- Le praticien doit avoir un diplôme de Docteur ES médecine
- Il faut obtenir le consentement du patient sauf en cas d’urgence
- Il faut un but curatif
- Il faut une certaine qualité technique
LA RESPONSABILITE MEDICALE
Le principe de responsabilité médicale est très ancien puisqu’en on trouve des traces dans le
code d’Hammourabi 1700 ans avant notre aire, pourtant ce n’est en 1835 que la cour de
cassation a engager la responsabilité d’un praticien. Depuis l’utilisation de cette responsabilité
c’est développée. Les patients voient la chirurgie comme le coiffeur et on refuse la mort.
Ainsi les procès contre le milieu médical se multiplient.
La responsabilité médicale peut être civile, pénale mais aussi disciplinaire puisque un
praticien fait partit d’un ordre.
La responsabilité médicale peut être divisée en deux cas :
- un patient subit un dommage suite à une faute ou a une négligence du praticien
- un patiente subit un dommage sans qu’il y ait la moindre faute de quiconque en effet la
science médicale n’est pas une science exacte et il existe des aléas imprévisibles qui peuvent
entrainer la mort
1) L’EVOLUTION JURISPRUDENTIELLE DE LA RESPONSABILITE MEDICALE
A) La jurisprudence avant la loi du 4 mars 2002 (LOI KOUCHNER)
Avant 1936 la cour de cassation utilisait le concept de responsabilité délictuelle. Il fallait une
faute particulièrement lourde, un dommage, un lien de causalité direct entre la faute et le
dommage.
Le 20 mai 1936 la cour de cassation par l’arrêt MERCIER utilise la responsabilité
contractuelle « il se forme entre le médecin et son client un véritable contrat comportant pour
le praticien l’engagement de guérir et de lui donner des soins ainsi avec cet arrêt on supprime
la notion de faute lourde, une simple faute suffit ».
En 1965 la cour de cassation utilise le concept de perte de chance c'est-à-dire de faute
virtuelle, l’arrêt SARRAZIN de 1972 précise qu’il n’est pas nécessaire que cette faute ait été
la cause directe de la mort, il suffit qu’elle ait encouru à la survenance de celle- ci, enfin le
17mars 2000 avec l’arrêt PERRUCHE.
B) LA RESPONSABILITE DEPUIS LA LOI DE 2002 (LOI KOUCHNER )
Nul ne peut se prévaloir d’un préjudice du seul fait de sa naissance, personne née avec un
handicap dû à une faute médicale peut demander réparation
1) L’action des parents
Les parents peuvent attaquer le praticien pour l’erreur de diagnostic. Le problème est le
montant de la réparation.
- Les charges générales, c’est l’erreur de diagnostic prénatal, les parents peuvent
demander en justice des dommages et intérêts