Le concept de confiance a largement été étudié dans divers domaines comme la
psychologie, la sociologie, l’économie, et ce n’est que bien plus tard que le marketing va s’y
intéresser. La confiance n’a pas de définition générale, celle-ci varie en fonction du domaine
d’étude et de la façon d’envisager la croyance.
Les applications de ce concept se sont surtout multipliées dans le champ des échanges
interentreprises tels que les problématiques de vente et de négociation, et problématique de
canaux (relations client-fournisseurs, interentreprises ou interorganisations …).
Le marketing s’est longtemps contenté de considérer les échanges commerciaux dans une
logique de transaction entre un vendeur et un client , négligeant souvent l’aspect relationnel
de leur comportement.
Pourtant, il s’est avéré après maintes recherches sur le sujet que la confiance pouvait
être étendue au marketing relationnel, mais dans ce contexte la définition de la confiance et sa
maîtrise demeurent à ce jour incertaines.
Au regard des différentes recherches existantes sur le concept de confiance, il ressort aussi
que celle-ci facilite les échanges et permet la création de relations durables entre partenaires.
Pourtant les bouleversements qui apparaissent dans l’économie européenne autant que
mondiale conduisent toutes les entreprises, sans exception pour aucune activité, à accentuer la
mise en place d’échanges reposant sur l’établissement d’une relation à long terme.
Car l’économie étant un système d’échange commercial, il ne peut exister ni se développer
sans une confiance qui agit comme la force qui scelle la relation vendeur-client et qui
influence l’orientation à long terme de cette relation.
Les nombreuses recherches sur le sujet ont fait apparaître un aspect important de la
confiance qui réside dans le mécanisme d’attribution de qualité, de caractéristiques et
d’intentions au partenaire. Ces attributions sont en fait des attentes de résultats positifs d’une
interaction avec un partenaire, cela sous-entend une certaine vulnérabilité vis à vis du
partenaire. (Le consommateur se sent seul face aux géants de l’industrie)