
Cancéro 04/02/08                                                  GENESTIER Louise et SAHUGUET Emilie 
Pr Rivoire cours 3 (18-19h)                                                                                      GB DCEM1 
 
3) Imagerie morphologique : 
 
Le prof a montré de nombreux exemples de radio, scanner,… mais comme il ne donne pas ses 
diapos, on a essayé de vous mettre les points importants même si ce n’est pas très intéressant 
sans l’illustration qui va avec ! 
 
 Radiographie simple : 
 
Principe : des rayons X traversent les organes radio transparents. 
On recherche des opacités tissulaires (ex : radio pulmonaire, mammographie), des opacités 
osseuses  (radio  conventionnelle),  des  calcifications  anormales  (présentes  +++  dans  les 
tumeurs cancéreuses). 
 
Ex : radio pulmonaire avec une image en lâcher de ballon ou nombreuses opacités rondes en 
périphérie  ++  et  centrales  qui  sont  en  fait  des métastases  pulmonaires  dans un  cancer du 
testicule. Le patient est jeune, sans symptôme particulier mais il se plaint d’un essoufflement 
récent, proche de l’insuffisance respiratoire (syndrome de masse pulmonaire). 
 
Mammographie : examen difficile à interpréter  en  raison  de  l’aspect  lobulaire  de  la  glande 
mammaire. Se regarde toujours de façon comparative (comme tous les organes paires). 
Mammographie standard : 3 incidences pour chaque sein (face, profil et incidence axillaire) 
car la glande a un prolongement axillaire (pas ronde) ; pour le dépistage de masse, un seul 
cliché.   
 Scanner : 
 
Le principe est le même que pour la radio mais l’acquisition est un volume. 
On mesure des  anomalies de densité et des anomalies de prise de contraste de marqueurs 
sanguins (iode marqué) : les tumeurs sont plus vascularisées avec un centre nécrotique. 
On parle de structure hypo/hyperdense. 
On analyse de façon dynamique le scanner : 
Ex : scanner abdominal avec image suspecte du foie : 
Avant l’injection (aorte noire), au temps précoce ou artériel de l’injection (aorte blanche qui 
flashe  bien)  (la  tumeur  prend  alors  un  contraste  hyper  vasculaire),  au  temps  portal  ou 
parenchymateux (le produit diffuse dans veine porte), au temps où les veines sus-hépatiques 
contiennent du produit de contraste (temps veineux). Dans ce cas, on voit que c’est très très 
vasculaire, on ne fait pas de biopsie (risque hémorragique très important), il s’agit en fait d’un 
angiome (tumeur bénigne du foie). 
 
 Echographie : 
 
On mesure  l’échogénicité tissulaire. C’est  le  meilleur examen  pour  différencier  une  tumeur 
liquide (kyste) d’une tumeur solide. 
Il  existe  maintenant  l’échographie  de  contraste  (on  injecte  des  micros  bulles  d’air  dans  le 
sang) qui permet de voir la répartition sanguine dans l’organe et dans la tumeur dans l’organe. 
Le problème c’est que l’interprétation de cet examen est totalement subjective (on ne dispose 
pas de support physique pour interpréter soi-même, il  faut faire confiance à  celui qui fait 
l’écho). 
Bon examen pour le foie. On parle de structure hypo/hyperéchogène. Non invasif ++ (pas de 
rayons irradiants)