TRAITEMENT DE LA SEP Notes personnelles du 29 mai 2007 I

TRAITEMENT DE LA SEP
Notes personnelles du
29 mai 2007
I) DEFINITION.
Principale maladie inflammatoire du système nerveux central.
Affection chronique.
Destruction des gaines de myéline.
Interruption de la conduction de l’influx nerveux.
Affecte environ un million d’adultes jeunes.
Évolution par poussées +/ - agressives.
Déclin physique sur plusieurs dizaines d’années.
II) EPIDEMIOLOGIE.
Sexe ratio : 1,7 femme pour 1 homme.
Prévalence incidence :
o 40 000 personnes en France.
o 2000 nouveaux cas/ an.
Affecte environ un million d’adultes jeunes.
Âge de début : entre 20 et 40 ans.
III) PHYSIOPATHOLOGIE.
Troubles Anatomopathologique :
o Plaque de démyélinisation localisée principalement au niveau de la substance
blanche.
LCR : Composition anormale dans 90 % des cas.
IV) CLINIQUE.
Troubles moteurs.
Trouble sensitif.
Troubles cérébelleux.
Trouble sphinctérien et urinaire.
Troubles oculaires : acuité visuelle, réversible.
Troubles psychiques : état dépressif, euphorie démesurée, perte de mémoire, démence.
Triade de Charcot :
o Nystagmus.
o Tremblement intentionnel.
o Marche ataxo-spasmodique.
V) EVOLUTION.
Formes rémittente :
o Bénigne, peu évolutive, la plus fréquente.
o Évolue par poussées suivies de régressions complètes ou non.
Formes secondairement progressive.
Formes d’emblée progressive.
VI) MESURE DU HANDICAP.
Échelle EDSS de zéro à 10.
o 0 = normal.
o 0 à 4 = cotation en fonction des examens neurologiques.
o > 4 = perte de la marche.
o 10 = décès.
VII) DEFINITIONS.
Poussée : apparition ou aggravation d’un signe ou d’un symptôme neurologique durant plus
de 24 heures et séparé d’un épisode précédent d’au moins 1 mois.
Progression : aggravation évoluant sur une période de moins 6 mois en l’absence de
poussées.
VIII) DIAGNOSTIC.
Critères cliniques :
o Evolution par poussées.
o Présence d’au moins 2 lésions distinctes.
I.R.M. :
o Visualisation des lésions démyélinisés.
Étude du LCR :
o Concentration en IgG élevée.
o Présence de lymphocytes normaux.
IX) TRAITEMENT.
Traitement des poussées aiguës :
o Corticothérapie.
Traitement de fond :
o Immunomodulateurs.
o Immunosuppresseur.
Traitement symptomatique.
Rééducation.
A) Traitement des poussées aiguës.
Corticoïde de synthèse :
o Propriétés pharmacologiques :
Anti oedémateux.
Anti-inflammatoires +++.
Immunosuppresseur.
o Methyl prednisolone en I. V.
Solumedrol® à haute dose (médicaments à prescription restreinte :
hospitalière).
Amélioration significative à court terme.
Aucun effet sur la prévention des poussées.
Grande variabilité des réponses.
Développement d’une résistance secondaire.
Passent dans le lait et le placenta.
Troubles métaboliques (rétention hydrosodée, potassium: troubles du rythme).
Contre-indications : Tout état infectieux.
Contre-indications relatives : médicament donnant des torsades de pointe (psychotrope,
antiarythmiques).
Cures brève à haute dose.
Dosage 500 et 1000 mg en hospitalier.
1 g en bolus I.V. x 3par jour.
Immunodépression au niveau du système nerveux central (diminution de la synthèse des
IgG).
Activités anti-inflammatoires.
La corticothérapie Per os n’est pas un traitement des poussées de SEP.
B) Traitement de fond.
Pour diminuer la fréquence des poussées et retarder l’installation de la face progressive de la
maladie.
Bien codifiée.
Immunomodulateurs et immunosuppresseurs.
EDSS <4 = traiter.
EDSS> 6 = plus d’effets secondaires que de bénéfices.
1) Immunomodulateurs.
(a) Interférons β.
Betaferon® 8MUI SC 1injx3/semaines.
Avonex® 6MUI IM 1injx1/semaines.
Rebif® 6-12MUI SC 1injx3/semaines.
(i) Mode d’action.
Activation des leucocytes T. non spécifique : contrôle de l’intensité de la réponse
immunitaire.
Prescription réservé aux spécialistes en neurologie.
Conservation au frais.
Injection de préférence le soir du fait des effets indésirables : syndrome pseudo grippal et
céphalée (moins gênant au soir).
(ii) Efficacité.
Effets spécifiques sur la fréquence des poussées.
Effet sur le nombre et l’évolution des plaques (pas toujours corrélée avec la sévérité de la
SEP).
(iii) Effets indésirables.
Syndrome pseudo grippal (injection le soir+ paracétamol).
Réaction d’hypersensibilité.
Troubles neuropsychiques (dépression suicidaire).
Réaction locale : varier les points d’injection.
Palpitations, dyspnée.
(iv) Contre-indications.
Grossesse, allaitement = contraception.
Troubles dépressifs.
Épilepsie non contrôlée.
Décompensation d’une insuffisance hépatique.
Hypersensibilité aux produits.
(v) Surveillance.
Bilan préalable puis régulier.
ECG, NFS, transaminases, créatinine.
HYDRATER correctement.
(vi) Interactions.
Eviter d’autres Immunomodulateurs.
Autres que les corticoïdes (utilisable lors des poussées).
Inhibiteur CYP P 450.
(vii) Durée du traitement.
Arrêt si effets secondaires ou non réponse.
Pas de donner de l’efficacité si traitement> 2 ans.
(b) Acétate de glatiramère : Copaxone®.
Permet de diminuer le nombre de nouvelles poussées.
Permet une amélioration du handicap dans les SEP rémittentes.
Effets modestes sur l’évolution de la maladie.
Indications : forme évoluant par poussées et forme récurrente chez un patient en
ambulatoire.
Conserver au frais et à l’abri de la lumière.
Déconseillée durant la grossesse.
Prescription hospitalière.
20 mg SC 1x/J à partir de 18 ans.
Changer de site d’injection à chaque fois (ceinture abdominale, fesses, cuisses, face externe
du bras).
Contre-indications : hypersensibilité hépatique, atteinte cardiaque, transaminases, fonction
rénale.
2) Immunosuppresseurs.
(a) Endoxan®50 mg cp, cyclophosphamide.
En hors AMM.
Cytotoxique (alkylant) =Δaux manipulations, déchets maladies auto-immunes.
Toxicité hématologique = bilan sanguin.
Vésicale = HYDRATER.
Émétisante = prise à jeun.
Contre-indications : grossesse, allaitement, phénytoïne, vaccin fièvre jaune.
(b) Elsep®, mitoxantrone.
Cytotoxiques (anthracycline).
12 mg/ m² x 1fois/mois.
Activité anti proliférative et immuno modulatrice.
Efficaces sur l’apparition de lésions, sur la fréquence des poussées et sur le handicap.
Risque à long terme : dose cumulée.
Surveillance cardiaques et hématologiques.
Encore cinq ans après l’arrêt du traitement (risque de leucémie).
(c) Tysabri®, Natalizumab.
Traitement des formes rémittentes très active malgré un traitement par interféron ou
d’évolution rapide.
Monothérapie.
Anticorps monoclonal.
Délais d’action court (six semaines).
But ne pas dépasser 4 en EDSS.
(i) Mode d’action.
Anticorps monoclonal dirigé contre une intégrine exprimée à la surface des lymphocytes T.
Activés = fixation = empêche le lymphocyte activé de pénétrer le système nerveux central.
(ii) Généralités.
Prescription que par un neurologue hospitalier.
Conservation au frais.
300 mg/ 15 ml solution à diluer.
1 injection/ mois.
Administration à l’hôpital.
I. V. lente 2 ml/ minutes sur 1 heures.
Surveiller encore une heure après.
Δ surtout lors de la deuxième injection.
Facturation en sus (T2A).
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