Devoir n°3 accès cours ref. EL212S3 Question 1 : Définissez le concept de «stress ». Vous citerez les auteurs qui l'ont étudié et les résultats de leurs recherches. (4 points) Le concept de stress se définit comme un état d’angoisse consécutif à des modifications de l’environnement du sujet qui créé un déséquilibre dans l’organisation habituelle de celui-ci. Les principaux auteurs sont : Selye a développé une théorie du syndrome général d'adaptation mais dans une visée du stress comme une réaction non spécifique liée à toute agression. Il centre son évaluation du degré de stress sur la dangerosité de l’agression elle-même. Lazarus et Folkman (1984) vont se décentrer de l’évènement par lui-même dans la situation stressante, pour prendre en compte l’évaluation de la personne engagée dans l’évènement et montrer que cette évaluation a autant d’importance, sinon plus que l’évènement par lui-même. Ils vont mettre en évidence la transaction du sujet avec son environnement stressant en plus de la réaction stimulus/réponse. Question 2 : Définissez le concept de «coping » (ou stratégies d'ajustement). Vous citerez les auteurs qui l'ont étudié. (4 points) C’est un concept qui définit la façon dont les personnes qui sont confrontées à la maladie arrivent à faire face (traduction du terme d’origine anglaise to cope) au désordre provoqué par l’émergence de celle-ci dans leur vie quotidienne. Elle vont chercher les stratégies qu’elles vont pouvoir interposer entre elles et leur maladie pour retrouver un état satisfaisant face au stresse occasionné par celle-ci. On peut trouver deux approches. La première qualifiée de dispositionnelle, indique que le sujet va opter pour un type de coping face à un type de situation et qu’il se tiendra à ce processus. La seconde approche, nommée situationnelle, propose une vision plus adaptative du coping en face le situation stressante, il s’établit une sorte de transaction entre le sujet et son état émotionnel. Cette dernière approche vise le coping plus comme un processus évolutif. Lazarus 1984 va proposer en avec Cohen, Kamarch et Mermelstein deux modalités d’évaluation (évaluation cognitive), le stress perçu et le contrôle perçu (c’est à dire la perception des possibilités de la personne d’agir sur la situation stressante) Folkman et Lazarus, 1980 vont proposer une échelle du coping (WCC) qui propose deux modalités, le coping centré sur le problème à résoudre et le coping centré sur l’émotion. Carver et Scheier, 1998 vont proposer inventaire bref d'évaluation des stratégies de coping (BRIEF COPE) en 14 items. McCrae et Costa (1986) vont s’intéresser à un aspect du BREF COPE, c’est la religion comme une réponse de coping. Moos et Schaefer (1993) introduisent différents groupes de facteurs modulant la transaction entre la personne et son environnement tels que ressources et obstacles induits par les caractéristiques du contexte. Maes, Leventhal et De Ridder (1996) vont montrer que l'évaluation d'un événement est non seulement déterminés par les caractéristiques de l'événement, mais aussi par des buts personnels de vie. Ils vont proposer un modèle plus étendu en insistant sur la synergie des facteurs contextuels, des caractéristiques de la maladie et du traitement et des caractéristiques personnelles dans la détermination des stratégies d'ajustement face à la maladie chronique. Question 3 : Comment a t-on étudié les «représentations de la maladie»? Vous expliquerez comment les différents auteurs ont théorisé cette notion. (12 points) L’orientation principale, consiste à se placer du point de vue du patient et non du point de vue de l’équipe médicale. De cette façon on obtient sa façon à lui de se représenter sa maladie. On va se centrer sur la perception qu’à le malade de sa maladie mais aussi comment il visualise les processus dans lesquels il est engagé de part la maladie. Le concept s’appuie sur trois sources qui sont à la disposition du malade, sa connaissance de la maladie, somme de savoirs acquis au cours du temps ; la connaissance qui fait référence comme celle issue du monde médical, mais aussi de l’entourage proche comme les parents ; enfin dernière source, la connaissance intime qu’a la personne à travers son vécu de la maladie. C’est l’ensemble des informations récoltées par ses trois sources qui vont permettre au patient de se faire une représentation de sa maladie. En définissant un modèle permettant d’identifier des processus. En se basant sur une méta-analyse. Les différents auteurs ont théorisé cette notion d’un part en s’appuyant sur un modèle qui comporte quatre processus. Ce modèle est proposé par Leventhal, Zimmerman et Gutmann (1984), il s’agit du « self regulation ». Il comporte une phase de construction de la représentation cognitive de la maladie. Une phase de compréhension des réponses émotionnelles du patient. Une troisième phase où le patient cherche à faire face (coping). Et une dernière phase d’évaluation de l’attitude que le patient adopte face à la maladie. Haager et Orbell (2003) dans une méta-analyse de 45 études s’intéresse aux croyances des patients, ils montrent que les patients sont convaincus que leurs guérison est liée à leur représentation de la maladie. Calrver et Scheier, 1999; Maes et Gebhardt, 2000 prolongeront cette réflexions sur la représentation de la maladie en s’intéressant au concept de but de vie.