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b) Intérêt général (version math sup…)
On considère un « système » au sens large : planète autour du Soleil,
électron autour du noyau, pendule simple ou élastique, circuit (RLC)…
On suppose que ce système possède une énergie potentielle qui est une
fonction à une dimension d’une coordonnée générale ou abscisse X :
Ep(X). On considère aussi que le système est décrit par une position
d’équilibre pour X = 0 où l’on a Ep(X = 0) = 0
Rem : Ces hypothèses définissent ce qu’on appelle les « systèmes
conservatifs ». L’énergie potentielle peut être mécanique (pesanteur,
élastique) ou électrique ou magnétique, ou autre…non étudiée en classe.
Si l’équilibre est stable, l’énergie potentielle doit être minimum. Ce qui se traduit mathématiquement par
et
Une petite perturbation provoquera un petit écart du système par rapport à sa position d’équilibre. Les mathématiciens nous
disent alors que dans un tel cas, la fonction Ep(x) peut s’approximer par :
Ep(X)
Ep(X = 0) + x*
+
0
2
2
2)(
*
2
1
x
dX XEpd
X
c’est ce que l’on appelle le « développement limité de Ep(x) au
voisinage de X = 0 » ou encore « formule de Taylor ».
Dans notre cas précis, Ep(X)
0 + X*0 +
0
2
2
2)(
*
2
1
x
dX XEpd
X
=
avec K =
Cette formule rappelle celle de l’énergie potentielle élastique d’un système « masse-ressort » ou pendule élastique :
Epe =
avec dans ce cas k = cte de raideur du ressort.
Par analogie des équations, nous pourrons modéliser tout système physique faiblement perturbé au voisinage d’une position
d’équilibre stable par un pendule élastique.
A retenir : Au voisinage d’une position d’équilibre ……………………., tout système physique ………………………..…perturbé
peut être modélisé par un pendule élastique ou ……………………………………………..
Rem 1: cette modélisation concerne aussi bien l’échelle cosmologique (modélisation de l’atmosphère terrestre sous l’effet d’une
éruption (Krakatoa 1883), modélisation des masses d’eau sous l’action conjuguée de la Lune et du Soleil (marées) que l’échelle
microscopique (modélisation sous l’effet d’une excitation (rayonnement ou chaleur) du comportement des électrons autour du
noyau, ou des atomes autour de leur position d’équilibre dans une molécule…)
Rem 2: cette modélisation permet d’étudier facilement la résonance des systèmes modélisés, pour le meilleur (instruments de
musique, LASER, IRM en médecine, four à micro-onde, tympan de l’oreille… ) ou pour le pire (pont de Tacoma en haut, machines
tournantes, voitures… )
c) L’équation horaire
Dans le cas du pendule élasique horizontal, nous avions vu en 1ère que l’abscisse X
obéit à l’équation horaire :
X(t) = Xm.cos(
.t+
)
Avec Xm : amplitude des oscillations,
: pulsation propre de l’oscillateur
=
T0 et f0 sont les périodes propres et fréquences propres
Abcisse X = x,
,
, U, I…