survie qu’accompagnée de séquelles lourdes, incompatibles avec une qualité de vie
acceptables pour le patient
Catégories de soins données en réanimation :
→ Ces soins risquent de passer au second plan dans les services de réa en raison de l’attention
et de la rigueur qu’exige la technicité des autres soins
→ L’usage actuel plus large des thérapeutiques sédatives rend possible un état proche
de l’anesthésie et le ttt de confort parait pouvoir être réduit à celle-ci, associées dans
certains cas à une analgésie
→ En effet, le patient n’éprouve plus de sensation d’asphyxie et de soif. Il en est même
pour les patients qui sont, par le fait même de la maladie, dans un état de coma très prof
DEMARCHE DE LA REFLEXION ETHIQUE EN REANIMATION :
→ La démarche éthique est une réflexion approfondie d’un dilemme qui se pose à un
moment donné. Afin de mener à bien cette réflexion, il est nécessaire de suivre une
méthodologie. Lorsqu’un problème éthique apparaît, il est fondamental de le clarifier
correctement, de le nommer afin que tous les acteurs concernés par ce dilemme partent
sur des bases de réflexion identique
→ Pour exemple, lors d’un arrêt ou d’une limitation de ttt, la question doit se poser quand il
ya échec de la thérapeutique et que les divers examens plaident en faveur d’un arrêt des ttt
curatifs. D’autre part, cette question doit se poser après un délai de réflexion suffisamment
long
→ Par ailleurs, d’autres éléments doivent être pris en compte (ou considérés) tels que les
éléments non médicaux. Ces éléments regroupent tous les renseignements que l’équipe
médicale et paramédicale peut obtenir du patient, de ses proches et des tiers (médecin
traitant…) Ces éléments seront utilisés dans le but de respecter le choix du patient, de
connaître ses souhaits et de s’inquiéter de sa qualité de vie après la réanimation
→ En effet, lors d’un acharnement thérapeutique ou d’une non limitation de ttt, certaines
séquelles graves irréversibles peuvent survenir et créer parfois des difficultés pour
trouver une structure adaptée
→ L’équipe soignante, la famille et l’entourage jouent un rôle crucial dans la réflexion.
En effet, les IDE et AS participent à la réflexion et à la prise de décision. Ils sont responsables
des malades qu’ils prennent en charge et sont reconnus comme des interlocuteurs privilégiés
auprès du patient et des ses proches
→ D’une manière générale, les équipes de réa optent pour cette attitude. Toute fois, il est
important de préciser qu’en fonction des équipes soignantes et des valeurs individuelles de
chacun, le point de vue et le choix des familles peuvent entrer en ligne de compte
DEFINITIONS :
Limitation des traitements :
= décision d’arrêter un ou plusieurs ou tous les ttt jugés déraisonnables, autres que
palliatifs
Limiter ou arrêter des ttt n’est pas une euthanasie (y compris passive) dans la mesure où
l’intention première est le refus d’une obstination déraisonnable
Euthanasie :
On est en droit de parler d’euthanasie en médecine lorsque 3critères sont réunis :
- une situation clinique précaire, insupportable et sans espoir de guérison
- l’intention délibérée de donner la mort
- l’utilisation d’un moyen médical direct pour provoquer la mort
Sédation :