CANCERO GB D1 Louise GENESTIER & Emilie SAHUGUET
Dr SALTEL 26/02/08
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1.3 Abord psychologique
L’abord psychologique s’inscrit dans une démarche de soin global comprenant :
• la dimension médicale, avec le contrôle des symptômes :
• douleur physique,
• autres problèmes « annexes » : problèmes cutanés (chute des cheveux,
cassure des ongles…)…
• la dimension psychologique : anxiété…
• la dimension sociale
Le but est ainsi d’améliorer le confort de vie et de prendre en compte la vie sociale.
Le patient est en situation de « vulnérabilité » psychologique. Il a ainsi plus de difficultés à
gérer ses émotions et les situations.
Mais c’est une pathologie qui touche aussi la famille et les proches. Ils sont à la fois, le
support principal et la première cause de soucis. Le psychiatre doit prendre en compte les
répercussions familiales.
2. Plusieurs étapes…
2.1 L’entrée dans la maladie
Le diagnostic est l’étape la plus dramatique. L’individu est souvent en bonne santé, avec des
projets de vie et avec des symptômes bénins apparemment peu/pas grave. Ces symptômes
dévoilent alors de façon inattendue le cancer et viennent bouleverser le destin du malade. Pas
toujours inattendue, la découverte d’un cancer est donc un profond bouleversement
émotionnel et une radicale mise en cause des habitudes de vie et des projets.
Il y plusieurs étapes dans la prise de conscience :
Révolte, refus, colères/doutes… : l’émotionnel tient ici une place importante ; la confiance
vient seulement plus tard. Ce moment peut être difficile à vivre pour le soignant, surtout
quand le diagnostic initial n’était pas celui de cancer.
le patient n’est pas toujours en phase avec son entourage. En effet, pour le patient, ses
proches et les soignants, la prise en compte de ce diagnostic résulte d’un lent processus
psychologique. Or chacun évolue à un rythme différent, avec chacun son idée personnelle du
problème, plu ou mois de dénégation et parfois des échanges peu harmonieux.
2.2 La phase des traitements
C’est une phase plus sereine car les émotions sont derrière. On met en place des actions, il y a
des projets : on maîtrise les choses. De plus, les gens se mobilisent, il y a une chaleur
affective. Cependant, les professionnels qui gèrent le traitement doivent être attentifs et à
l’organisation des soins.