Cancéro cours 4 Dr Guesquières 12/02/08 17-19h GENESTIER Louise SAHUGUET Emilie GB DCEM1 Agranulocytoses iatrogéniques Introduction Définition Physiopathologie Mécanismes immunoallergiques Mécanismes toxiques Diagnostic Prise en charge Dossier clinique et correction 1 Cancéro cours 4 Dr Guesquières 12/02/08 17-19h GENESTIER Louise SAHUGUET Emilie GB DCEM1 Agranulocytoses iatrogéniques Introduction : Ce cours traite des agranulocytoses aiguës médicamenteuses qu’il faut bien différenciée de l’aplasie générée par la chimiothérapie qui est une toxicité hématologique connue et attendue (diminution des GR, GB et plaquettes). Définition : L’agranulocytose se caractérise par : L’absence de polynucléaires circulants : il faut prendre en compte l’expression en chiffre absolu et non en % (pas significatif car la formule est inversée en cas d’hyper lymphocytose.) Normalement valable pour PNN<1700/mm3 En pratique, neutropénie sévère < 200/mm3 Correspond à une toxicité médicamenteuse Est exclu de ce cadre les toxicités attendues des chimiothérapies Physiopathologie : • Mécanisme immunoallergique : C’est un mécanisme d’hypersensibilité qui met en jeu les anticorps donc temps de délai avant l’expression clinique (le temps de la synthèse des Ac) Synthèse d’anticorps contre un médicament aboutissant à la destruction : Des PNN circulants Des cellules granuleuses immatures médullaires Inhibition des CFU-GM (granulopoïèse) Survient après la réintroduction du médicament après une sensibilisation antérieure (ex : un premier traitement interrompu et repris une semaine après) Ou après un délai de 8 à 15 jours de traitement (traitement au long cours) Longue liste de médicaments pouvant être impliqués : Antalgique, AINS Anticoagulants, anticonvulsivants, anti-histaminiques Antipaludéens, ATS (anti thyroïdiens de synthèse), antibiotiques… Il y a plusieurs hypothèses concernant le mécanisme de sensibilisation : -le médicament entre en contact avec les PNN et jouent le rôle d’haptène. -le médicament forme un complexe immun avec des protéines se déposant sur les PNN. -le médicament induit des lésions cellulaires sur les PNN qui deviennent alors des structures antigéniques (comme toute cellule anormale de l’organisme), reconnues par des Ac. 2 Cancéro cours 4 Dr Guesquières 12/02/08 17-19h GENESTIER Louise SAHUGUET Emilie GB DCEM1 • Mécanisme toxique : C’est un autre mécanisme d’agranulocytose qui est caractérisé par : Une toxicité directe du médicament sur les précurseurs granuleux Peut être associée à une petite anémie Exemple des phénothiazines en psychiatrie : retirés du marché en raison de ces problèmes. L’action de ces médicaments sur les PNN est moins sélective avec une toxicité possible sur la lignée érythroblastique. Diagnostic : Les PNN servent à la défense anti bactérienne donc le principal signe d’appel est : • Un syndrome infectieux sévère caractérisé par : Début brutal Risque de choc septique +++ (TA très basse et signe de choc+++) Point d’appel infectieux : pulmonaire, ORL… (pneumopathie,…) • Sur la NFP, on trouve : Leucopénie Neutropénie < 200/mm3 Reste de la NFP normale Myélogramme indispensable pour le diagnostic montrant un aspect typique avec blocage de la maturation de la lignée granuleuse (stade promyélocytaire), les autres lignées normales par ailleurs. • Notion de prise médicamenteuse Interrogatoire +++ Chronologie (réintroduction d’un médicament ou traitement au long cours) Prise en charge : • Urgence +++ car aucune défense infectieuse Hospitalisation (avec isolement pour éviter toute contamination) et réanimation si choc. • Arrêt du ou des médicaments incriminés +++ • Prise en charge infectieuse (isolement, antibiothérapie de large spectre) • Les mesures complémentaires Pharmacovigilance Tests sériques (granuleux + médicaments + sérum pour recréer in vitro le phénomène immunoallergique) Liste de médicaments à proscrire • Récupération en 7 à 12 jours (régénération médullaire en 1 à 3 semaine) 3 Cancéro cours 4 Dr Guesquières 12/02/08 17-19h GENESTIER Louise SAHUGUET Emilie GB DCEM1 DOSSIER CLINIQUE Un jeune homme de 26 ans a été hospitalisé pour une tétraplégie flasque à la suite d’un accident de moto. Il a bénéficié d’une ostéosynthèse C5 (fracture et compression médullaire à l’IRM). Il est actuellement dans un centre de rééducation et regagne rapidement en mobilité. En raison d’un syndrome dépressif secondaire il a été mis sous Tofranil. Il présente depuis une semaine des douleurs au niveau du bassin en raison de sa position sur le fauteuil pour lesquelles on lui donne de l’Optalidon (Noramidopyrine). Il passe son mal d’estomac avec du Tagamet. En moins de 24h il présente un état fébrile à 39,5°C, un rash cutané diffus fugace, associé à une pneumopathie mal systématisée. L’hémogramme réalisé montre : GB 2000/mm3, Hb 13g/dl, Plaquettes 155000/mm3, PNN 2%, PNE 0%, PNB 3%, Monocytes 0%, Lymphocytes 95%. Question N°1 : Quelle est votre première hypothèse diagnostique ? Justifiez-la. Question N°2 : Quel examen confirme votre diagnostic ? Que montre t-il ? Question N°3 : Quelle est votre conduite à tenir dans l’immédiat ? Question N°4 : Vous surveiller tous les jours l’hémogramme. Quel élément annoncera la correction de l’hémogramme ? Au bout de combien de temps ? Question N°5 : Quel est le mécanisme principal de ce type de pathologie ? Question N°6 : Quelles sont les autres mesures à effectuer une fois ce problème résolu ? 4 Cancéro cours 4 Dr Guesquières 12/02/08 17-19h GENESTIER Louise SAHUGUET Emilie GB DCEM1 CORRECTION DOSSIER CLINIQUE Question N°1 : Quelle est votre première hypothèse diagnostique ? Justifiez-la. Agranulocytose aiguë médicamenteuse. Agranulocytose affirmée sur le chiffre absolu des PNN : 40/mm3. Autres lignées sanguines normales. (Donc pas aplasie) Prises médicamenteuses récentes, connues pour entraîner des agranulocytoses immunoallergiques : Optalidon surtout, Tagamet aussi mais plus rarement. +état fébrile, infection, rash cutané (méca allergique) Question N°2 : Quel examen confirme votre diagnostic ? Que montre t-il ? Myélogramme. Montre une absence totale de la lignée granuleuse ou un aspect de blocage de la lignée granuleuse au stade de promyélocytes ou métamyélocytes traduisant une destruction des éléments les plus matures ou un début de régénération. Les autres lignées sont normales (mégacaryocytaire et érythroblastique). Il peut exister une plasmocytose réactionnelle. Absence de cellules anormales type blastes (LAM3 avec fagots de corps d’Auer). Question N°3 : Quelle est votre conduite à tenir dans l’immédiat ? Hospitalisation en Urgence dans un service spécialisé. Isolement dans un milieu semi stérile. Arrêt de tous les médicaments non indispensables : Optalidon, Tagamet, Tofranil. Bilan infectieux complet : hémocultures X3 (aérobies, anaérobies, sur Sabouraud), ECBU, prélèvements de gorge, coproculture, bactériologie des crachats, RP répétée, prélèvements sur la cicatrice d’ostéosynthèse si écoulements. Pose d’une VVP. Antibiothérapie IV, large spectre, double voir triple dans ce contexte (intervention récente avec effraction cutanée), synergiques, bactéricides, secondairement adaptée au résultat de l’antibiogramme. Antibiothérapie dite probabiliste (avant les résultats des prélèvements) On meurt à cause des bacilles Gram – (genre pseudomonas), il faut donc privilégier les ATB contre ces bactéries. Typiquement, on fait une association β lactamine et aminoside (action rapide) Hydratation : 2 l d’Osmotan 5% /j adapté à la clinique et au ionogramme sanguin. Bain de bouche 4X par jour : Bicar+fungizone (anti fongique). Car risque de mucite (infection de la muqueuse buccale) Discuter l’utilisation du Zovirax : 500mg X3/j IV si mucite importante. Apports vitaminiques : Folinate de Calcium : 50mg/j en IV. Perfalgan IV pour faire baisser la fièvre. Les facteurs de croissance type Neupogen ou Granocyte n’ont pas d’indication de l’agranulocytose aiguë médicamenteuse (cependant souvent utilisé). Surveillance clinique, biologique, bactériologique et radiologique. Arbre décisionnel : En fonction TA, pouls, T°C, Sat O2 : Choc ? Si oui : Réanimation, pose VVC, remplissage et amine vasopressive Si non : Prélèvements, ATB large spectre, VVP 5 Cancéro cours 4 Dr Guesquières 12/02/08 17-19h GENESTIER Louise SAHUGUET Emilie GB DCEM1 On fait une première ligne d’ATBthérapie puis s’il n’y a pas d’amélioration au bout de 48h, on fait progressivement des ajouts, dans l’ordre : ATBthérapie contre cocci gram + (staph et strepto), puis antifongique contre champignon (aspergillose, pneumocystis carnii) puis antiviraux (contre cytomégalovirus : Cimevan) Question N°4 : Vous surveiller tous les jours l’hémogramme. Quel élément annoncera la correction de l’hémogramme ? Au bout de combien de temps ? La numération se corrige, les monocytes augmentent puis les PNN. Apparition d’une monocytose 48h avant l’apparition des PNN. Possible myélémie (forme jeune dans le sang), thrombocytose d’entraînement. Réparation au bout de 7 à 12 jours. Lors de la sortie d’aplasie, il existe un afflux de PNN au niveau des sites infectieux pouvant aggraver la clinique (aggravation des signes pulmonaires, RP blanche…) Question N°5 : Quel est le mécanisme principal de ce type de pathologie ? Agranulocytose aiguë immuno-allergiques. Survenue immédiate si sensibilisation antérieure, ou après un délai de 7 à 15 jours. Production d’autoanticorps en présence du médicament fixé sur les membranes cellulaires (directement ou indirectement par l’intermédiaire de protéines). Les autoanticorps induisent l’agranulocytose par destruction des PNN circulants, des cellules granuleuses médullaires ou par inhibition de la granulopoïèse (GM-CFU). Question N°6 : Quelles sont les autres mesures à effectuer une fois ce problème résolu ? Interdiction à vie des médicaments responsables. Liste détaillée de médicaments à éviter à donner au patient. Prévenir la pharmocovigilance pour étude d’imputabilité. Test in vitro des médicaments avec le sérum du patient et recherche d’autoanticorps leucoagglutinants. Pour l’aplasie fébrile, même prise en charge mais mécanismes différents. 6 Cancéro cours 4 Dr Guesquières 12/02/08 17-19h GENESTIER Louise SAHUGUET Emilie GB DCEM1 CHIMIOTHERAPIE Bases de la chimiothérapie Développement de la chimiothérapie Les problèmes de la chimiothérapie Les classes de thérapeutiques Prescription de chimiothérapie 7 Cancéro cours 4 Dr Guesquières 12/02/08 17-19h GENESTIER Louise SAHUGUET Emilie GB DCEM1 CHIMIOTHERAPIE : Ce cours est une base sur les chimiothérapies. Il est important de connaître les principales classes d’agents avec des exemples et surtout les toxicités principales. Nous verrons d’abord des généralités puis les principaux protocoles (=association de chimio).Le prof a donné 2 polys, un sur le traitement des cancers (chir, radiothérapie, chimio,…) et un sur la chimiothérapie et sa classification. BASES DE LA CHIMIOTHERAPIE : Souvent synonyme de complications difficilement gérable pour les non prescripteurs de chimiothérapie : effets secondaires au premier plan pour le médecin traitant, l’urgentiste… C’est pour ça qu’il est important pour tous les médecins de connaître les principales toxicités des agents chimiothérapiques car le cancérologue n’est pas le seul concerné ! La toxicité et ses expressions sont étroitement liée à la façon dont est développée la chimiothérapie : c’est la toxicité des produits qui définie la dose et le rythme des cures et non l’efficacité Les doses sont donc sub-toxiques (à la limite inférieure de la dose où la toxicité s’exprime) pour éviter les résistances des cellules cancéreuses La chimiothérapie est donc obligatoirement (ou presque) toxique. DEVELOPPEMENT DE LA CHIMIOTHERAPIE : • Phase pré clinique Screening des molécules (origine diverse) Essai in vitro (lignée cellulaire) Cytotoxicité ? Essai in vivo (petit et gros animal) (type souris, rat et cochon) Définition de la dose létale 10 (sert pour l’expérimentation en phase I chez l’homme) qui tue 10% des animaux • Essai clinique Essai clinique de phase I (seulement chez des patients malades pour les essais de chimio, pas éthique chez les personnes saines) : Escalade de doses à partir de 1/10 de la DL10 (pour définir précisément la dose limitante toxique, la DMT, la dose recommandée en prenant le moins de risque) Définition de la dose limitante toxique (OMS) (chaque toxicité est gradée selon un score OMS, qui sert à définir la dose limitante toxique) Dose maximale tolérée (DMT) (tolérée=sans toxicité rédhibitoire) et dose recommandée Profil de toxicité et pharmacologie Essai clinique de phase II : définir l’efficacité (on teste dans quel cancer on va pouvoir utiliser la nouvelle drogue) Pour une pathologie précise Donne un taux réponse (réponse partielle ou totale,…) 8 Cancéro cours 4 Dr Guesquières 12/02/08 17-19h GENESTIER Louise SAHUGUET Emilie GB DCEM1 Affine la description de la toxicité Efficace/non efficace Essai clinique de phase III : comparaison Nouveau traitement par rapport au standard d’un cancer (ex : essai Novantrone contre Taxotère (nouveau produit, poison du fuseau mitotique dérivé de l’If (=arbre)) dans le cancer métastatique de prostate : taxotère plus efficace et moins toxique) • Essais d’association : 2, 3 produits… Etudes pré clinique, phase I/II, III Additivité ou synergie des composés ? (ex, BEP dans cancer du testicule, synergie de 3 produits) Administration séquentielle ou concomitante ? (définition des cycles : durée, répétition,…) Profil de toxicité différent ? LES PROBLEMES DE LA CHIMIOTHERAPIE : • Les complications : Attendues : spectre de toxicité connu du produit Connaître la toxicité des chimiothérapies… Pb : très spécialisé et développement rapide de nouvelles molécules Non attendues ou nouvelles Toujours penser à une autre complication +++ Ne pas tout imputer à la chimiothérapie Ex : vomissements incohercibles Signes d’HTIC en rapport avec des métastases cérébrales, hypercalcémie… Pharmacovigilance +++ (toujours penser à se renseigner et à informer de nouvelles toxicités) • Démarche en cas de complications Déterminer si elles sont graves ou peu graves : Examen clinique +++ Examen biologique simple +++(NFP, iono, créatininémie par exemple) Devoir d’informations +++ (Appel du cancérologue, Vidal…)(le médecin a le devoir de se renseigner et le cancérologue doit renseigner le médecin traitant des effets possibles d’une chimio suivie par un patient) 9 Cancéro cours 4 Dr Guesquières 12/02/08 17-19h GENESTIER Louise SAHUGUET Emilie GB DCEM1 Devoir de réévaluation du patient +++ (refaire régulièrement l’examen clinique) Connaître les traitements symptomatiques (Antalgiques, antiémétiques…) Décision d’hospitalisation ou traitement ambulatoire LES CLASSES THERAPEUTIQUES : Elles sont basées sur le cycle cellulaire (S,M,G1ou G2, action sur les tubules, sur l’ADN et son métabolisme) puisqu’elles cherchent à le bloquer. • De plus en plus compliquées et spécialisées Revenir à la base du développement de la chimiothérapie… Souvent une toxicité limitante spécifique concernant un « organe » privilégié (rein, moelle, neurologique…) Puis voir les toxicités les plus graves qui nécessitent une hospitalisation ou une évaluation plus précise… Ex : fièvre après chimiothérapie Savoir si la chimiothérapie est très aplasiante, NFP à contrôler Enfin, gérer « les problèmes quotidiens » : douleurs, mucites, nausées, vomissements, alopécie… Exemple de protocoles : • CHOP utilisé dans le traitement des lymphomes : Cyclophosphamide (=endoxan) : Alkylant(dépôt de résidus alkyles sur l’ADN empêchant la trancscription) ou Moutarde azotée Toxicité hématologique, vésicale : cystite hémorragique Mesna (uromitexan) =antidote Ifosfamide (=holoxan) dans le cancer du rein (autre produit de même classe, avec comme toxicité principale des encéphalopathies (bleu de méthylène comme antidote) (H) Adriamycine : Inhibiteur de topoisomérase II(cf. biomol P1 : la topoisomérase II coupe deux brins d’ADN et évite ainsi la formation de supers tours lors de la transcription ; en l’inhibant on produit des cassures de l’ADN (elle coupe mais ne recolle pas) et des supers tours d’où arrêt de transcription) Toxicité hématologique, cardiaque cumulative (on prend en compte toutes les doses reçues pendant la vie du patient, la dose maximal pour une personne étant de 450mg/m2,dose totale maximale), nécrose cutanée Cardioxane, agent liposomal (antidotes) Epirubicine, idarubicine, novantrone (autres produits) 10 Cancéro cours 4 Dr Guesquières 12/02/08 17-19h GENESTIER Louise SAHUGUET Emilie GB DCEM1 Oncovin (vincristine) Poison du fuseau mitotique (empêche la polymérisation des tubules) Toxicité neurologique périphérique (beaucoup de tubuline dans les axones), constipation Vinblastine, vindésine, vinorelbine (navelbine : NFP) (autres produits) • BEP utilisé dans les tumeurs germinales du testicule : Bléomycine Induit des cassures dans l’ADN Toxicité pulmonaire (fibrose) (EFR-DLCO avant prescription) fièvre, frisson au moment de la perfusion Etoposide, VP16 Agent intercalant (soudures entre les 2 brins) Toxicité digestive, hématologique, Leucémie Aiguë secondaire Antiémétiques puissants : sétron, dérivés des neuroleptiques, corticoïdes, anxiolytique Platine, CDDP, cis-platine Platination de l’ADN (complexe réactif) Toxicité rénale (faire une hydratation importante), neurologique (type paresthésies), auditive (faire audiogramme) Paraplatine ou carboplatine (toxicité rénale moins importante mais toxicité hématologique) Oxaliplatine ou éloxatine (neurologique) utilisé dans le cancer du colon. • FOLFIRI utilisé dans le cancer du colon 5-FU (fluoro-uracile) et acide folinique Anti-métabolite, anti-pyrimidique (uracile)(prend la place de l’uracile) Toxicité cardiaque (spasme coronarien)(attention aux patients coronariens) Capécitabine =5-FU oral Autres anti-pyrimidiques : Cytarabine (Aracytine), Gemcitabine (Gemzar)(utilisé dans le cancer du pancréas) Autres anti-métaboliques agissant sur les bases puriques • Fludarabine (fludara) • 6-mercaptopurine (purinéthol) • Cladribine (leucostatine) • Pentostatine (nipent) Irinotecan (Campto) Inhibiteur de topoisomérase I Toxicité digestive : diarrhée Autres anti-topo I : topotécan (hycamtin) NFP 11 Cancéro cours 4 Dr Guesquières 12/02/08 17-19h GENESTIER Louise SAHUGUET Emilie GB DCEM1 • M’COPA Méthotrexate (immunosuppresseur dans greffes et traitement PR, psoriasis) Anti-métabolite du cycle des folates Toxicité rénale +++ éviter les AINS(mauvaise élimination rénale), hépatique, pulmonaire(pneumopathie allergique) Passe la barrière hémo-méningée donc bon traitement pour les atteintes méningées et cérébrales. Fixation à l’albumine (éviter les benzodiazépines) Dosage du médicament Rescue par l’acide folique Autre anti-métaboliques : raltitrexed (tomudex), Alimta Cyclophosphamide (endoxan) Oncovin (vincristine) Prednisolone (corticoïdes) Adriamycine • PCV pas vu en cours Procabazine ou natulan Agent alkylant Carmustine ou BCNU Nitroso-urée Agents chloroéthylants ou méthylants de l’ADN Lipophile : passe la barrière hémato-encéphalique Toxicité hématologique Autres agents : fotémustine, lomustine Per os : témodal Vincristine • TAC utilisé dans le cancer du sein Taxotère ou docétaxel Poison du fuseau mitotique Empêche la dépolymérisation de la tubuline Hypersensibilité immédiate (corticoïdes) Toxicité hématologique, phanères et ongles, oedèmes Taxol ou paclitaxel, autres produits ayant une toxicité hématologique et neurologique Adriamycine (pose VVC car nécrose cutané empêche pose VVP) Cyclophosphamide 12 Cancéro cours 4 Dr Guesquières 12/02/08 17-19h GENESTIER Louise SAHUGUET Emilie GB DCEM1 PRESCRIPTION DE CHIMIOTHERAPIE : • AVANT COMITE MULTIDISCIPLINAIRE S’intègre dans une stratégie de traitement (néo-adjuvant (=avant chirurgie pour réduire la tumeur), concomitant (radio-chimiothérapie par ex.), adjuvant, métastatique) BILAN PRE-THERAPEUTIQUE Etat du patient Bilan « d’organe » en fonction de la chimiothérapie Ex : Cœur et anthracycline, rein et cis-platine Comment passer la chimiothérapie VVP ou VVC ? • PENDANT LIEU : HJ, hospitalisation conventionnel ? Hydratation, anti-émétique systématique (Zofren, Primpéran, Vogalen, corticoïde (cortancyl, solupred), emand, largactyl) • APRES TOLERANCE IMMEDIATE TOLERANCE SECONDAIRE • Prescriptions de sortie • Anti-émétiques • Facteurs de croissance (Granocyte,Neulastin,…) • Surveillance biologique (iono, créatininémie une fois par semaine, NFP si risque d’aplasie,…) • Consignes d’hydratation, de surveillance • Intégré le médecin traitant +++ (L’informer du type de chimio reçu et des effets attendus possibles) TOLERANCE A PLUS LONG TERME • Rechute et toxicité chronique (cœur, poumon, thyroïde, LA secondaire, infections…) 13