Embryologie.
Cours d’Inès Masmoudi. PCEM2 2009-2010.
II. Différenciation féminine
- Formation des ovaires.
- Formation des voies génitales féminine.
- Formation des OGE féminins.
- Résidus Wolffiens et Mülleriens.
1. Différenciation ovarienne
- Deuxième poussée cordonale (prolifération de l’épithélium cœlomique) : cordons sexuels
secondaires (de Valentin-Pfflüger).
- Cordons sexuels primaires en involution sont repoussés dans la futures zone médullaire. Ils
restent connectés aux tubes méso-néphrotiques par des cordons cellulaires : le RETE OVARI
(régression : époophore).
- La présence de cellules germinales est indispensable à la formation des follicules.
- Les gonocytes primordiaux deviennent des ovogonies qui se multiplient au sein des CS.
- Ces ovogonies entrent en méiose et forment des ovocytes I bloqués en métaphase de première
division jusqu’à la puberté.
- Le stock d’ovocytes est donc définit dès la vie intra-utérine.
- L’épithélium cœlomique est à l’origine de l’épithélium germinatif ovarien.
- Il y a un phénomène d’atrésie :
o 7 millions de follicules primordiaux à 7mois.
o 1 million à la naissance.
o 350 000 à la puberté.
- L’ovaire situé dans la région lombaire migre vers le petit bassin.
2. Voies génitales féminines
- Absence d’hormones antimüllérienne : développement des canaux de Müller. Ils forment :
o Trompes.
o Utérus.
o Partie du vagin.
- Absence de testostérone gonadique : régression des canaux de Wolff.
- Ebauche vaginale :
o Tubercules de Müller : colonne tissulaire pleine qui s’allonge.
o Epithélium du sinus urogénital : épaississement les bulbes sino-vaginaux.