Ce que l’on ne nous dit pas. Ce que l’on n’entend pas. Ce que l’on n’écrit pas et qui pourtant est bien là : Quand le brome est présent, les tribromomethanes sont plus faciles a former. Chaque pays accepte ses propres teneurs en trihalométhane dans leurs eaux potables. Les essais en laboratoire montrent que les trihalométhanes les THM Source Wikipedia : Trihalomethanes (THMs) are chemical compounds in which three of the four hydrogen atoms of methane (CH4) are replaced by halogen atoms. Many trihalomethanes find uses in industry as solvents or refrigerants. THMs are also environmental pollutants, and many are considered carcinogenic. Trihalomethanes with all the same halogen atoms are called haloforms. Non, il ne s’agit des fichiers ≪ thumbnails ≫ de Windows sur votre PC, mais malheureusement de composés organiques nocifs dont la présence est encore trop souvent passée sous silence. En effet, lorsque l'on utilise du chlore, des centaines de sous-produits de désinfection peuvent etre formés. La composition de l'eau détermine quels types de sousproduits de désinfection seront formés. La teneur en Carbone Organique Total (TOC) indique le niveau des prédecesseurs de désinfection et la concentration des sous-produits de désinfection qui seront eventuellement formés. Les sous-produits de désinfection peuvent etre volatils et hydrophobes. Il y a aussi des sous-produits de désinfection non-volatils et hydrophiles, contenant des substances aromatiques et aliphatiques. La plupart des recherches ont été effectuées sur les sousproduits de désinfection chlorés a cause de l'utilisation intensive de chlore en tant que désinfectant de l'eau potable. Que sont les trihalométhanes? Les trihalomethanes (CHX3) furent parmi les premiers sousproduits de désinfection a etre découverts dans l'eau chlorée. Ces substances sont formées durant la désinfection au chlore et la désinfection par des produits chlorés. Les trihalométhanes peuvent etre des trichlorométhanes (chloroforme, CHCl3), des bromures de méthylene (BDCM, CHBrCl2), des chlorures de méethylene (CHBr2Cl) et des tribromométhanes (bromoformes, CHBr3). Bien que ces substances soient composées de méthanes chlores ou bromes, elles ne sont pas formées par la réaction entre le chlore et le méthane. Les substances se forment lors des réactions entre le chlore et la matière organique de l'eau. se forment lors de la réaction entre l'acetone (un sousproduit de l'ozone) et le chlore. L'acetone est immédiatement oxydé en trichloropropanone. Quand la valeur du pH est elevée, l'hydrolyse peut former du chloroforme avec l'acetone. Le mécanisme de réaction est le suivant : CH3COCH3 + HOCl -> CH3COCCl3 CH3COCCl3 + H2O -> CH3COOH + CHCl3 En outre, lorsque le brome est présent, le propanone brome est formé, entrainant la formation de trihalométhanes. Les trihalométhanes sont formes durant les réactions d'hydrolyses de différents sous-produits de désinfection trihalogéniques et de produits de transition, tels que les trihaloacetonnitriles, trihaloacetaldehydes et acides acétiques trihalobromes. Quels sont les effets sur la santé causés par les trihalométhanes? Les trihalométhanes sont suspectes d'endommager le foie, les reins et le systeme nerveux central. En revanche, ils ne sont pas considérés comme cancérigenes. Quelles sont les normes sur les trihalométhanes? Aux Etats-Unis, la norme a été reduite de 100 a 80 μg/L dans l'etape 1 des règles sur les désinfectants et les sousproduits de désinfections. L'OMS a plusieurs normes concernant les trihalomethanes : - Bromure de méthylene (BDCM) - 60 μg/L - Bromoforme - 100 μg/L - Chloroforme - 200 μg/L (OMS, 2001). L’apport en solutions chlorées présente un double avantage : 1. elles désinfectent l’eau et maintiennent l’hygiène 2. elles assurent, en permanence, la proprete des conduites et des filtres. Cependant, le chlore, en raison de sa réactivité élevée, peut également réagir avec des substances organiques humaines et notamment celles contenues dans la sueur, les squames et même l’urine ! Le résultat? Les composés résultants constituent alors de nouveaux composés, souvent nocifs, dont les plus connus et les plus répandus sont : le chloroforme et les chloramines. Le chloroforme Principes de production La chloration du méthane et la chloration du chlorure de méthyle produit par réaction du méthanol avec l'acide chlorhydrique sont les deux méthodes habituelles de production du chloroforme. Elles mettent en jeu les réactions successives suivantes : CH4 + Cl2 -> CH3Cl + HCl CH3Cl + Cl2 -> CH2Cl2 +HCl CH2Cl2 + Cl2 -> CHCl3 + HCl Le chloroforme (CHCl3) est obtenu en mélange avec les composés chlorés CH3Cl et CH2Cl2 résultant des réactions précédentes. Toxicologie La pénétration du chloroforme dans l'organisme se fait principalement par voie pulmonaire, et dans une moindre mesure, par voie orale et cutanée. L'absorption pulmonaire de ce composé dépend de la concentration dans l'air inhalé, de la durée d'exposition, du coefficient de partage sang/air et du taux de ventilation (ATSDR, 1998). Aucune étude, menée chez l'homme ou l'animal, ne permet à l'heure actuelle de déterminer le taux d'absorption pulmonaire du chloroforme (ATSDR, 1998). Par voie orale chez l'homme, il a été montré que quasiment 100 % du chloroforme ingéré était absorbé au niveau du tractus gastro-intestinal (Fry et al., 1972). L'absorption du chloroforme par voie cutanée chez l'homme a été estimée à 8,2 % lorsque ce composé est en solution dans l'eau et à 1,7 % lorsque le chloroforme est dans l'éthanol (Dick et al., 1995). Une fois absorbé, le chloroforme, de par son caractère lipophile, se retrouve préférentiellement dans les tissus à fort taux de lipides tels que la graisse, le cerveau, le foie, et, dans une moindre mesure les reins, les surrénales et le sang (ATSDR, 1998). Environ 50 % du chloroforme est métabolisé en dioxyde de carbone chez l'homme (Fry et al., 1972). Un métabolite intermédiaire toxique, le phosgène, est formé dans le foie au cours de ce processus. Une partie du phosgène formé réagit avec l'ammoniac au niveau hépatique pour être détoxiqué en urée. Le chloroforme donne aussi naissance à des radicaux libres, qui sont particulièrement toxiques au niveau des membranes des hépatocytes ou des lipides par stress oxydatif. Le chloroforme est éliminé soit sous forme inchangée, soit sous forme de dioxyde de carbone, par voie pulmonaire et dans une moindre mesure par voie urinaire et fécale (ATSDR, 1998). L'inhalation de fortes concentrations en chloroforme induit principalement une dépression du système nerveux central. A des niveaux d'exposition élevés (40 000 ppm), la mort peut survenir en quelques minutes. Des concentrations comprises entre 1 500 et 30 000 ppm induisent une anesthésie, et des teneurs moins élevées (< 1 500 ppm), provoquent une fatigue, des vertiges et des céphalées. Une sensation d'inconfort peut survenir dès 50 ppm (ATSDR, 1998). - Effets respiratoires : augmentation de la fréquence respiratoire lors de l'induction de l'anesthésie dans 44 % des cas puis dépression respiratoire lors de l'anesthésie profonde et prolongée. - Effets cardiaques : bradycardie (8 % des cas), arythmie (1,5 %), hypotension (27 %). - Effets gastro-intestinaux : nausées et vomissements. - Effets hépatiques et rénaux.