utiliser Twitter pour écouter les gens au sujet de leur vie. Seulement, Twitter, et les autres plateformes de microblogging, sont à leurs premières phases de leur développement. Eux aussi vont mûrir, la plupart beaucoup plus rapidement que les blogs traditionnels, et permettront à de plus vastes tribus de se construire autour de sujets plus spécifiques. Les chefs de tribu de ces nouveaux médias sociaux peuvent atteindre et convaincre de vous suivre, quelque soit la plateforme qu’ils décident d’utiliser. Contrairement à l’ancienne approche à sens unique, ils ont besoin d’interagir avec leurs propres termes. Pour autant qu’ils disposent d’un vrai groupe de fans, ils peuvent influer sur des centaines de milliers de personnes, en quelques heures. C’est ce qui leur donne un tel pouvoir. Et c’est ce que les marketeurs dans cet environnement actuel ont à comprendre. Le modèle du marché de masse est sur le déclin. Ce qui est nécessaire maintenant, c’est un modèle basé sur les « adopteurs précoces », ceux qui se trouvent au début de la courbe d’adoption de l’innovation, et qui ont un intérêt réel dans ce que vous avez à offrir, et de former une tribu d’évangélistes qui vont marketer pour vous. Vous n’avez plus besoin de vous connecter à tout le monde. Cela laisse le champ libre pour de petites marques pour percer, les challengers. Marketing internet et réseaux sociaux : Dans la première partie de cet article (marketing social, travailler votre marque sur les réseaux sociaux - partie 1 ), nous avons vu que le marketing traditionnel employé par les marques était devenu quasiment obsolète en raison de l’émergence des médias sociaux et de leur influence sur les consommateurs. Au-delà du fait qu’il soit quasiment instantané de faire et défaire une marque, les enjeux sont grands et les marketeurs ont réellement besoin de comprendre ces nouveaux phénomènes, loin d’être éphémères, pour affirmer leur marque dans un contexte concurrentiel où celle-ci ne domine plus ses clients ... Marketing social : L’âge des challengers ... Marketing social et réseaux sociaux Dans le jargon marketing, les marques challengers définissent les « petites marques ». Une marque challenger est une marque qui nécessite d’être rapide, flexible et innovante en matière de communication ; Mais ce terme peut également avoir la signification de « leader émergent ». Ces leaders émergents défient le statu quo, ils se surpassent et se connectent à d’autres qui ont des idées similaires, les personnes qui ont besoin d’un guide pour leur montrer ce qu’il faut faire et les inspirer. Le leader d’un marché veut le statu quo pour pouvoir rester à son niveau. Il veut parler et être entendu dans un marché de masse. Aucune discussion. Le challenger, lui, se rend compte que, dans le but de créer un mouvement, il doit y avoir des systèmes en place pour que tout le monde dans sa tribu puisse être entendu, et ils s’engagent à mener cette tribu partout où ils vont. La publicité traditionnelle n’interagit pas avec les individus. Elle est avant tout un sens unique de conversation à destination d’un public de masse. Mais personne n’aime être contraint à prendre des décisions. C’est pourquoi le modèle de la publicité traditionnelle est en train d’échouer. Il s’appuie sur des médias de masse, et ce support est lui-même transformé par les réseaux sociaux. Les enjeux du réseautage social pour votre marque Tout cela peut sembler effrayant aux gestionnaires d’une marque. Il est vrai que cela prend du temps et des efforts pour bâtir dune communauté. Et pour être vraiment efficace, vous devez obéir à certaines règles. Même ainsi, ce n’est pas chose aisée. Il faut beaucoup plus de temps et de ressources pour construire cette tribu de base. Soyez honnête, utile et contribuez à la communauté, vous obtiendrez alors très vite des partisans. Le réseautage social est bien plus que le fait d’avoir un simple profil sur Facebook. Il s’agit d’être sur toutes les plateformes qui permettent aux consommateurs de s’exprimer. Beaucoup de sociétés ont réalisé que développer une plateforme interne de réseautage social pouvait aider à la communication, mais ont toujours besoin de travailler sur la manière de façonner une personnalité de la marque. Une bonne stratégie sur les médias sociaux est d’accepter le fait que vous ne pouvez pas tout faire à la fois. Une entreprise peut employer une plateforme sociale pour créer un service à sa clientèle, pour se connecter directement avec les clients (ce qui humanise la marque), pour obtenir des renseignements démographiques sur les individus pour améliorer l’efficacité du marketing direct, ou pour mobilier une masse de ressources cognitives pour trouver de nouvelles idées. Vous ne pouvez pas tout faire avec les médias sociaux, mais aussi longtemps qui vous resterez attentifs, vous serez en mesure de faire beaucoup plus que ce dont vous pouviez vous attendre à faire. Marketing et réseaux sociaux : Par où commencer ? Marketing sur les réseaux sociaux Dans les prochains mois, de nombreuses entreprises vont essayer de marketer via les médias sociaux et beaucoup d’entre elles vont échouer. Il existe bien sûr des moyens qui vont considérablement améliorer vos chances de succès, au moins celui de faire appel à une société qui connaît parfaitement ce marché. Faire en sorte de connaître les principes fondamentaux vous aidera à modifier les choses rapidement. La première chose qu’une entreprise doit décider pour se positionner sur les médias sociaux, c’est son objectif ultime. Connaître ce que vous avez besoin d’accomplir et pourquoi vous allez le faire semble évident, mais c’est quelque chose qui est facilement survolé si vous vous précipitez trop rapidement dans votre projet. Tout comme une bonne action marketing, vous devez savoir comment vos clients pensent et se comportent. Contrairement à la publicité traditionnelle, le marketing online est extrêmement fourni en données. Il est possible de savoir exactement ce que vos clients recherchent, comment de temps ils passent à rechercher et à qui ils font part de leur expérience. Assurez-vous d’obtenir un maximum d’information avant de développer plus avant votre stratégie. Ensuite, décider quels canaux vous souhaitez employer devient un choix important. Vous devez savoir à cette étape où se situe votre marché cible, ainsi décider que ce sera sur Facebook, Twitter ou n’importe quelle autre plateforme sera plus facile. Décider de créer votre propre plateforme est un grand pas à franchir, mais peut être extrêmement profitable si c’est effectué correctement. Encore une fois, assurez-vous d’obtenir de bons conseils et une stratégie solide, et ne pas simplement supposer que si vous faites quelque chose, cela sera suivi. La mesure est extrêmement importante dans tous les domaines d’activité et les réseaux sociaux ne font pas exception. L’élaboration de bonne méthode de mesure devrait être une priorité. Rappelezvous qu’il est possible de tout mesurer, mais tous les renseignements fournis ne sont pas utiles. Déterminez ce qui est vital pour vous. Si vous faites appel à un prestataire marketing pour bâtir une campagne de réseautage social, il est évident et normal d’avoir un paiement à la performance de cette campagne. Si vous bâtissez un réseau pour obtenir des personnes qui conversent ensemble ainsi qu’avec vos clients, la qualité du contenu se réduira si vous assignez un KPI (indicateur clé de performance) uniquement basé sur l’utilisation de la plateforme. Plus important encore, assurez-vous que tous ceux qui sont impliqués connaissent ce qu’est votre « voix », c’est-à-dire, votre politique d’entreprise en matière de réseautage social. Il est sage d’élaborer une politique autour de l’utilisation des réseaux sociaux, mais si cette politique est trop rigide, vous perdrez leur soutien. Ce sont des êtres humains. Apprenez à dire OUI s’il s’agit d’abandonner le contrôle de votre message marketing et de faire partie de la conversation. Soyez honnête, objectif et impliqué. Et n’abandonnez jamais votre communauté. Vous avez fait la promesse d’écouter ces personnes. Si vous cessez de participer, elles vous abandonneront. Marketing des réseaux sociaux : Soyez prêt ! Il n’y a pas de bon moment pour commencer à développer des stratégies sur les médias sociaux. Tous les segments de marché requièrent beaucoup plus de temps sur les réseaux sociaux (le temps passé sur Facebook a augmenté de plus de 500% entre 2007 et 2008). Et dans cette période de ralentissement économique, il peut être judicieux d’attirer de nouveaux clients plus loin. Dans un proche avenir, chaque entreprise aura une politique de réseautage social et opter pour cette stratégie maintenant vous donnera une longueur d’avance. Le marketing des réseaux sociaux n’est pas sorcier. Il peut s’agir de technologie, mais, en définitive, c’est ce sur quoi la civilisation humaine est fondée. Si vous voulez tenir une conversation, faites-le sur les réseaux sociaux. Le monde change et les challengers vont se faire leaders. Ils vont créer des mouvements et des tribus indestructibles. Ils interagiront et n’auront pas peur du changement. Ils savent déjà écouter et réalisent que le plus grand pouvoir qu’ils possèdent est de donner la parole à leurs clients. Si vous comprenez que ces réseaux ont été seulement bâtis sur la base de ce que vos clients veulent, alors le challenger, le leader, ce pourrait bien être vous !