1
I. Rappels sur la dérivation
1. Définitions du nombre dérivé
2. Utilisations
a. Tangente à Cf au point d'abscisse a
Remarque : Points à tangente horizontale
Si f’(a) = 0 alors admet au point (a ; f(a)) une tangente parallèle à l’axe des abscisses ( tangente
« horizontale » )
b. Variations d'une fonction
c. Extrema
d. Exemple :
f est strictement croissante sur ]
f est strictement décroissante sur [2 ;3]
f est strictement croissante sur [5 ; + [
f(2) est le maximum de f sur ]
f(3) est le minimum de f sur [2 ; + [
Le point (5 ;f(5)) est un point à tangente horizontale .
x
 2 3 5 
f ’(x)
+ 0 0 + 0 +
f
Continuité et théorème des valeurs intermédiaires
si 
 
 = f '(a) (réel) alors f '(a) est le nombre dérivé en a de f
si 
 
= f '(a) (réel) alors f '(a) est le nombre dérivé en a de f
Si f est dérivable en a , alors f '(a) est le coefficient directeur de la tangente à au
point d'abscisse a
Une équation de cette tangente est alors y = f(a) + (x a) f '(a)
Le signe de la dérivée f’ d’une fonction f sur un intervalle donne les variations de cette
fonction f
Si, pour tout x de l’intervalle I , f '(x) est positive ( ne s'annulant que pour un nombre
fini de valeurs) alors f est strictement croissante sur I .
Si, pour tout x de l’intervalle I , f '(x) est négative ( ne s'annulant que pour un nombre
fini de valeurs) alors f est strictement décroissante sur I .
si la dérivé de f s’annule en changeant de signe en a alors : f(a) est un extremum local
f(a) est un maximum local ( intervalle à préciser systématiquement ) si la dérivée est
d’abord négative puis positive .
f(a) est un minimum local ( intervalle à préciser systématiquement ) si la dérivée est
d’abord positive puis négative .
f(3)
+
2
3. Dérivées des fonctions usuelles.
La fonction …
est dérivable sur …
et sa fonction dérivée est …
x
k ( k
I;R )
I; R
x
0
x
x
I; R
x
1
x
xn (n
I;N*)
I; R
x
nxn1
x
Error!
]- ; 0[ et ]0 ; +[
x
Error!
x
Error!
(n
Error!
)
]- ; 0[ et ]0 ; +[
x
n
Error!
x
x
]0 ; +[
x
Error!
4. Dérivation et opérations
Dérivée de ku (k
I; R )
Si la fonction u est dérivable sur l'ouvert I alors la fonction ku est dérivable sur I
et sa dérivée est (ku)' = ku'
Dérivée de u + v
Si u et v sont dérivables sur I alors u + v est dérivable sur I et (u + v )' = u' + v'
Dérivée de u
v
Si u et v sont dérivables sur I alors u + v est dérivable sur I et (u
v)' = u'v + uv'
Dérivée de 
Si u est dérivables sur I alors est dérivable sur I et ()' = 2u'u
Dérivée de
Error!
si u et dérivable sur I et ne s'annulant pas sur I alors
Error!
est dérivable sur I et
=
Error!
Dérivée de
Si u et v sont dérivables sur I et si v ne s'annule pas sur I alors
est dérivable sur I et
=
Error!
II. Continuité
La notion de continuité nous est familière : le temps s’écoule d’une manière continue, on ne passe pas
brutalement de 12h à 12h 01s, il n’y a pas de saut.
C’est en ce sens que l’expression fonction continue est employée en mathématiques.
3
1. Idée de la notion de continuité:
Intuitivement une fonction continue est une fonction dont la courbe représentative, ne présente
aucun saut, aucun trou, aucune asymptote verticale.
Exemples
g(x) = 

La fonction g n’est pas définie pour x = 1
La droite d’équation x = 1 est asymptote à la courbe représentative de
g .
g n’est pas continue en 1
h(x) = 

h n’est pas continue en 3, car h n’est pas définie en 3.
Il n’y a pas d’asymptote verticale mais un « trou » pour l’abscisse 3
Justifier que la représentation graphique de h est une parabole
privée du point d’abscisse 3 ;
La fonction « partie entière »
Tout réel x appartenant à un intervalle unique du type
[ p ; p + 1 [ avec p entier relatif , on appelle partie entière de
x, notée E ( x ), l’entier p immédiatement inférieur ou égal à
x
par exemple : E
 
3
= 2 et E
 
3
= 1
La fonction E est définie sur ] mais n’est pas
continue sur ] . Il y a une infinité de points de
discontinuité
2. Continuité et dérivation
Théorème (admis)
Attention ! la réciproque de ce théorème est fausse .
Contre-exemples :
la fonction racine carrée en 0
Elle est continue en 0 mais n’est pas dérivable en 0 .
-1
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
-5 0 5
Si f est dérivable en « a » alors f est continue en « a » .
Si f est dérivable sur l’ouvert I alors f est continue sur I .
4
Au point (0 ;0) de sa représentation graphique la tangente
est verticale ( en fait la « demi-tangente ») donc ne
possède pas de coefficient directeur ( f’(0) n’existe pas )
Rappel : si f(x) = alors f est définie sur [0 ; +  et
dérivable sur ]0 ; +  avec f ’(x) =
III. Théorème des valeurs intermédiaires
1. Préambule
Ce théorème , ou plutôt son corolaire , n’est que la mise en place rigoureuse d’une technique bien connue déjà
depuis la seconde, et comme la démonstration n’est pas au programme ……Il ne reste plus qu’à soigner la
rédaction !!!
exemple
Si on donne le tableau de variation suivant :
x
2 1 4 +
f
Combien l’équation f(x) = – 1 admet-elle de solution ?( les faire apparaître dans le tableau )
Remarque :
Par convention , à partir de maintenant , une flèche dans un tableau de variation indique que la fonction est
continue et strictement monotone sur l’intervalle qui correspond à cette flèche .
a. Théorème des valeurs intermédiaires
c’est à dire que f prend donc au moins une fois toutes les valeurs entre f(a) et f(b) d’où le nom du théorème !
Dans le cas ci-contre , la fonction n’est pas continue sur un
intervalle [ a ; b].
le théorème ne peut s’appliquer , on voit bien , en effet qu’ il
n’existe pas de valeur c dans [ a ; b] telle que f(c) = k
L’équation f(x) = k n’a pas de solution dans [ a ; b].
3
2
0
Si f est continue sur un intervalle I et si a I et b I
alors :
pour tout réel k compris entre f(a) et f(b) , il existe au moins un réel c de I tel que f(c) = k
a
b
f ( a)
f ( b)
k
y = k
O
5
Dans le cas ci-contre , la fonction est continue sur un intervalle
[ 0 ; 5].
Le théorème s’applique :
Pour tout k entre f(0) = 0 et f(5) l’équation f(x) = k admet
au moins une solution dans [0 ;5]
Pour le K du dessin f(x) = K admet même une infinité de solutions du
fait que la fonction est constante sur un intervalle .
b. Corolaire du théorème des valeurs intermédiaires
c’est à dire que f prend donc une fois et une seule toutes les valeurs entre f(a) et f(b) .
c’est ce corolaire qui est le plus souvent utilisé .
Dans le cas ci-contre , la fonction est continue et strictement
croissante sur l’ intervalle [ a ; b].
Le corolaire du théorème des valeurs intermédiaires
s’applique .
Ici on a a < b et , pour tout k de [f(a) ;f(b)] , l’équation
f(x) = k admet une solution unique dans [a ;b] .
Attention à bien spécifier « dans [a ;b] » car on ne sait pas si il n’y pas d’autres solutions
ailleurs !
Dans le cas ci-contre , la fonction est continue et strictement
décroissante sur l’ intervalle [ a ; b].
Le corolaire du théorème des valeurs intermédiaires s’applique
. Ici on a a < b et , pour tout k de [f(b) ;f(a)] , l’équation
f(x) = k admet une solution unique dans [a ;b] .
Dans le cas ci-contre , la fonction est continue mais n’est pas
strictement monotone sur l’ intervalle [ a ; b].
Si f est continue et strictement monotone sur un intervalle I et si a I et b I
alors :
pour tout réel k compris entre f(a) et f(b) , il existe un unique réel c de I tel que f(c) = k
a

b
f ( a)
f ( b)
k
y = k
O
a

b
f ( b)
f ( a)
k
y = k
O
a
1
b
f ( a)
f ( b)
k
y = k
2
3
O
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