
Voici quelques exemples récents d’avis de l’Afssa :  
 Avis de l’Afssa concernant des fluides pouvant être utilisés dans les installations 
de traitement thermique des eaux destinées à la consommation humaine 
fonctionnant en simple échange  
http://www.afssa.fr/Documents/EAUX2010sa0063.pdf  
http://www.afssa.fr/Documents/EAUX2010sa0061.pdf   
http://www.afssa.fr/Documents/EAUX2010sa0048.pdf  
 Avis de l’Afssa relatif à l’inocuité du module d’ultrafiltration série AC300 utilisé 
pour le traitement de l’eau destinée à la consommation humaine  
http://www.afssa.fr/Documents/EAUX2009sa0219.pdf 
 Avis de l’Afssa relatif à l’nocuité sanitaires des résines échangeuses d’anions ….   
http://www.afssa.fr/Documents/EAUX2009sa0217.pdf  
 
Voici quelques rapports de l’Afssa  
 Lignes directrices pour l’évaluation des échangeurs d’ions utilisés pour le 
traitement d’eau destinée à la consommation humaine – décembre 2009  
http://www.afssa.fr/Documents/EAUX-Ra-Resines.pdf  
 Modalités d’évaluation des fluides caloporteurs pouvant être utilisés dans les 
installation de traitement thermique des eaux destinées à la consommation 
humaine fonctionnant en simple échange – juin 2008  
http://www.afssa.fr/Documents/EAUX-Ra-FluidesCaloporteurs.pdf  
 
 
Avis du PNSE 1  
 
 « La  morbidité  attribuable  aux  différentes  utilisations  et  qualités  des  eaux  de 
consommation  humaine  et  des  eaux  minérales  reste  à  évaluer,  surtout  vis-à-vis  des 
risques  sanitaires  à  moyen  et  à  long  terme.  Cela  concerne  aussi  bien  des  éléments 
minéraux  (fluor,  arsenic)  que  des  mélanges  de  composés  organiques  (sous-produits  de 
désinfection). » 
 
 
Effets sur la santé 
 
Les effets potentiels sur la santé de l’homme dépendraient de la concentration des sous-
produits  de  désinfection  dans  l’eau  mais  également  de  la  durée  et  du  moment 
d’exposition. 
L’organisation mondiale de la santé a déterminé des doses maximales admissibles pour la 
plupart des désinfectants et de leurs sous-produits. 
Des études épidémiologiques ont mis en évidence un risque de cancer de la vessie pour 
des populations exposées à de grandes quantités de chlore et de sous-produits pendant 
de longues périodes de leur vie (Morris et al., 1992). 
Les résultats des études épidémiologiques sur le cancer concordent : elles montrent une 
association  entre  l’exposition  aux  THM  et  le  cancer  de  la  vessie.  Certains  résultats  au 
sujet  du  colon  et  du  rectum  sont  plus  contradictoires.  D’ailleurs  à  ce  sujet,  l’EPA 
(Environmental  Protection  Agency)  a  conclu  qu’à  la  lumière  de  l’ensemble  des  données 
sur  l’épidémiologie  du  cancer,  les  données  sur  l’association  entre  l’exposition  à  l’eau 
potable chlorée et le cancer sont plus probantes dans le cas du cancer de la vessie que 
dans le cas des autres types de cancer. 
L’EPA  a  également  reconnu  que  l’existence d’une  relation  causale  entre  l’exposition  à 
l’eau  potable  chlorée  et  le  cancer  de  la  vessie  n’a  pas  encore  été  établie  de  façon 
concluante  dans  des  études  épidémiologiques,  mais  a  conclu  que  l’hypothèse  d’une 
relation causale possible est étayée par des données toxicologiques et épidémiologiques. 
Les études de Kurokawa et al. (1990 et 1996) administrant par voie orale une solution de 
bromate  de  potassium  à  des  rats  et  des  souris  ont  permis  de  mettre  en  évidence 
l’apparition  de  tumeurs  rénales  à  des  concentrations  différentes  selon  la  sensibilité  des 
espèces. Les résultats de génotoxicité sont contradictoires. Cependant, ces résultats ont