
- les troubles de la santé mentale : 25 %
- les troubles digestifs : 21,3 %
- les troubles neurologiques (céphalées) : 20,6 %
- les autres problèmes (principalement des grossesses pathologiques) : 13,6 %
4. Pénibilité morale majorée en cas de manque de soutien psychologique et de travail
d'équipe
Les pénibilités exprimées dans questions ouvertes par les soignants au niveau national :
la pénibilité morale, le manque de travail en équipe, les inquiétudes sur la qualité des soins, la
pénibilité physique ainsi que les horaires et plannings.
- L’insatisfaction du soutien psychologique reçu au travail concerne 66,1 % de l’ensemble
des soignants et 70,9 % des IDE.
- Seuls 15,1% des soignants déclarent pouvoir discuter des questions psychologiques en
groupe (de parole ou Balint) avec une personne spécialisée
Mais 48,9% ne le peuvent pas alors qu’ils le souhaiteraient. C’est le cas de plus de 51%
des AS et des IDE
- Score d’implication émotionnelle des IDE (national) : 67,4 % (en 2ème après AS : 67,5%)
- La fréquence des troubles de la santé mentale traités (dépression, burnout, anxiété,
insomnie) double entre 2-5 ans d’ancienneté et plus de 25 ans
- Le besoin de traitement pour troubles de la santé mentale (dépression, burnout, anxiété,
insomnie) concerne 15 % des soignants
- MBI montre un score élevé, de 33,7 % pour l'échantillon national (en premier : les IDE
avec 34,9 %)
- Dans toutes les tranches d'âge, le score de burnout (MBI) est, plus élevé pour les IDE,
excepté pour la tranche des 45-55 ans.
- Les hommes souffrent plus de Burnout que les femmes
- Le burnout est le plus fréquent chez les soignants des maisons de retraite et pour
personnes handicapées
- Les soignants qui peuvent débattre de ces questions en détail dans leur service sont 20% à
déclarer des difficultés. Alors que ceux qui ne peuvent pas le faire sont 35,9 % à déclarer
des troubles de leur santé mentale
- Dans les maisons de retraite et hôpitaux locaux, 37% des soignants disent n’avoir jamais
ou rarement le temps de parler aux résidents ou patients. Seule, la psychiatrie comporte
plus de 45% de soignants qui considèrent avoir souvent le temps de parler aux malades
- Les soignants qui peuvent discuter des questions professionnelles en détail dans leur
service sont 8,9% à déclarer prendre des somnifères ou des tranquillisants au moins trois
fois par mois. Alors que ceux qui ne peuvent pas le faire sont 21,2 % à déclarer un tel
usage
- 75% des soignants estiment que leur responsable est conscient de la valeur de leur travail,
89,7% l'estiment de leurs collègues
5. Soucis sur la qualité des soins
- 86% des soignants expriment un sentiment de stress devant le fait de « Ne pas savoir ce
que l’on peut dire sur un patient » et 83% devant le fait de recevoir «des informations
nécessaires trop tardives »
- La crainte de faire des erreurs est déclarée par la grande majorité des soignants. A partir
de 6 ans d’ancienneté cette crainte devient un peu moins fréquente.