Fondement du plan mercatique Chapitre 1 – A la découverte du

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Fondement du plan
mercatique
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Chapitre 1 – A la découverte du marketing
Section 1 – Définitions
1 – Qu’est-ce que le marketing ?
2 – La démarche marketing
Section 2 – Comprendre le marché et les besoins des clients
1 – Besoins, désirs et demandes des consommateurs
2 – Comment satisfaire le consommateur ?
3 – Les différentes approches du marché
a) Approche par l’offre
b) Approche par la demande
c) Approche par le produit
Chapitre 2 – Définir une stratégie marketing
Section 1 – La segmentation du marché
1 – Segmentation géographique
2 – Segmentation sociodémographique
3 – Segmentation psycho graphique
4 – Segmentation comportementale
Suite du chapitre 2 non traité !!!
Chapitre 3 – Le marketing mix
Introduction : Définition du marketing mix
Section 1 – La politique de produit
1 – La construction de l’offre
a) L’assortiment
b) La construction de l’offre
2 – Le rôle des fournisseurs : Le category management
3 – Le développement des MDD (Marque De Distributeur)
a) Les MDD
b) Les stratégies des MDD
Section 2 – La politique de distribution : Acteurs, contexte & évolution
1 – Panorama de la distribution
a) Caractéristiques techniques
b) Les types de magasins
c) Evolution du paysage
# Quelques données chiffrées
# Choix de fréquentation
2 – Le contexte législatif
3 – Les panels (Acteurs de la distribution)
4 – La roue de la distribution
Section 3 – La politique de communication
1 – La promotion des ventes
Chapitre 1 – A la découverte du marketing
Section 1 – Définitions
Importance extrême du marketing, Couvre l’image de marque, l’image de l’entreprise, etc mais on se
concentre sur la clientèle, définir avec précision les marchés, quelles cibles ?
Bâtir des relations durables avec les clients, une relation durable veut dire qu’une entreprise pour
être pérenne doit assurer sa viabilité, le marketing est alors un outil pour rendre l’entreprise
viable/rentable car « le seul vrai patron est le client » (PDG de WallMart).
1 – Qu’est-ce que le marketing ?
Il se situe dans un rapport direct avec le client, c’est aller chercher la donnée, la traiter, etc.
Il vise à créer des relations durables et rentables avec le client,
Double objectif :
- Séduire de nouveaux clients,
- Conserver la clientèle existante.
Remarque : Séduire de nouveaux clients coûte en moyenne 7 fois plus cher que de
chouchouter les clients existants.
Essentiel dans le succès d’une organisation, la gestion de crise peut-être assimilé à du marketing,
A l’origine plutôt réservé à la vente/commercial, diffusion du marketing à d’autres domaines :
- Les associations à but non lucratif (Don du Sang),
- Les universités,
- Les partis politiques (passe par le choix des couleurs),
- Les musées,
- Les organisations humanitaires.
L’étude du comportement du « consommateur » fait partie du marketing
Omniprésent :
- Produits en GMS,
- Publicités TV, magazines,
- Au travail, au loisir.
Il ne s’agit là que de la partie visible du marketing, qu’en est-il des coulisses ?
Le marketing ne se résume pas à la vente et à la publicité, dans le vocable péjoratif on parle de :
- Manipulation,
- Boniment.
L’objectif du marketing est bien de satisfaire la clientèle. Le marketing apporte un surcroît de valeur
à un produit. Ce surcroît peut être objectif ou subjectif, facilement quantifiable ou peu quantifiable,
etc. Si la tarification, la distribution et les promotions sont efficaces, alors il n’y aura aucune difficulté
à vendre les produits. Trouver les bons canaux de distributions, les bonnes promotions, etc
Définition : « Démarche de l’entreprise visant à créer de la valeur pour ses clients, et à nouer avec
eux des relations durables afin de bénéficier en retour de la valeur qu’ils peuvent leur apporter ».
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→ Il faut se différencier du concurrent pour inciter les gens à acheter et s’assurer qu’ils reviennent
acheter → Rentabilité ! Cela suppose d’établir des relations d’échange rentables avec les clients.
2 – La démarche marketing
Comprendre le
marché, les désirs et
les besoins des clients
Capter la valeur créée
par les clients pour
générer des bénéfices
Cycle de la
démarche marketing
Concevoir une
stratégie marketing
orientée vers le client
Bâtir des relations
rentables et assurer la
satisfaction des clients
Elaborer un programme
marketing permettant
d’offrir une valeur
supérieure (les 4P)
Section 2 – Comprendre le marché et les besoins des clients
1 – Besoins, désirs et demandes des consommateurs
Concept élémentaire, les besoins : Faire du marketing c’est répondre à un besoin, un besoin étant
défini comme un état lié à une sensation de manque. Ces besoins peuvent être physiques, individuels
(valorisation de soi, etc), sociaux (reconnaissance de son travail, faire partie d’un groupe, etc), etc.
Remarque : Les besoins ne sont pas créés par les marketeurs.
Les désirs : Formes que prennent les besoins humains sous l’effet de la culture et de la personnalité
de chacun. Les désirs sont façonnés par la société dans laquelle on vit. Un désir soutenu par un
pouvoir d’achat suffisant se transforme alors en demande.
En fonction de leurs désirs et de leurs ressources, les gens réclament des produits qui leur apportent
un maximum de valeur et de satisfaction. Cela suppose donc que les gens disposent d’une certaine
rationalité.
2 – Comment satisfaire le consommateur ?
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Au sens du marketing, pour réussir, les entreprises doivent satisfaire les besoins, les désirs et les
demandes des clients. L’identification des ces impératifs passe par des enquêtes et des analyses de
méga-bases de données.
Ces méga-bases de données peuvent être générées en interne, on dit alors que ces données sont
endogènes. Les données exogènes sont des données que l’entreprise ne possède pas et achète.
Marché = Nombre personnes x Dépenses/personne x IDC.
L’IDC (Indice de Disparité de la Consommation) sert à pondérer/corriger une moyenne de
consommation nationale d’un produit pour tenir compte d’une disparité régionale.
Néanmoins il faut savoir rester proche de ses clients, cela passe par l’écoute/l’identification du rôle
des employés.
Il faut alors bâtir une offre commerciale, càd une combinaison particulière de produits,
d’informations ou d’expériences destinée à satisfaire un besoin ou un désir spécifique sur un marché
donné.
Une offre ne se borne pas aux produits, cela peut être une offre d’expérience ou encore une offre de
service. Concernant ce dernier type d’offre, le concept est intangible et difficilement quantifiable. Les
offres commerciales portent aussi sur les personnes, les endroits, les organisations, les idées, etc
(Exemple : La prévision routière).
Attention toutefois à ne pas se préoccuper excessivement de l’offre commerciale. Concept de
myopie marketing : Erreur consistant à s’intéresser davantage aux produits eux-mêmes qu’aux
bénéfices et aux expériences générés par ces produits.
Le risque est de perdre de vue les besoins latents de la clientèle et se focaliser uniquement sur les
désirs existants (or les désirs évoluent).
Ne jamais perdre de vue qu’un produit est un moyen de résoudre le problème rencontré par un
client.
Exemple :
- Besoins : Hygiène dentaire,
- Produit : Brosse à dents VS Chewing-gum,
- Myopie marketing : Consisterai à se focaliser sur la création d’une brosse à dents en oubliant
les substituts possibles.
Développer le marketing de l’offre consiste à proposer des produits aux consommateurs qui
n’auraient pas eu l’idée eux-mêmes.
L’expérience de marque (marketing expérientiel) consiste à associer plusieurs services et plusieurs
produits. Typiquement on va se servir du marketing sensoriel pour jouer sur les 5 sens (Exemple :
Nature & Découverte). Concept de magasin amiral.
Expression utilisée pour désigner le magasin principal et/ou emblématique d'une enseigne ou d'une chaîne de
magasins. Il est souvent celui qui est le plus grand, mais pas nécessairement. Il sert de référence et est en
général utilisé pour les lancements et/ou les tests de produits et/ou de concepts. Marc Filser explique que : « La
pratique du développement du magasin amiral par de grandes enseignes de la distribution s'inscrit dans la
démarche de valorisation de l'acte de magasinage à travers l'atmosphère du point de vente […] Cette création
de valeur prend tout son sens dans le nouveau contexte concurrentiel des entreprises de distribution qui doivent
prendre en compte, outre la concurrence entre formes de vente et entre points de vente d'un même espace
géographique, la concurrence entre enseignes. »
(Source : http://www.e-marketing.fr)
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Comment le consommateur choisit-il le produit ? → Considère la valeur du bien et la satisfaction que
l’on en tire sont les éléments déterminant permettant de se différencier d’un concurrent. Les clients
satisfaits renouvellent le même choix.
Bouche à oreilles positif ou négatif. L’avantage de ce « circuit » pour l’entreprise est que c’est une
publicité gratuite dont la « viralité » est importante. De plus, l’entreprise n’a pas la main sur cet
aspect de sa communication externe.
Pour avoir un petit regard sur ce circuit, certaines entreprises mettent en place des réseaux, va créer
artificiellement du bouche à oreilles. A noter que ce circuit bénéficie d’une très forte crédibilité
auprès des consommateurs
La satisfaction est la confrontation entre les attentes préalables et l’expérience vécue. Logiquement,
plus les attentes sont élevées, plus la déception est grande. Le rôle du marketing est donc de susciter
les attentes adéquates.
Si les attentes sont trop restreintes = la clientèle actuelle est satisfaite mais on va avoir du mal à
attirer de nouveaux clients. Au contraire, si les attentes sont trop grandes, l’entreprise risque de
créer une grande déception chez les clients.
Au sens du marketing, un marché est l’ensemble des acheteurs actuels et potentiels d’un produit. Le
rôle du marketing au sein d’un marché est de gérer et d’instaurer des relations rentables avec le
client. Ceci se fait en plusieurs étapes :
- Recherche de clients,
- Identification de leurs besoins,
- Conception d’offres commerciales adaptées.
Remarque : Il est possible de segmenter le marché.
La conception d’une offre adaptée se déroule de la manière suivante :
- Fixer un prix,
- Promouvoir le produit,
- Le stocker,
- Le livrer/distribuer (par quel circuits ?)
L’objectif final est de servir un marché de consommateurs finaux en devançant les concurrents,
toujours garder une longueur d’avance.
3 – Les différentes approches du marché
Marché théorique = Nombre de personnes x Dépenses par personne x IDC
a) Approche par l’offre
C’est le marché vu sous l’angle des producteurs. Plusieurs marchés :
- Marché non concentré : Nombreuses entreprises proposant le même service (le pain, les
vêtements, etc),
- Marché concentré : Oligopole, quelques entreprises proposant le même service
(l’automobile, la lessive, etc),
- Marché très concentré : Monopole (l’électricité).
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Les produits peuvent être classés de plusieurs façons :
- Services/Biens matériels,
- Ces derniers peuvent être segmentés :
 Produits banals, produit dont le coût de revient est faible et la fréquence d’achat
élevée (alimentaire, etc),
 Produits anomaux, produit dont le coût de revient est élevé et la fréquence d’achat
faible (voiture, ordinateur, marché de l’art, etc).
Du fait de cette segmentation, le marketing n’y est pas le même.
b) Approche par la demande
C’est le marché vu sous l’angle des clients. Le fait qu’on soit consommateur. Plusieurs marchés :
- Marché non concentré : Nombreux acheteurs, marché de la concurrence (l’automobile, etc),
- Marché concentré : Seulement quelques acheteurs, un oligopsone (l’aviation civile, etc),
- Marché très concentré : Un seul acheteur, monopsone (l’électricité).
c) Approche par le produit
Il y a autant de marché qu’il y a de produits existants.
- Le marche des produits de substitution : Produits qui satisfont le même besoin que le produit
principal (les pâtes et le riz, la cassette vidéo ou le DVD, etc).
- Le marché des produits complémentaires : Produits additionnels par rapport au produit
principal qui permettent de satisfaire un besoin différent (mais complémentaire) de celui du
produit principal.
Encore une fois le marketing ne sera pas le même suivant que l’on se trouve sur un marché ou
l’autre.
Schéma : Circuit marketing dans son ensemble
Chapitre 2 – Définir une stratégie marketing
Choix des marchés cibles et établissement des relations rentables avec eux. Quels consommateurs
allons-nous servir ?
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Bien choisir les consommateurs :
- Segments,
- Ciblage,
- Impossible de contenter tout le monde
- Démarketing (exemple : La Poste),
- Quels clients viser, niveau de la demande et sa programmation dans le temps.
Formuler une proposition de valeur :
- De quelle manière l’entreprise va-t-elle servir les clients ciblés ?
- Comment se différencier et se positionner sur le marché ? Se fait en 3 étapes :
 Segmenter,


Cibler,
Se positionner par rapport au concurrent.
Section 1 – La segmentation du marché
Le consommateur n’est pas un bloc homogène, l’idée est donc de diviser le marché en petits
segments. Or pour bien segmenter il faut bien choisir ses facteurs discriminants. Toutefois, il faut se
souvenir qu’aucun facteur n’est discriminant dans l’absolu. Attention !!! Si le facteur discriminant est
mal choisi, les résultats peuvent être totalement faussés.
Quatre critères de segmentation :
- Segmentation géographique,
- Sociodémographique,
- Psycho graphique,
- Comportementale.
1 – Segmentation géographique
Découpage d’un marché en différentes unités territoriales : Pays, régions, départements, villes,
quartiers, îlots, etc (Îlots = Découpage géographique, mis en place par l’INSEE, composé d’un gros
pâté de maison).
Ce découpage permet la prise en compte des spécificités locales du marché. C’est du géomarketing
et cette discipline porte sur des produits tels que la boisson, l’alimentaire, les produits de jardinage,
etc. Exemple d’outils marketing : Les ISA (Imprimés Sans Adresse)
2 – Segmentation sociodémographique
Découpage d’un marché en fonction de critères tels que l’âge, le sexe, la taille du foyer, le cycle de
vie familial, la CSP (Catégorie Socio Professionnelle), le niveau d’éducation, etc. Ces critères sont les
plus fréquemment utilisés car ce sont des informations faciles à mesurer et à obtenir (INSEE, etc). Ce
découpage marche plutôt bien car elle est fortement corrélée aux désirs et au degré d’utilisation.
La segmentation selon l’âge ou le cycle de vie est la plus courante (Exemple : Presse pour enfant). La
segmentation selon le sexe.
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Une étude ethnologique a montré que :
- Les hommes détestent les courses → Beaucoup de choses sont pensées en fonction des
femmes,
- 65% des hommes ayant essayé un vêtement l’achètent contre 25% des femmes,
 Donc si cabines communes : Les installer plus près du rayon hommes,
 Donc si cabines séparées : Signaler celles des hommes avec soin.
- Ignorer l’étiquette = Signe de virilité pour l’homme → On peut lui vendre des produits plus
chers,
- Les hommes résistent mal aux suppliciassions de leurs enfants.
Mise en place de typologies :
- Objectif des bases de données = Connaitre précisément le profil des clients et la meilleur
manière de les séduire,
- Typologies ont pour objectif de teinter les zones de chalandises,
- Réalisées selon plusieurs critères discriminants.
3 – Segmentation psycho graphique
C’est un découpage basé sur un style de vie des personnes, leurs valeurs, leurs personnalités, etc. Au
sein d’un même groupe sociodémographique, plusieurs profils psycho graphiques peuvent coexister.
4 – Segmentation comportementale
Découper le marché en plusieurs groupes homogènes du point de vue de leurs motivations, de leurs
attitudes, et de leurs réactions à l’égard d’un produit. Nécessité de prendre en compte les variables
comportementales. Segment très important en marketing mais aussi très difficile à quantifier.
La situation de consommation :
- Client envisage d’acheter,
- Client achète,
- Client utilise le produit acheté,
- Exemple : Foie gras.
Achat pour soi ou pour les autres, achat ostentatoire ou pas, etc.
Les avantages recherchés : Découpage du marché en fonction des avantages que le consommateur
attend du produit. Suppose d’identifier les bénéfices recherchés, de distinguer les clients pour
chacun de ces bénéfices. Cette segmentation se passe en 2 étapes, une 1ère étape qualitative (peu de
monde mais en profondeur), une 2ème étape quantitative (sous forme de questionnaire, plus
superficiel mais grand nombre de personne).
Exemple : Dentifrice, campagnes anti-tabac, …
Critères de segmentation possibles :
- Le statut d’utilisateur : Non utilisateur, ancien utilisateur, potentiel, nouveau, régulier, etc.
Les arguments en termes de communication sont différents selon le statut identifié,
- Le niveau d’utilisation : Faible, moyen ou gros utilisateurs. Chercher des ventes auprès des
faibles utilisateurs : Gisement de croissance.
- Le niveau de fidélité : Envers un produit, une enseigne, une marque,
 Fidélité à toute épreuve,
 Aucune fidélité,
 Client volage, niveau dominant à l’heure actuelle.
Exemple : Les macolytes, groupe de consommateur Mac, cas extrême de fidélité
Conditions d’une segmentation efficace :
-
Segments mesurables,
Segments accessibles, le segment ne doit pas être trop restreint,
Segments substantiels,
Segments différentiables, pouvoir faire facilement la différence entre les segments,
Segments exploitables.
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Suite du chapitre 2 non traité !!!
Chapitre 3 – Le marketing mix
Introduction : Définition du marketing mix
Le marketing mix (parfois traduit plan de marchéage ou politique de marchéage) désigne l'ensemble
cohérent de décisions relatives aux politiques de produit, de prix, de distribution et de
communication des produits d'une entreprise ou d'une marque.
Le plan de marchéage se fondait essentiellement selon Jérôme McCarthy (1960) mais largement
vulgarisé par Philip Kotler sur la règle dite des 4P, ces quatre politiques définissent le produit au sens
large et ses implications commerciales au plan :
- Product, ou politique de produit (choix de la gamme de produits: profondeur de gamme,
largeur de gamme, etc..).
Le mot produit est employé au sens générique et comprend donc aussi les services qui, dans
la société post-industrielle, représentent une part de plus en plus grande des offres
marketing.
- Price, ou politique de prix (ex: écrémage, pénétration, prix d'acceptabilité, rentabilité etc..)
- Place, ou politique de distribution (choix du réseau et des canaux de distribution, force de
vente, etc..). La distribution inclus également le Commerce électronique.
- Promotion, ou politique de communication/promotion (choix du type publicité, promotion,
marketing direct, relations publiques, etc..)
Schéma : Plan de marchéage, les 4P
Source : Wikipédia
Section 1 – La politique de produit
1 – La construction de l’offre
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a) L’assortiment
Comment se construit l’assortiment de produits ?
- L’assortiment général : Traditionnellement l’assortiment général d’un point de vente
alimentaire se décompose comme suit :
 Alimentaire et Produits de Grande Consommation,
 Non alimentaire.
Rayon
L
A
R
G
E
U
R
Famille
Sous-familles
Formats
Références
MN
prix
1er
MDD
PROFONDEUR
-
-
Largeur de l’assortiment : Eventail des besoins du consommateur qui sont satisfaits par le
magasin,
Exemple : On oppose un hypermarché et la Fnac. En HM on trouve un peu de tout. A la Fnac
on trouve certains produits mais beaucoup. La Fnac n’a pas un assortiment très large mais
profond.
Profondeur : Importance des références produits, qui à l’intérieur d’une même famille,
composent un assortiment,
Cohérence de l’assortiment :
 Homogénéité de l’assortiment
 Relation entre les besoins et les produits
Un assortiment est la bonne adéquation entre deux approches complémentaires : Le fournisseur et
le distributeur. LARGEUR + PROFONDEUR = PERSONNALITÉ du point de vente.
Taux de marge élevé
COMMERCE
SPECIALISE
DISCOUNT
Rotation lente
Rotation rapide
Taux de marge faible
10
COMMERCE DE
PROXIMITE
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IMPASSE
COMMERCIALE
b) La construction de l’offre
Souci constant pour les distributeurs :
- Nouveaux produits : On a deux types d’innovations, les innovations de rupture càd un
produit complètement différent, et les innovations où le produit est dans la continuité mais
avec un nouveau packaging, un nouveau parfum,
- Changements des attentes des consommateurs : Le nomadisme était très tendance l’an
dernier, mais maintenant, c’est le retour aux soirées chez soi par exemple,
- Succès basé sur la massification des achats : Les distributeurs vendent moins cher car ils
achètent en masse,
- Personnalisation des assortiments,
- Retour en arrière ? Décentralisation, plus de souplesse, de marge de manœuvre.
Sélection basée sur de nouveaux paramètres :
- Poids des achats de la catégorie dans la consommation, exemple : Un produit représente
5% des ventes, on lui alloue 5% de l’espace,
- PDM des différentes marques, exemple : Coca représente 80% des ventes, cela sera donc
80% des références,
Remarque : Le risque est ici de surdimensionner l’offre et/ou de ne pas laisser la chance aux
nouvelles marques également.
VENTES
ESPACE
Seuil de
visibilité
A → Phase de rendements croissants : les ventes augmentent plus que
proportionnellement à l’augmentation de l’espace allouer.
C → Les ventes augmentent moins que proportionnellement à l’augmentation des
l’espace.
D →Seuil de saturation.
-
Rôle des MDD et 1ers prix,
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Assortiments déterminés en centrale d’achat :
- Marge de manœuvre accordée aux chefs de rayon pour un référencement local,
- Nécessité de proposer du choix au consommateur.
Le consommateur face au choix :
- Que veut un consommateur qui vient acheter des articles courants ?
 Les besoins d’un foyer sont multiples, Homme/Femme, WE/Semaine, etc, il existe
des dizaines de profils de consommateurs différents,
 Recherche de variété, évolution des goûts, des contraintes budgétaires, modification
de l’offre, nouvelles expériences, etc.
- Il faut éviter une situation de choix trop important… Le consommateur ne sait alors plus
comment acheter → Avantage des hard discounts,
 Linéaires1 d’exposition saturés,
 Confusions dans la lecture de l’offre, on demande au consommateur des efforts
cognitifs, de réflexions, trop importants.
- Offrir du choix peut prendre plusieurs sens :
 12 marques avec 5 références par marque ou 3 marques avec 20 références ?
 MN et MDD ?
- L’offre réelle est différente de l’offre perçue,
- Image de choix d’après les catégories pour lesquelles le consommateur est sensible à la
recherche de variété,
 Implication minimale, par exemple une ampoule, ici on n’attend pas beaucoup de
choix, VS Petits plaisirs, par exemple chocolat/confiture, ici on attend beaucoup de
choix (pour donner une bonne image globale du magasin),
 Sensibilité aux marques,
 Sensibilité aux prix.
Les critères de décision :
- Le marché de la catégorie, son poids, son évolution, sa saisonnalité, structure entre les
différents segments,
- L’élasticité des ventes à l’allocation de l’espace (Cf graphique ci-dessus),
 Cannibalisme à l’intérieur d’une catégorie : Il y a transfert d’achat, si une marque
marche bien celle-ci est achetée au détriment d’une autre marque.
- Le comportement de la concurrence,
 Alignement, différenciation ou combinaison (stratégie particulièrement vraie
aujourd’hui).
- De l’enseigne et sa politique générale d’assortiment (Carrefour propose une offre étroite par
exemple),
- Objectifs de performance (Volume de ventes, CA, marges brutes, etc),
- Le rôle des fournisseurs,
 Référencement local ou national,
 Ristournes de gammes : Très grosse remise de la part d’un fournisseur en
contrepartie d’un référencement de toute sa gamme. Double intérêt, pour le
distributeur d’obtenir une bonne remise, et pour le fournisseur d’écouler ses stocks
et de profiter d’une place qui n’ira alors pas à ses concurrents.
- Le profil de la zone (Géo merchandising),
- Le profil et la vocation du magasin (Vocation de dépannage et produits de première
nécessité comme Monoprix, ou magasin principal).
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Longueur des rayonnages d'un point de vente où sont stockés/exposés les produits destinés à la
vente. En règle général, l'espace horizontal situé entre 1 m et 1,60 m du sol, est considéré comme le
plus propice à la vente car idéalement à la hauteur des yeux et à la portée de la main du client.
Source : http://www.e-marketing.fr/.
Les paramètres d’implantation :
- Choisir le bon mobilier
- Le mobilier ne doit pas cacher le produit (Exemple : Zara),
- Rôle ambigu,
 Être efficace,
 Être quasiment invisible.
2 – Le rôle des fournisseurs : Le category management
Marketing achats reposant sur le regroupement des produits en univers cohérents, puis sur la
gestion de ces achats, de la logistique des approvisionnements, du merchandising et des actions
promotionnelles en liaison permanente avec les caractéristiques observées de la vente des produits
concernés. (Source : http://www.e-marketing.fr/Glossaire/)
Logique de gagnant-gagnant entre le fournisseur et le distributeur. Ils vont tous les deux travailler
ensemble pour mettre en place les assortiments. Temps moyen passé en rayon :
- Soin du linge : 1min 34,
- Eau : 49s.
Cela nécessite de travailler isolément sur les catégories. La multiplication des critères d’assortiment
complexifie la tâche des distributeurs : Offre croissante, contraintes matérielles, etc.
Cette hégémonie est bouleversée par le category management. Les contraintes juridiques et légales
poussent les distributeurs à raisonner en termes d’optimisation de l’existant ; avantage d’une
meilleure entente ; souhait long terme ; → développement des accords de coopération.
Category : Ces catégories ne tiennes pas comptent des classifications habituelles ici des normes IFLS ;
On ne prend pas les catégories officielles, on prend la catégorie du point du vue du consommateur
dans un logique gagnant-gagnant.
On constate des gains, même sur les catégories mûres : 5% en plus pour lessives.
Les 8 étapes du category management :
- Définir la catégorie,
- Définir son rôle : achat non prévu, d’appel…,
- Evaluation de la catégorie : en termes de marché, de potentiel de croissance,
- On met en place la grille d ‘évaluation (SCORECARD),
- Stratégie pour la catégorie (LT),
- Tactiques appliquées à la catégorie (CT, gestion au quotidien),
- Plan d’implantation,
- Examen final : Cette gestion va être rentable ou non ? quel critère de mesure de
performance va-t-on retenir ? c’est une question que l’on se pose dès le début.
Exemple 1 : Scotts et Carrefour
Scotts : Produits de jardin (Rondup et KB) fort taux de non achat en GSA. Car pas de confiance. Un
category manager travaille directement chez carrefour.
Les points faibles du rayon : Manque de clarté, saisonnalité : 50% des ventes entre mars et juin.
Les solutions : Rationnaliser l’assortiment (supprimer quelques références) ; nouvelle clé d’entrée en
rayon : Nourrir et traiter ; mobilier sur mesure ; modules pré-remplis selon les meilleures rotations
meilleure réactivité ; ILV (car produit mal connu, on a besoin de conseils).
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ILV = Information sur le Lieu de Vente.
Exemple 2 : Heineken et Carrefour
Segmentation traditionnelle : de luxe, spéciale, de spécialité. Idée : à chaque couleur de bières peut
être associé un goût spécifique ; abandon des pavés de marque ; trois pôles : dégustation, découverte,
désaltération. Concrètement ils ont mis en place un habillage : une catégorie = une couleur (Marrons
pour les brunes) ; fiches informatives (conseil de consommation...)
Résultat positifs : progression de 2% du CA…
3 – Le développement des MDD (Marque De Distributeur)
Les marques proposées :
- Les premiers prix :
 Depuis 1991, concomitant à l’arrivée des hard discounts.
- Les MDD :
 1869, création des 1ers produits de distributeurs en GB par Sainsbury,
 1976, Carrefour lance « Les produits libres », fidéliser, augmenter le CA, améliorer
l’image, le pouvoir de négociation avec les fabricants.
a) Les MDD
Définition : « Est considéré comme produit vendu sous marque de distributeur (MDD) le produit
dont les caractéristiques ont été définies par l’entrepris qui en assure la vente au détail et qui est
propriétaire de la marque sous laquelle il est vendu ».
MDD Mammouth : Révolutionnaire (pour son époque…).
Quelques chiffres :
- Globalement la part des MDD en volume dans les ventes des hypermarchés et supermarchés
passe de 17% en 1993 à 34% en 2007,
- Evolution constante, chaque année la part des MDD augmente,
- La France en retard ?
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Part de marché des MDD par pays :
- Suisse = 54%,
- Royaume-Uni = 43%,
- Belgique = 42%,
- Allemagne = 40%,
- Espagne = 34%,
- Italie = 16%.
Grande disparité, pénétration des MDD inégale selon les produits :
- Surgelés = Près de 50%,
- Hygiène beauté = 7%.
Toutefois, dans l’ensemble, la progression est sensible sur toutes les catégories de produits.
Tous les produits MDD ne portent pas forcément le nom de l’enseigne :
- Monique Ranou,
- Marque Repère.
Déclinaison des MDD :
- Nom, logo de l’enseigne, déclinaison par gamme, etc…
Subtilités d’appellation des MDD
Marques drapeaux :
- Stratégie originelle des MDD (mise en place fin 70), on impose le pictogramme de l’enseigne
sur le produit,
- Stratégie de sous-marque, portefeuille de plusieurs petites marques (typiquement stratégie
d’Intermarché). Stratégie en perte de vitesse car aujourd’hui on a plus honte de dire que
c’est « nous » qui faisons le produit,
- Marque enseigne, on appose le nom sur les produits, exploitation d’un label MDD pour des
domaines spécifiques. Dans l’esprit du consommateur, acte fort, stratégie en plein
développement.
Remarque : 8 produits sur 10 des produits MDD sont faits par des PME, seulement 5% par des grands
groupes, le reste par des petits artisans.
Loi de 20012 : Éviter un poids trop important qui pourrait faire pression sur les prix.
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Loi LME, article L112-6 du Code de la Consommation, « L'étiquetage d'un produit vendu sous marque de
distributeur doit mentionner le nom et l'adresse du fabricant si celui-ci en fait la demande.[…] »
Exemple de la PME Locmaria :
- Levier de croissance mais maitrise des marges,
- Prix négociés en 3 fois nets, càd des prix invariables sur une période définie.
Evolution des MDD :
- Première phase :
 Copie grossière des marques nationales,
 Faible segmentation.
Remarque : Cette phase existe encore pour certains produits.
- Seconde phase :
 Caractéristiques qui leur sont propres,
 Réelles alternatives aux marques nationales,
 En moyenne, prix inférieur de 37%.
- Troisième phase :
 MDD « Nouvelle Génération »,
 MDD haut de gamme.
b) Les stratégies des MDD
Il existe 4 grandes stratégies de positionnement pour les MDD :
- Qualité (produits haut de gamme),
- Prix (qualité inférieure ?),
- Mixte qualité/prix (cœur de gamme),
 Packaging proche des codes du leader, l’idée est d’empiéter sur les ventes du dit
leader,
 Bonne rentabilité,
 Linéaire surdimensionné pour résister aux fournisseurs trop puissants.
- Opportuniste (contrer les marques nationales).
MDD thématiques
Nouvelle tendance, 5 choix :
- Le haut de gamme (escapade gourmandes chez monoprix),
- L’exotique,
- Le bio,
- Le retour au terroir,
- La cible enfants.
Nomination des MDD :
- Marques de 1ère génération : (prix), « Marque repère » de Leclerc,
- Marque de 2ème génération : (qualité), marque « Tissaïa » de Leclerc,
- Marque de 3ème génération : (innovation), marque « Nos régions ont du talent » de Leclerc.
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Les grandes tendances :
- Elargissement certain de l’offre :
 Multiplication du portefeuille de marques.
- Perspective de différenciation :
 Innovation (qualité, praticité,…),
 Nouvelles vagues de consommation (naturel, authentique, exotique),
 Envies de gourmandise & plaisir (santé, épicerie fine).
Pourquoi faire de la MDD ?
- Augmenter le taux de marge moyen, on fait plus de marges sur les MDD que sur les autres
produits,
- Différentiation de l’assortiment : C’est d’ailleurs la vocation première des MDD,
- Amélioration de l’image, fidélisation : On n’est pas seulement un distributeur ou revendeur,
on peut créer ces produits. Fidéliser les clients pour qu’ils viennent chercher nos produits,
- Renforcement du pouvoir de négociation avec les fournisseurs : On peut négocier plus
facilement et avoir un pouvoir renforcé par rapport aux fournisseurs. Certaines MDD
peuvent même se poser en challenger !
- Amélioration de la compétitivité de l’offre,
- Faibles coûts : Pas de R&D, pas de pub.
Paramètres qui poussent à faire de la MDD :
- Taille importante du marché et fort taux de croissance,
- Ecart de prix possible (vs leader), si on vend au même prix, ce n’est pas intéressant pour le
client,
- Faible pression publipromotionnelle des industriels leaders : Si on est sur un marché où les
leaders ne communiquent pas trop (ex : cela ne sert à rien de faire des téléphones MDD),
- Absence de concentration de la production/des achats,
- Technologies peu sophistiquées (élimine des produits tels que les ordinateurs donc),
- Pas de verrouillage technologique de la part des fournisseurs.
Pourquoi une faible part de MDD ?
- Position dominante de quelques gros fabricants : Pour les ordinateurs, les portables, etc,
- Techniques productives innovantes : Faire une MDD suppose un lourd investissement en
R&D,
- Intensité des budgets de communication : Si on doit faire beaucoup de communication, ce
n’est peut être pas avantageux,
- Fréquence des innovations des grands producteurs,
- Forte sensibilité des consommateurs : Premièrement pour des produits pour lesquels on a un
gage de confiance important (comme les produits de beauté), et deuxièmement pour les
produits à fort capital marque (Coca Cola, Nutella). Les produits pour lesquels les
consommateurs sont sensibles aux marques.
Le match MN/MDD
- L’attaque des MDD,
 Attaque frontale faîte par la publicité.
- La riposte des marques nationales,
 Les investissements,
 En publicité,
 En recherche et développement,
 En marketing.
 La rationalisation des gammes : pour proposer un assortiment plus clair, plus lisible,
au consommateur. C’est peut être supprimer certaines références pour avoir une
gamme plus petite, mais plus lisible.
Section 2 – La politique de distribution : Acteurs, contexte & évolution
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Le point de vente, une composante essentielle : Il y a 3 acteurs de consommation : Le revenu, la
confiance dans l‘avenir et l’envie (hyper vs discounter).
Le point de vente est un vecteur de différenciation, il faut donc trouver une différenciation en
congruence avec sa clientèle. Il faut que le critère de différenciation soit pertinent (Exemple :
Séphora).
C’est ce qu’on va appeler la théâtralisation de l’offre, on va animer cette offre. Exemple : animation,
des espaces à vivre, développer des services (pour de mêmes produits). C’est le développement de
l’achat plaisir, l’idée c’est de mettre le consommateur à l’aise et le produit en valeur. Les magasins à
vivre.
Exemple : Du bruit dans la cuisine, des opticiens, la FNAC junior (zoning musical : musique différente
suivant partie du magasin).
Nouvelle voie en 1852 : Boucicaut et le bon marché. Émergence de la distribution moderne : Libreservice. La vente au détail : dernier maillon d’une chaîne ; c’est le canal de distribution.
La distribution doit remplir trois fonctions.
1. La fonction logistique : Mettre physiquement le produit à disposition de l’acheteur, en bonne
quantité, bon prix…
2. La fonction transactionnelle : Faire un transfert de propriété du bien entre le détaillant et
l’acheteur final. C’est un acte juridique.
3. La fonction récréative : source d’interactions pour l’individu.
Apparition des MALL : Enorme magasin. Fait pour qu’on y passe la journée.
Définitions :
La distribution : Comprend l’ensemble des opérations qui permettent d’acheminer un produit du lieu
de production jusqu’à la mise à disposition du consommateur ou de l’utilisateur.
Un circuit de distribution : Représente le chemin qui conduit un produit du producteur au
consommateur. Ce chemin est plus ou moins long selon le nombre d’intermédiaire qui interviennent
dans la distribution du produit. Exemple : producteur, grossiste, détaillant, consommateur.
Un canal de distribution : Est une composante d’un circuit de distribution. Il représente une
catégorie d’intermédiaires de même nature qui participent à la distribution du produit. Exemple : le
grossiste.
1 – Panorama de la distribution
-
Evolution des formes de ventes : de plus en plus d’offre alors que la demande stagne. Trop
de produits et trop de magasins pou vendre ces produits.
Il y a aussi une diminution du nombre des centrales d’achats.
Il y a une poussée des GSS et des hard discounters.
a) Caractéristiques techniques
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Présence ou non de magasins ?
Ventes avec magasin
-
Avec vendeur
Sans vendeur
Magasin
traditionnel
superette
Grand magasin
supermarché
Magasins
populaire
Hypermarché
Vente ambulante
Hard discount
Ventes sans magasin
Vente personnelle
Vente par
téléphone
Vente à domicile
Vente non
personnelle
VPC
Vente électronique
Distributeur
automatique
La surface de vente des magasins : Supérette ; Supermarché, Hypermarché suivant
superficie,
Le taux de marge,
Le niveau de prix,
La rotation des stocks : Liée a l’assortiment ; ex : le hard discount. (Peu de référence, donc
tourne plus vite) voir largeur et longueur de l’assortiment,
L’assortiment.
b) Les types de magasins :
Les formats de vente :
- Le supermarché : Libre service à dominante alimentaire,
 USA en 1930
 France en 1955
 Champion, casino, Intermarché
- L’hypermarché : LS à dominante alimentaire et non alimentaire ; plus de 1/3 de ses ventes en
alimentaire ; France 1963 : Saint Geneviève des Bois ; idée : tout sus le même toit ; moyen :
baisser les prix pour attirer de loin.
- Le grand magasin, type galeries Lafaillette : Vente assistée ; assortiment large et profond ;
non alimentaire ; 1852, France ; moins d’1/3 de ses ventes en alimentaire ; inférieur à 2500
m².
- Le hard discount : LS alimentaire ; un produit : une référence à très bas prix. (ALDI)
- Le maxi discount : de 400m² à 800m² ; assortiment limité aux produits de base.
- Le « convenience store » : Magasin de dépannage ; assortiment large, peu profond ; USA,
1960 ; amplitude horaire élevée. (marché plus)
- Grandes surfaces spécialisée : LS avec conseil ; assortiment spécialisé et profond
- Le category killer : prix très bas ; USA, 1970 ; exemple : brico dépôt. C’est le discount des
GGS.
- Magasin amiral : mise en scène spectaculaire ; atmosphère élaborée ; vecteur stratégique du
positionnement de l’enseigne.
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Un marché partagé par 6 centrales :
Carrefour
25,70%
Carrefour HM
Champion
Autres
14,30%
7,70%
3,80%
Leclerc
16,10%
EMC Distribution
13,20%
Groupe Casino
10,70%
Monoprix
2,50%
ETC…
En France, GSA représente 67,8% des parts de marché.
- Supermarché = 33,1%,
- Magasin populaire = 1,6%,
- Hypermarché = 33,1%.
GSA pèsent 18,6% des parts de marché en non alimentaire.
c) Evolution du paysage
# Quelques données chiffrées
Hypermarchés : Un format qui se redéveloppe
après une période de vache maigre,
- 63 unités supplémentaires entre 2005 et
2006,
- 1435 HM,
- Erosion continuelle.
Supermarchés :
- Recentrage sur la proximité,
- Les supermarchés, un format en déclin,
- Moins 267 magasins depuis 2002.
Les hypermarchés
< 4000 m²
623
4000-7000 m²
409
7000-10000 m²
229
> 10000 m²
174
CA moyen
74 M€
Rendement
12200/m²/an
Les supermarchés, 5525 unités
< 800 m²
1526
800-1200 m²
1127
1200-1800 m²
1622
> 1800 m²
1250
CA moyen
9 M€
Rendement
7750/m²/an
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Hard discounters :
- Concurrence par les prix, montée en puissance avec 4104 HD en France,
- Concurrence par les produits, les grandes surfaces spécialisées.
Les centres commerciaux :
- 600 centres commerciaux qui représentent 30000 commerces en tout,
- 95 milliards d’€ de CA,
- 400 projets à l’étude pour les 15 prochaines années.
Définition (officielle) : Ensemble d’au moins 20 magasins totalisants plus de 5000 m² conçus et gérés
comme une seule entité.
Du point de vue du marketing, un centre commercial se structure autour d’une ou plusieurs
locomotives.
# Choix de fréquentation
Prix
Choix des
produits
Qualité
Choix des
marques
HD
84
Grand HM
23
HM
30
SM
25
10
57
53
44
9
45
42
44
3
47
38
37
2 – Le contexte législatif
Législation française traditionnellement présente. Le contrôle du développement des GSA a-t-il
rempli son objectif de protection du petit commerce et garanti au consommateur une offre variée et
des prix aussi concurrentiels que possible ?
-
Loi Royer 1993,
Loi Raffarin 1996,
Abaissement su seuil,
Lourdeur administrative,
Vote favorable de 4 membres de la commission,
Barrières à l’entrée efficace.
Objectifs des lois :
- Défendre le petit commerce contre les grands distributeurs,
- Le contrôle du développement des magasins de hard discount,
- Raffarin : « Il s’agit d’éviter la diffusion sur le territoire français des hard discounters qui nous
viennent de nos amis allemands ».
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Conséquences de la loi Raffarin :
- Nouvelles stratégies de développement,
- Sources de croissance externe,
 Les seules implantations sont internationales,
 Acquisitions,
 Prises de participation.
- Paradoxe de la loi,
- La loi n’a-t-elle pas favorisé la perte des petits commerces ?
Contournement de la loi :
- Le changement d’enseigne,
 Casino et Leader Price,
 Atac et Simply Market.
- La création de hard discount d’une surface juste inférieure au seuil fixé par la loi,
- Nouveau maillage du territoire,
 Exemple : Franprix.
- Les groupes de distribution deviennent ainsi des acteurs du commerce de proximité,
- Une situation de forte concentration, avec le partage de 66% du marché par les 4 grosses
enseignes de grande distribution.
La loi LME et les implantations de magasins :
- Objectif : Raviver la concurrence pour augmenter le pouvoir d’achat (en repassant de 300 à
1000 m²),
- Luc Chatel : « Tout l’enjeu est de ménager à la fois la liberté des commerçants petyits ou
grands et à la régulation nécessaire à l’équilibre du tissu commercial dans notre pays ».
3 – Les panels (Acteurs de la distribution)
Définition : « Echantillon permanent de personnes ou d’entreprises auprès desquelles des enquêtes
sont menés d’une manière répétitive avec les mêmes méthodes et sur les même sujets ».
Panel = Méthode d’enquête.
- Panels de consommateurs,
- Panels de détaillants.
Les panels de distributeurs :
- Ventes au consommateur,
- Achats des détaillants en quantité,
- Stocks des détaillants en quantité,
- Distribution numérique
 Nombre de magasin où vous êtes présents.
- Et distribution en valeur,
- Le prix de vente au consommateur,
- Les stocks exposés en surface de vente.
Les panels de consommateurs :
- Nombre de ménages acheteurs pour 100 ménages,
- Quantités achetées pour 100 ménages,
- Le ratio des 2 points précédents donne la quantité achetée par ménage acheteur,
- Sommes dépensées,
- Panier moyen.
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Les panels :
- Données régulières,
- Un historique,
- Coût élevé de l’information,
- Taux de couverture partiel,
- Sur le LT, modification des panélistes ?
4 – La roue de la distribution
C’est la plus ancienne des théories, c’est une théorie mécaniste. Principe :
- Evolution cyclique du taux de marge des formes de ventes,
- Une nouvelle forme de vente apparait sur le marché lorsqu’elle est en mesure de fonctionner
de manière rentable tout en pratiquant des prix de vente plus faibles que les concurrents.
Caractéristique de cette théorie :
- Hypothèse fondamentale forte qui est que la concurrence ne peut se faire que par les prix,
- Développement des services,
- Positionnement qualitatif,
- Augmentation des marges,
- Glissement général de l’offre vers une nouvelle gamme plus élevée,
- Absence de barrières à l’entrée.
Section 3 – La politique de communication
1 – La promotion des ventes
Composante des 4P, la promotion des ventes est un marché en constante progression.
Investissements promotionnels en hausse (de 935 opérations en 1990 à 70680 en 2000).
Une part croissante des annonceurs, en 2007 5,6% des investissements sont fait en communication.
Définition : « La promotion se distingue essentiellement des politiques de produit et de prix par le
caractère temporaire des avantages qu’elle offre au consommateur ».
Le principe de la promotion : « Proposer aux consommateurs un avantage immédiat, différé ou
hypothétique lié à l’achat d’un produit. Elle a pour objectif de modifier le comportement du
consommateur vis-à-vis du produit ».
La promotion des ventes est définie comme un outil marketing complet :
- Marketing d’entrée : Créer du trafic,
- Marketing de sortie : Accroitre le panier moyen (les achats).
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Cibles & Objectifs :
- Les cibles :
 Le consommateur final,
 Le prescripteur (celui qui consomme mais qui n’achète pas, le mioche par exemple),
 Les distributeurs.
- Les objectifs de la promotion face aux consommateurs :
 Gagner des acheteurs,
 Créer une occasion d’achat,
 Inviter à l’achat immédiat,
 Susciter de nouvelles circonstances de consommation,
 Relayer une campagne de publicité,
 Fidéliser le consommateur (mais ce n’est pas le premier objectif car plutôt celui de la
publicité),
 Réduire ou lever un frein (financier par exemple, produit trop cher d’habitude),


Appuyer un lancement de nouveau produit,
Ecouler un stock.
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Objectifs de la promotion :
- Des objectifs :
 Conatifs (Faire consommer),
 Cognitifs (Faire connaitre),
 Affectifs (Faire aimer).
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