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Détermination expérimentale du coefficient numérique k.
Connaissant l, mesurez précisément T0 et en déduire la valeur de k. On prendra g = 9,8 m/s2.
Mesure : T0 = ……………….. donc k = ……………………………………………………
Conclusion
La période propre des oscillations de faible amplitude d’un pendule simple non amorti est :
Elle ne dépend ni de la masse ni de l’amplitude des oscillations du pendule.
Rem 1 : la période du pendule ne dépend pas de sa masse car, en négligeant les frottements, on s’est placé dans un cas de chute libre
où les caractéristiques de tels mouvements ne dépendent pas des masses mises en jeu ((re)voir cours).
Rem 2 : la fonction f(
) non donnée par l’analyse dimensionnelle doit être universelle et on peut la déterminer par l’expérience (il
suffit de faire une mesure…).
Pour de petits angles c’est une constante qui vaut 2
; c’est-à-dire que la période ne dépend pas de l’amplitude angulaire des
oscillations, résultat découvert il y a près de 400 ans par Galilée (soi-disant en observant se balancer les lustres de la cathédrale
de Pise) et rassemblé sous le nom barbare d’isochronisme des oscillations.
Pour des angles un peu plus grands, une bonne approximation de f(
) sera donnée par l’expression f(
) = 2
*(1 +
2/16 + ...)
résultat que l’on obtient après un bon PFD et 1h (un peu moins j’espère...) de douloureux calculs qui ne sont pas au programme
de TS !
Exo 5 : en utilisant l’expression précédente, calculer jusqu’à quellle valeur de l’angle
l’isochronisme des oscillations est vérifié à
plus de 99 %.
Rem 3 : d’un point de vue physique, l’approche formelle précédente se résume de fait en ce que la seule façon d’obtenir un temps (en
secondes) à partir des différentes grandeurs caractéristiques du problème est de prendre la racine carrée du rapport entre une longueur
(en mètres) et une accélération (en mètres-par-seconde-carrée). Cette approche soulève alors naturellement de vraies questions
physiques comme celle qui consiste à se demander « pourquoi la masse n’intervient-elle pas dans la formule ? » L’approche formelle
montre qu’il n’y avait pas de place pour une masse dans notre équation ce qui signifie que la période du pendule ne peut tout
simplement pas dépendre de sa masse. Ce résultat masque en fait une simplification, au sens mathématique du terme, non triviale
(c’est un élément clé de la théorie de la relativité générale) entre la masse gravitationnelle (intervenant dans la formule P = mg*g)
mesurant l’intensité de l’interaction gravitationnelle sur le pendule, et la masse d’inertie (intervenant dans la formule F = mi*a) qui
régit l’accélération du mouvement sous l’effet de cette interaction. Ainsi un pendule deux fois plus lourd subit une force
gravitationnelle double mais l’accélération qui en résulte est la même, résultat valable pour tous les cas de chute libre.
Rem 4 : on pourrait pousser l’analyse plus loin et se rendre compte que la seule façon d’avoir une grandeur homogène à une vitesse
(en mètres-par-seconde) est de prendre la racine carrée du produit entre une longueur (en mètres) et une accélération (en mètres-par-
seconde-carrée). Ainsi, les vitesses caractéristiques du mouvement pendulaire (vitesse où le pendule repasse par sa position
d’équilibre par exemple) seront de la forme v =
(g*l)*f’(
) où f’(
) est alors une autre fonction de l’angle
, (grandeur sans
dimension). La conservation de l’énergie a permis d’établir au paragraphe 1.b que, dans le cas le plus général (pour une position
angulaire
quelconque) f’(
) = 2*(cos
- cos
m). Evidemment, au passage par la position d’équilibre vertical, (
= 0 et cos = 1, ce qui
simplifie la fonction.
m représente l’angle maximal que peut atteindre le pendule :
m =
0 si le pendule est lâché sans vitesse initiale.
Période (1min19) : http://www.youtube.com/watch?v=c0NzBYLnOD8#t=68
Bilan complet : vitesse, énergies, accélération, forces (2min) : http://www.youtube.com/watch?v=jyHFXTZmWgI#t=62
Pendules de Galilée (1min29) : http://videosphysique.blogspot.de/search/label/Pendule%20Simple