Marius Masia M. Marius Masia est né le 2/11/1928. ENREGISTREMENT REALISE À MONTFAVET, LE 19/05/2005 PAR MONSIEUR DAVID LAMOUREUX FONCTION A LA SNCF Agent d’exploitation enrayeur, DATE D’ENTREE ET DE DEPART DE LA SNCF 1948-1983 AXE DE L’ETUDE L'histoire des métiers des cheminots depuis la Deuxième Guerre mondiale SUJET PRINCIPAL Le métier d’enrayeur à la SNCF exercé par M. Marius Masia (19481971) THEMES ABORDES Formation et origine familiale, généralités sur la carrière à la SNCF Le métier d’enrayeur Évolution du métier d’enrayeur Conditions de travail, métier et vie quotidienne Conclusion générale sur le métier OUTIL DE CONSULTATION CD audio MATERIEL D’ENREGISTREMENT 1 minidisc Sony DUREE DE L’ENREGISTREMENT 46 minutes DUREE APRES TRAITEMENT DU SON minutes Communication Le témoin autorise, à partir du 19 mai 2005, la copie, la consultation, l’exploitation pour des travaux à caractère historique ou scientifique, la diffusion sonore et la publication de la transcription et de l’enregistrement avec mention de son nom. Fiche chronothématique réalisée par Claire Béthencourt 1 Compte rendu analytique (Plage 01) Introduction I – Formation et origine familiale, généralités sur la carrière à la SNCF (Plage 02) Aucun membre de la famille salarié à la SNCF – aucune qualification professionnelle lors de son entrée à la SNCF – entrée à la SNCF en 1948 – entre à la SNCF par hasard – originaire de Blancarde, près de Marseille (Bouches-du-Rhône) – premier emploi à la SNCF au service entretien (1 mn : 26 s). II – Le métier d’enrayeur (Plage 03) Premier exercice du métier d’enrayeur à Fontcouverte près d’Avignon en 1954 – choix de cette ville: en raison de son mariage – entrée au service exploitation – grade agent d’exploitation – choix du métier d’enrayeur – examen pour passer brigadier puis aiguilleur – formation pratique de deux jours avec un enrayeur – dénomination exacte du métier et origine du terme (2 mn: 17 s). (Plage 04) Description des tâches à accomplir – gestes et techniques du métier: pose du sabot – évocations des conditions climatiques difficiles – temps nécessaire à la maîtrise des techniques – outils spécifiques à la pratique du métier : mains et barre de fer – poids du sabot et permanence du type – description du sabot – absence de barème distance à parcourir par les wagons/vitesse des wagons/poids des wagons – termes et langage spécifiques au métier – entraide entre agents – pas de transformation du métier au cours de sa carrière – évocation de la lampe à carbure – pas de modifications des conditions de travail – rail déviateur – affectation des hommes aux différentes voies par roulement (6 mn: 15 s). III – Conditions de travail, métier et vie quotidienne (Plage 05) Mauvaises conditions de travail – pluie, mistral (Fontcouverte) – travail torse nu l’été – port du bleu de travail l’hiver uniquement – chaussures de sécurité et bleu de travail à la charge de l’agent – moyens pour se protéger du froid – opinion sur la difficulté du travail d’enrayeur – place de la sécurité – vigilance permanente – pas de peur (4 mn: 09 s). (Plage 06) N’a pas vu d’accident en dix ans d’enrayage – procédure à suivre en cas de déraillement – absence de sanction de la part de la SNCF – saut de cale ou de sabot – procédures et sanctions (4 mn: 39 s) (Plage 07) Nombre de sabots par voies – nombre réel de voies à la charge de l’agent identique à celui prévu par le règlement – annonce de convoi par le chef de manœuvre – connaissance de la nature de la marchandise – procédure à suivre pour le débranchement des marchandises fragiles des matières dangereuses – fréquence d’intervention en 8 heures de travail – travail de nuit plus intense – travail d’été plus intense avec le transport des primeurs traités en priorité – rythme du travail inchangé entre le début et la fin de sa carrière (5 mn: 27 s) (Plage 08) Conditions climatiques et leur influence sur la pratique du métier – pluie – vents contraires à la marche du wagon ce qui le ralentissait et facilitait le travail – vitesse du wagon après le raildéviateur – solutions apportées par la SNCF : vêtement pour protéger des intempéries – limites de ces solutions – actions du chef de manœuvre pour soulager le travail – braseros (2 mn: 58 s) (Plage 09) Travail en trois huit (12h/20h ; 20h/4h; 4h/12h) – aucune période préférée – travail du week-end – temps de travail après et avant 1968 – travail en équipe – très bonne entente – quatre équipes travaillaient en alternance – toujours les mêmes 7 coéquipiers – nature des relations avec le Fiche chronothématique réalisée par Claire Béthencourt 2 chef de manœuvre – effectif d’enrayeurs entre le début et la fin de sa carrière – nature des relations avec les autres services – retrait de la manœuvre en 1971 à la suite d’un infarctus, alors qu’il était chef de manœuvre – intérêt du métier – devient garde signaux près de Valence puis aiguilleur à Fontcouverte (6 mn: 36 s) IV – Conclusion générale sur le métier (Plage 10) Ce qui faisait une bonne/mauvaise journée d’enrayeur – regard sur le métier en fin de carrière – considère le départ en retraite à 55 ans comme l’un des seuls avantages de son emploi (3 mn: 37 s) (Plage 11) Objets symboliques : gants et barre de fer – retrait du sabot – pose du sabot toujours au même endroit – nombre de voies peu important – entraide entre collègues – avantage des facilités de circulation (gratuité du transport par train pour les agents SNCF) (3 mn: 17s) Fiche chronothématique réalisée par Claire Béthencourt 3