Principe de Curie : un phénomène physique (donc un champ par exemple) possède au moins les
éléments de symétrie de ses causes (donc de la distribution qui le crée).
« Vrais » vecteurs : les « vrais » vecteurs (par exemple, le champ électrostatique
ou le potentiel -
vecteur
) appartiennent aux plans de symétrie & sont orthogonaux aux plans d’antisymétrie.
Ces règles simples permettent, sans calculs, de trouver la direction du vecteur cherché, ce qui est
suffisant pour l’utilisation des théorèmes généraux, mais on remarquera que ces propriétés de symétrie
ne donnent pas le sens du vecteur : pour le connaître, voir 2 (relation avec les sources). Attention ! Le
plan utilisé doit impérativement passer par le point où on calcule le champ.
Exemples : choisir des exemples précis de distributions.
Symétrie cylindrique : alors r = HM est seule variable, & donc les trois composantes du champ ne
peuvent dépendre que de cette quantité. Si l’on prend un point M hors de l’axe de révolution Oz,
alors le plan P = OMz est un plan de symétrie, donc le champ lui appartient. Le plan Q, orthogonal en
M à P, est lui aussi plan de symétrie, donc le champ appartient à l’intersection des deux plans, il est
donc radial (perpendiculaire à l’axe Oz). Il en résulte que :
.
Symétrie sphérique : alors r = OM est seule variable, & donc les trois composantes du champ ne
peuvent dépendre que de cette quantité. Si l’on prend un point M hors de l’axe Oz, alors le plan
méridien P = OMz est un plan de symétrie, donc le champ lui appartient. Si l’on considère le plan Q
contenant l’axe OM & le vecteur unitaire
passant par M, c’est aussi un plan de symétrie, le
champ lui appartient d’où :
.
« Pseudo »- vecteurs : les « pseudo »- vecteurs (par exemple, le champ magnétique
)
appartiennent aux plans d’antisymétrie & sont orthogonaux aux plans de symétrie.
Cette règle ne donnant pas le sens du champ, on aura recours, si besoin est, à la règle du tire-
bouchon qui relie le sens du champ magnétique à celui du courant qui le crée (cf TD).
Exemple : choisir un exemple précis (éviter le tore !).
Symétrie cylindrique : alors r = HM est seule variable, & donc les trois composantes du champ ne
peuvent dépendre que de cette quantité. Le plan P = OMz est un plan de symétrie, donc le champ lui
est orthogonal. Courants suivant Oz, donc le plan Q orthogonal à P en M, est plan d’antisymétrie, &
le champ lui appartient, d’où :
. On rappelle qu’il n’existe pas de champ magnétique à
symétrie sphérique.
2. Relation avec les sources :
Champ électrique : les lignes de champ sortent d’une charge positive, & rentrent dans une charge
négative.
Champ magnétique : le sens du champ se déduit de celui du courant par la règle du tire-bouchon.
Le potentiel - vecteur élémentaire
créé par l’élément de courant
lui est parallèle & de même
sens.
3. Invariances :
Position du problème : les invariances ne concernent que des translations & des rotations, à la
différence des symétries (voir plus haut) qui sont liées à des réflexions ou des considérations de
parité, & donc concernent des symétries par rapport à des plans.