EXERCICE 21 : QUESTION 1 x , N0 x 1 , et k * , Nk x x x 1 ... x k 1 1 k 1 x i k ! i 0 k! Donc " x Î ¡ , " k Î ¥ * , Nk (x) est un polynôme de degré k puisque x x 1 ... x k 1 est le produit de k polynômes de degré 1 (N0 , N1 ,..., Nn ) est une famille de fonctions polynômes de degrés distincts deux à deux , elle est donc libre De plus Card (N0 , N1 ,..., N n )= n + 1 = dim ¡ n [x ] : la famille (N0 , N1 ,..., Nn ) est une base de ¡ n [x ] QUESTION 2 2 " a Î ¡ , " (P, Q )Î (¡ n [x ]) " x Î ¡ , D n (a P + Q)(x)= (a P + Q)(x + 1)- (a P + Q)(x) " x Î ¡ , D n (a P + Q)(x)= a P (x + 1)+ Q (x + 1)- a P (x)- Q (x) " x Î ¡ , D n (a P + Q)(x)= a (P(x + 1)- P(x))+ Q(x + 1)- Q(x)= a D n (P)(x)+ D n (Q)(x) Finalement " x Î ¡ , D n (a P + Q)(x)= (a D n (P)+ D n (Q))(x)Þ D n (a P + Q)= a D n (P)+ D n (Q) L’application D n est linéaire " P Î ¡ n [x ], " x Î ¡ P (x + 1) polynôme de degré £ nïü ïý Þ D (P)(x) est un polynôme de degré £ n n P (x) polynôme de degré £ n ïïþ " P Î ¡ n [x], D n (P)Î ¡ n [x ] : D n est un endomorphisme de Î ¡ n [x ] QUESTION 3 x , n N0 x N0 x 1 N0 x 1 1 0 n N0 0 QUESTION 2 " k ³ 1, " x Î ¡ , D n (Nk )(x)= N k (x + 1)- N k (x) " k ³ 1, " x Î ¡ , D n (N k )(x )= 1 ék - 1 êÕ (x + 1 - i )k ! êëi= 0 k- 1 Õ (x i= 0 ù i )ú ú û Posons i = j - 1 dans le second produit, il vient : " k ³ 1, " x Î ¡ , D n (N k )(x)= " k ³ 1, " x Î ¡ , D n (N k )(x)= 1 éêk - 1 Õ (x + 1- j )k ! êëj = 0 k Õ (x j= 1 ù j + 1)ú ú û 1 k- 1 k k- 1 (x - j + 1)éë(x + 1)- (x - k + 1)ùû= Õ (x - j + 1) Õ k ! j= 1 k ! j= 1 Finalment : en posant j = i - 1 1 k- 1 1 ( ) x j 1 = ( ) (x - i )= Nk - 1 (x) ( ) (k - 1)!Õ (k - 1)! Õ j= 1 i= 0 k- 1 - 1 " k ³ 1, " x Î ¡ , D n (Nk )(x)= Soit " k Î ¥ * , D n (Nk )= Nk - 1 QUESTION 3 La matrice de n relativement à la base N0 , N1 ,..., Nn æ0 1 0 çç çç0 0 1 ç est donc ççç O çç çç (0) çç è L L O O 0ö÷ ÷ ÷ 0÷ ÷ ÷ ÷ . M÷ ÷ ÷ ÷ 1÷ ÷ ÷ ÷ 0ø÷ QUESTION 4 Im(D n )= Vect (D n (N0 ), D n (N1 ),..., D n (Nn ))= Vect (D n (N1 ),..., D n (Nn )) , puisque n N0 0 Soit Im(D n )= Vect (N0 , N1 ,..., Nn- 1 ) La famille (N0 , N1 ,..., Nn- 1 ) est génératrice d e Im (D n ) et libre (extraite d’une famille libre) : c’est une base d e Im (D n ) donc dim Im (D n )= n Alors dim Ker (D n )= dim(¡ n [x])- dimIm(D n )= (n + 1)- n = 1 Or N 0 ¹ 0 et N0 Î Ker (D n ) , donc Ker (D n )= Vect (N0 ) QUESTION 5 : Ker (D n )= Vect (N0 )¹ {0}Þ D n est une application non injective or D n est un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension finie, donc D n n’est ni surjective ni bijective QUESTION 6 : n N0 0 j * , nj N0 0 De plus pour tout entier k ³ 1 , D n (Nk )= Nk - 1 Þ D n2 (Nk )= D n (Nk - 1 )= Nk - 2 En réitérant le raisonnement, " j Î §1, k ¨, D nj (N k )= N k - j Par conséquent, D (Nk )= N0 Þ " j Î © « ª k + 1, + ¥ §, D (Nk )= 0 k n j n QUESTION 7 : Comme la famille (N0 , N1 ,..., Nn ) est une base de ¡ n [x ], on a : n " P Î ¡ n [x], $ !(a 0 , a 1 ,..., a n ) tel que P = å a i Ni i= 0 n å On a donc " x Î ¡ , P (x)= a i Ni (x) relation (R) i= 0 n On a P (0)= å a i Ni (0)= a 0 i= 0 En prenant l’image de chaque membre de la relation (R) par l’application D n Chaque polynôme de Newton , excepté N 0 , a pour racine 0 n IL vient : " x Î ¡ , D n ( P)(x)= å n a i D n ( Ni ) (x)= i= 1 å a i Ni- 1 (x) i= 1 n On a alors : D n ( P)(0)= å a i Ni- 1 (0)= a 1 i= 1 En réitérant le raisonnement : D 2n ( P) (0)= a 2 , …, D nn ( P) (0)= a n n Finalement : " P Î ¡ n [x], tel que P = å i= 0 D in (P)(0) Ni EXERCICE 22 : 1. Premier cas : P est le polynôme nul, P aX 1 a est alors également le polynôme nul. Deuxième cas : P est un polynôme de degré d ¥ c’est à dire a 0 ,..., a d ¡ P d a kX k avec a d 0 , alors P aX 1 a d a aX 1 a k k d 1 tel que . k 0 k 0 Le polynôme aX 1 a k k k i a i X i 1 a k i est un polynôme de degré k et de coefficient i 0 d k k k k dominant a k 1 a a k et donc le polynôme P aX 1 a a k aX 1 a est un k k 0 polynôme de degré d et de coefficient dominant a d ad . Dans les deux cas P aX 1 a est un polynôme de même degré que P X , fb o fa P fb P aX 1 a P b aX 1 a 1 b fb o fa P P abX 1 ab fb o fa P fab P fb o f a f ab 2a) P ¡ N 2b) f a est une application de ¡ P, Q ¡ N X dans ¡ N X . X , l ¡ f a l P Q l P Q aX 1 a l P aX 1 a Q aX 1 a f a l P Q l f a P f a Q . L’application f a est linéaire, f a est un endomorphisme de ¡ N X . 2 n En remarquant que P ¡ X , f1 P P 1X 1 1 P X P , on trouve f1 Id ¡ N X . On a f a o f 1 f1 Id ¡ N X et comme f a est un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension n a finie, on peut affirmer que : f a est un automorphisme de ¡ N X avec f a 1 f1 a 2c) Soit la proposition R n :" f a f an " n Initialisation f a 0 Id ¡ N X et f a0 f1 Id ¡ N X , donc R 0 est vraie. Hérédité : pour un n 0 , f a f an . n f f f a n1 a n a o fa fa o fa fa n an Conclusion : n ¥ , f a f an n n 1 , la propriété est héréditaire. EXERCICE 23 : QUESTION 1 Pour f x x n x n : x * 1 x 1 t n 1 xn , g x f t dt x 0 x n 1 0 n 1 x si x 0 : x 0 si x 0 Pour f x * , g x 1 x x 0 x 3 2 si x 0, 1 t 2 x x 3 3 f t dt 2 0 x 1 si x 0, 0 dt 0 x 0 QUESTION 2 x * , x * et g x 1 x f t dt x 0 Effectuons le changement de variable u t (ce changement de variable est légitime puisque la fonction t t est de classe C 1 sur ) du 1 du dt dt On obtient g x x 1 1 x f u ( du ) f u du x 0 x 0 1 x f u dt g x donc g est paire x 0 1 x Si la fonction f est impaire : x * , g x f u dt g x donc g est impaire x 0 Si la fonction f est paire : x QUESTION 3 La fonction f est continue sur * , g x , elle admet donc des primitives sur cet intervalle Soit F l’une d’entre elles x * , g x est dérivable sur F x F 0 1 x 1 f t dt F x F 0 F ' 0 f 0 puisque F x 0 x 0 x x0 donc en 0 La fonction g est continue sur * (comme différence et produit de fonctions continues sur admet une limite finie en 0 : la fonction g est donc prolongeable par continuité en 0 Notons g le prolongement par continuité de la fonction g en 0 * ), elle QUESTION 4 x * , g x F x F 0 , la fonction g est dérivable sur x0 fonctions dérivables sur * * (comme différence et produit de ) x si x 0 On a vu que pour f x : x 0 si x 0 * 2 1 x si x 0, x et , g x f t dt 3 x 0 si x 0, 0 g x si x 0 x , g x 0 si x 0 Pour x 0, g x g 0 2 x 2 donc g non dérivable à droite en 0 donc non x0 3 x 3 x x 0 dérivable en 0 : la fonction g n’est donc pas toujours dérivable en 0 Elle peut l’être puisque Pour f x x 2 : x Pour x 0, * , g x g x si x 0 1 x x2 et x , g x f t dt x 0 3 0 si x 0 g x g 0 x2 x 0 donc g dérivable en 0 x0 3x 3 x0 QUESTION 5 f1 , f 2 C 0 , 2 , montrons que f1 f 2 f1 f 2 1 x 1 x 1 x si x 0, 0 ( f1 f 2 ) t dt 0 ( f1 ) t dt 0 ( f 2 ) t dt x , f1 f 2 x x x x si x 0, ( f1 f 2 ) 0 f1 0 f 2 0 Dans les deux cas, x , f1 f 2 x f1 x f 2 x donc f1 f 2 f1 f 2 L’application est linéaire De plus f C 0 , g C 0 donc est un endomorphisme de C 0 Injectivité de Soit f C 0 f Ker f g 0 x Or g 0 x * * , 1 x x f t dt 0 donc g 0 x 0 f 0 =0 * , f t dt 0 x 0 f 0 =0 , f t dt 0 (Par dérivation et utilisation du théorème initial) x x 0 * , f x 0 * x , f x 0 g 0 , donc g 0 f 0 (la réciproque est immédiate) f 0 =0 Conclusion : f Ker f 0 et l’application est injective Surjectivité On a vu que pour toute fonction f C 0 , f est dérivable sur La fonction x * x 1 C 0 mais n’est pas dérivable en 1, cette fonction ne peut être élément de Im donc non surjective EXERCICE 29 : QUESTION 1 2 " (A = (ai , j ), B = (bi , j ))Î (M n (¡ )) , " a Î ¡ n tr (a A + B)= n å (a ai,i + bi,i )= a å i= 1 n ai ,i + i= 1 å bi ,i = a tr (A)+ tr (B) i= 1 L’application tr est une application linéaire QUESTION 2 2 " (A = (ai , j ), B = (bi , j ))Î (M n (¡ )) , AB = C = (ci , j ) , avec " (i, j )Î §1, n¨ , ci , j = 2 n å ai ,k ´ bk , j k= 1 n tr (AB)= tr (C )= å n ci ,i = i= 1 n å å i= 1 k = 1 n ai ,k bk ,i = n å å bk ,i ai ,k (On peut intervertir les deux sommes car les k = 1 i= 1 bornes de sommation sont fixes c’est-à-dire indépendantes des variables i et k ) tr (AB)= tr (C )= tr (BA) Supposons A et B semblables : $ P Î M n (¡ ) inversible telle que B = P- 1 AP - 1ù - 1 é tr (B)= tr (P- 1 AP)= tr éêëP- 1 (AP)ù ú û= tr êë(AP)P ú û= tr (APP )= tr (A) QUESTION 3 Supposons qu’il existe deux matrices A et B telles que [A, B]= AB - BA = I n , alors tr (AB - BA)= tr (I n )= n Û tr (AB)- tr (BA)= n , car l’application trace est linéaire Comme tr (AB)= tr (BA), on a 0 = n ce qui est impossible puisque n ³ 1 Il n’existe pas deux matrices A et B telles que [A, B ]= I n QUESTION 4 " R Î E, [d , f ](R)(X )= [d o f - f o d ](R)(X )= (d o f )(R)(X )- ( f o d )(R)(X ) ù X )- ( f )éd (R)( ù X )= d (XR (X ))- f (R '(X )) " R Î E, [d , f ](R)(X )= d éëf (R)( û ë û " R Î E, [d , f ](R)(X )= 1R (X )+ XR '(X )- XR '(X )= R (X )Þ [d , f ]= Id E QUESTION 5 Le résultat établi n’est pas en contradiction à la question 3(si E est de dimension n , on ne peut pas trouver deux endomorphismes u et v ayant pou matrices A et B dans une base de E tels que [u, v ]= Id E ) Mais ici l’espace vectoriel E = ¡ [X ]n’est pas de dimension finie