
éjecté qui est relativement faible. L’éjection du VG a été assimilé à un tube dentifrice que l’on
presse.
Examens du cycle cardiaque.
Sur la gauche on a les coupes du ventricules et également ce qui est généré au point de vue
pression, volume, bruits du cœur, signaux électrocardiographiques et les fermetures et
ouvertures des valvules qui dans le VG séparé l’OG du VG et enfin les valvules sigmoïdes
aortiques qui séparent VG et aorte. En abscisse c’est le temps et le cycle cardiaque complet
est de 0,8 seconde c’est à dire une FC légèrement supérieur à 60/min au repos.
A 0,1 s : On est en situation où le ventricule est plein de sang et prêt à se vider de son sang
vers la périphérie.
La systole se décompose en phase de contraction isovolumique et une phase d’éjection.
La phase de contraction isovolumique est précédé d’une dépolarisation ventriculaire qui vue
dans son ensemble est traduit par un complexe QRS. L’activité électrique précède bien sur la
contraction mécanique. A partir de là la pression monte quand le ventricule se contracte car
entre temps la valvule mitrale s’est fermée et en même temps la pression n’est pas suffisante
pour ouvrir les valvules aortiques. Le fait d’avoir fermé la mitrale va provoquer le 1er bruit
cardiaque et au stéthoscope on entendra un bruit sourd régulier prolongé. Ici on est en phase
isovolumétrique mais à un moment la pression augmentant dans le ventricule va dépassé la
pression aortique, à ce moment là la valvule aortique s’ouvre et l’éjection du sang du
ventricule vers l’aorte commence c’est à dire qu’il y a une diminution du volume ventriculaire
et on était partit d’un volume de 120mL et on s’abaisse à 40mL donc le ventricule ne se vide
jamais complètement, il subsiste toujours un volume résiduel. Au point de vue électrique, à la
fin de cette phase il y a une activité électrique : la repolarisation ventriculaire qui est normale
et sans incidence sur la contraction : l’onde T. Au point de vue pression pendant la première
moitié de la phase d’éjection la pression ventriculaire dépasse la pression aortique mais en fin
de cette phase la pression aortique commence à dépasser la pression ventriculaire donc la
valvule sigmoïde aortique se ferme. En bas, la pression dans l’oreillette gauche augmente
légèrement car il y a un remplissage de l’OG à partir des veines pulmonaires. A un moment il
y a donc fermeture des valves aortiques donc il y a le 2ème bruit du cœur (tonalité plus courte
en durée et son est plus aigu donc on parle de POUM/TA) qui marque l’entrée dans la phase
diastolique divisé en différentes phases :
-la relation isovolumique qui veut dire que la pression ventriculaire gauche est devenu
inférieur à la pression aortique mais la pression n’est pas encore assez basse pour ouvrir la
valvule mitrale.
-la phase de remplissage est longue et subdivisé en plusieurs petites périodes : il y a d’abord
la période de remplissage rapide puis il devient plus lent, pendant ce temps il y a silence
électrique, la pression dans l’oreillette gauche dépasse légèrement la pression ventriculaire
gauche donc il y a vidage de l’OG. A la fin de la phase de remplissage il y a une onde P qui
est une onde de dépolarisation auriculaire qui laisse présager la contraction auriculaire gauche
qui est un petit plus de volume : le gain en volume sanguin est faible mais c’est en situation de
repos. C’est différent pour l’effort car la fréquence cardiaque augmente ce qui veut dire que
chacune de ces phases du cycle cardiaque diminue en durée et quand on triple la FC la
ventricule a à peine le temps de se remplir et à ce moment là le contraction auriculaire est la
bienvenue pour assurer un débit cardiaque maximal.
Le 3ème et 4ème bruits sont surajoutés par rapport aux bruits normaux. Ces bruits sont du à des
circonstances pathologies : soit parce que la pression de remplissage est élevée (ventricule
dilaté et ce laisse dilaté) et la compliance de la paroi ventriculaire se réduit et au lieu que le
sang soit propulsé d’une oreillette gauche qui est mole vers un ventricule qui se laisse dilatée,
et bien là le ventricule oppose une résistance à ce flux de sang qui parvient de l’oreillette