CANCERO GB D1 Louise GENESTIER & Emilie SAHUGUET
Dr SALTEL 26/02/08
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Aspects Psychologiques
des soins en Cancérologie
1. Le cancer
1.1 Le cancer aujourd’hui
1.1.1 Les représentations du « Grand Public » changent vis-à-vis du cancer
1.1.2 Les patients prennent la parole…
1.2 La maladie cancer
1.3 Abord psychologique
2. Plusieurs étapes…
2.1 L’entrée dans la maladie
2.2 La phase des traitements
2.3 Rémission / guérison ? Réinsertion…
3. L ’Adaptation psychologique
3.1 Conditions de l’adaptation psychologique
3.2 Principaux enjeux de l’adaptation psychologique
3.3 Information et communication
3.4 Les questions des patients
3.5 Plan Cancer
3.6 Les deux « savoirs », enjeu d’un malentendu
3.7 Le souci des patients
3.8 Cancer et proches
3.8.1 Proches et/ou famille...
3.8.2 Le cancer et les proches...
3.8.3 Difficultés de communications avec la famille
3.9 L’Alliance avec les soignants
3.10 Les symptômes psychologiques
3.11 Reconnaissance des difficultés psychologiques
3.12 Epidémiologie
3.13 Etapes /crises
3.14 Psychogenèse et cancer
3.15 Principales pensées inadaptées du malade
3.16 Les médecines « douces »
4. Le cancer et ses différentes étapes
4.1 Les différentes étapes du cancer
4.2 Accompagner et prendre soin
4.3 Notion de détresse « Inacceptable »
4.4 Facteurs de « risques »
4.5 La sédation
Le prof n’a pas traité tout son power point durant son cours : j’ai mis le contenu de tout le
power point et je n’ai détaillé que ce dont il a parlé.
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Aspects Psychologiques
des soins en Cancérologie
1. Le cancer
1.1 Le cancer aujourd’hui
1.1.1 Les représentations du « Grand Public » changent vis-à-vis du cancer :
Avant le cancer était une maladie terrifiante dans l’esprit des gens. En effet, jusqu’à la fin
des années 1960, il existe peu de thérapeutique pour soigner le cancer : on ne réalise que peu
de chirurgie, la radiothérapie a lieu uniquement en l’absence de métastases… Le cancer suit
donc son évolution naturelle chez le malade: apparitions de nombreuses métastases, douleurs
atroces…
Puis la cancérologie a subit de nombreuses évolutions : même si l’espérance de vie n’est pas
toujours augmentée, la qualité de vie est améliorée (et les conditions de décès sont souvent
plus « confortables »). Ce changement d’image est ainsi du à une amélioration de la
thérapeutique.
Une maladie contre laquelle on se bat, c’est un challenge, la guérison est un défit à relever.
Une maladie qui est un risque pour chacun, car surtout liée au vieillissement (ainsi qu’à
des habitudes toxiques).
C’est une maladie très fréquente.
C’est une maladie dont on parle, surtout depuis le Plan Cancer, mis en place par J. Chirac
en 2002. Ce plan a été très mobilisateur pour l’organisation des soins.
Il existe des moyens thérapeutiques nouveaux :
La chimiothérapie (années 1970)
La radiologie
De nombreuses molécules : hormones, anti-angiogenèse, action sur l’immunité…
Mais les traitements restent très éprouvants et ont des répercussions parfois sévères sur la
vie quotidienne. La durée de vie après un cancer (tous cancers confondus) est de 5 ans. Cela
implique que cette maladie (et son traitement) s’inscrit dans la vie du patient. Le cancer
touche en effet les jeune et les plus vieux et les amène à modifier leurs projets de vie,
responsabilités…
C’est à ce niveau que la présence d’un psychiatre est importante, pour prendre en compte les
besoins psychologiques : besoin de communication, de soutien, de reconnaissance... Il agit un
peu comme un « coach ».
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1.1.2 Les patients prennent la parole…
Aujourd’hui on doit privilégier l’expression « personne malade » au terme de « malade », de
même que l’on doit dire « personne non voyante » plutôt que « aveugle ».
Les patients ont des droits et sont organisés en associations avec des revendications précises :
Information, participation, choix : un pacte de confiance /consentement
Les patients veulent être informés,
Ils veulent participer aux décisions qui touchent à leur maladie (connaître les
avantages et inconvénients d’un traitement…)
→ Le soin est un pacte de confiance où le malade doit être consentant
Accessibilité aux soins face à un système de santé complexe. De plus, la qualité du soin
doit être identique quel que soit le lieu où le patient est soigné.
Soutien PROPOSE. Le médecin ne doit pas attendre la demande du malade ; bien que dans
l’idée que l’on se faisait du médecin celui-ci répondait à une interrogation sans avoir à la
rechercher. Il doit donc proposer un soutien, même si le malade ne l’exprime pas de lui-
même. De plus, le malade ne met pas souvent en avant les symptômes induit par la pathologie
car il souhait traiter en priorité la cause (c'est-à-dire ici le cancer) et non ses répercussions
(jusqu’à un stade où ces répercussions empoisonnent la vie du patient plus que la maladie)
Réinsertion facilitée
1.2 La maladie cancer
Le cancer est une toujours associé à une image terrible. C’est une longue maladie avec un
enjeu vital (même si le délai est plus ou moins long) et des traitements éprouvants. De plus,
il fait exploser la vie des gens : le relationnel, l’affectif tient une place importante.
Le cancer une « longue maladie », ce qui a plusieurs conséquences :
Recherche d’une meilleure qualité de vie pour le patient
Evaluation de l’impact global, notamment au niveau familial
Le relationnel tient une place très importante
Complexité de la situation:
Information et communication sont nécessaires
éducation du patient
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1.3 Abord psychologique
L’abord psychologique s’inscrit dans une démarche de soin global comprenant :
la dimension médicale, avec le contrôle des symptômes :
douleur physique,
autres problèmes « annexes » : problèmes cutanés (chute des cheveux,
cassure des ongles…)…
la dimension psychologique : anxiété…
la dimension sociale
Le but est ainsi d’améliorer le confort de vie et de prendre en compte la vie sociale.
Le patient est en situation de « vulnérabilité » psychologique. Il a ainsi plus de difficultés à
gérer ses émotions et les situations.
Mais c’est une pathologie qui touche aussi la famille et les proches. Ils sont à la fois, le
support principal et la première cause de soucis. Le psychiatre doit prendre en compte les
répercussions familiales.
2. Plusieurs étapes…
2.1 L’entrée dans la maladie
Le diagnostic est l’étape la plus dramatique. L’individu est souvent en bonne santé, avec des
projets de vie et avec des symptômes bénins apparemment peu/pas grave. Ces symptômes
dévoilent alors de façon inattendue le cancer et viennent bouleverser le destin du malade. Pas
toujours inattendue, la découverte d’un cancer est donc un profond bouleversement
émotionnel et une radicale mise en cause des habitudes de vie et des projets.
Il y plusieurs étapes dans la prise de conscience :
Révolte, refus, colères/doutes : l’émotionnel tient ici une place importante ; la confiance
vient seulement plus tard. Ce moment peut être difficile à vivre pour le soignant, surtout
quand le diagnostic initial n’était pas celui de cancer.
le patient n’est pas toujours en phase avec son entourage. En effet, pour le patient, ses
proches et les soignants, la prise en compte de ce diagnostic résulte d’un lent processus
psychologique. Or chacun évolue à un rythme différent, avec chacun son idée personnelle du
problème, plu ou mois de dénégation et parfois des échanges peu harmonieux.
2.2 La phase des traitements
C’est une phase plus sereine car les émotions sont derrière. On met en place des actions, il y a
des projets : on maîtrise les choses. De plus, les gens se mobilisent, il y a une chaleur
affective. Cependant, les professionnels qui gèrent le traitement doivent être attentifs et à
l’organisation des soins.
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Parmi les 3 types de traitement (chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie), la chimiothérapie
est le plus redouté. En effet, c’est un traitement qui veut dire cancer. De plus, il implique
souvent une perfusion, des contraintes.
Mais surtout, ce traitement a deux faces :
Efficacité : la chimiothérapie réduit concrètement le problème (et le patient parfois le
constater lui-même, comme dans les lymphomes)
Toxicité : les effets secondaires sont sévères et affectent l’adaptation psychologique:
fatigue et irritabilité,
alopécie
nausées, anorexie
anémie, neutropénie
C’est donc une aventure périlleuse, qui crée de la peur. Ceci est à gérer avec les proches et
professionnels de santé.
2.3 Rémission / guérison ? Réinsertion…
Le cancer, même guérit, change la vie du patient, de ses proches.
Le risque de récidive conduit à l’incertitude. Quand le traitement est terminé et qu’il a été
efficace sur les symptômes observables, on entre dans la phase de rémission : soit tout a été
enlevé, soit cela va repousser. C’est une période d’incertitude car la vie reprend et la santé
revient mais il y a toujours une épée de Damoclès au-dessus du patient. En effet, le patient
peut être tranquille durant plusieurs années puis un jour avoir une métastase à distance (c’est
le cas notamment des métastases hépatiques survenant plusieurs années après le cancer du
colon initial).
Il existe toujours une fatigue résiduelle.
Les proches sont éprouvés.
Le patient se pose des questions:
Pourquoi moi ?
Que faire moi-même ? Faut-il chercher des infos qu’on réclame mais qu’on craint ?
Durant cette période de questionnement, les gens ressentent souvent la cessité de changer
quelque chose dans leur vie (habitudes, profession, habitation…) pour se rassurer.
Le patient a le plus souvent recours de lui-même à un psychiatre.
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