Dissert - Quels sont les mécanismes de la crise financière récente

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Thibault Sauvage
Dissertation : Mécanismes de la crise financière 01/04/2009
Dissertation de Macroéconomie
Conférence de M. Fabrice Bittner du 01/04/2009
« Quels sont les mécanismes de la crise financière récente ? »
Introduction ....................................................................................................................................................... 2
I.
Les mécanismes financiers à l’origine de la crise ....................................................................... 2
A.
Les « subprimes », un risque sous-évalué ................................................................................. 2
B.
Le rôle de la politique monétaire américaine.......................................................................... 3
II. La transformation en crise systémique .......................................................................................... 4
A.
Une crise de liquidité ........................................................................................................................ 4
B.
La contagion mondiale ..................................................................................................................... 5
C.
L’intervention des banques centrales ........................................................................................ 6
III.
2008, l’aggravation de la crise ....................................................................................................... 6
A.
Automne 2008, aggravation de la crise financière ................................................................ 6
B.
L’impact sur l’économie réelle, la crise économique ............................................................ 7
Conclusion .......................................................................................................................................................... 8
Sources ................................................................................................................................................................ 9
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Thibault Sauvage
Dissertation : Mécanismes de la crise financière 01/04/2009
Introduction
Le terme crise financière est relativement large et englobe à la fois les crises
bancaires et les crises boursières, elle peut donc consister en une situation où les
banques sont en manque de liquidités pour rembourser leurs créanciers ou bien dans
une situation d’éclatement de bulle spéculative suite à une crise de confiance. Nous en
connaissons actuellement une d’une gravité rarement atteinte dans laquelle ces deux
situations ont été rencontrées. Cette crise financière puis économique s’est en effet
déroulée en plusieurs phases. Elle s’est d’abord développée sur un marché, puis chez les
banques avant de se propager aux différents marchés mondiaux et à l’économie réelle.
Si les crises sont parties intégrante du capitalisme et ont lieu de façon cyclique, elles
sont en générale capable de s’éteindre seules. C’est le principe même du libéralisme
économique, politique largement mise en avant ces dernières années, et dans laquelle le
principe d’autorégulation forme la base. Or ce système a montré aujourd’hui ses limites.
I. Les mécanismes financiers à l’origine de la crise
Certains économistes estiment la date des premiers symptômes de la crise financière
à mars 2007. C’est cependant durant le milieu de l’été 2007 que l’on a véritablement
parlé de « crise ». Celle-ci est due à plusieurs éléments déclencheurs. On a bien sûr tous
entendu parler de la fameuse « crise des subprimes » liée à la chute du marché
immobilier américain. Mais ces mécanismes qui seront explicités dans la suite ne
peuvent être les seuls responsables de la crise financière récente. Nous tenterons
d’expliquer l’impact de certains autres éléments.
A. Les « subprimes », un risque sous-évalué
Les subprimes sont des prêts immobiliers, à taux variables et intérêts élevés,
accordés aux Etats-Unis à des ménages aux revenus modestes. Dans le cas où ces
ménages n’auraient plus les moyens de rembourser leurs crédits, la maison acheté avec
serait saisie par la banque. Ces crédits sont donc en théorie sûr pour les banques, tant
que les prix de l’immobilier sont augmentation régulière, malgré le risque de solvabilité
des emprunteurs. Ce type de crédit a eu un tel succès qu’il représentait 24% des
nouveaux crédits immobilier octroyés en 2006. C’est pourquoi le taux d’endettement des
ménages américains était devenu largement supérieur à celui des ménages européens.
Ces prêts ont été octroyés par des courtiers qui n’étaient pas des banques, donc
non soumis à la même réglementation et surveillance qu’elles. C’est pourquoi, dans un
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environnement où les investisseurs cherchent à maximiser leurs profits, le risque de ces
« subprimes » a été sous-estimé. Leur modèle permettait de réaliser des bénéfices
importants tant que tout allait bien grâce à un fort effet de levier (prêt accordé par unité
de fond propre). Ces agences, aussi appelées « SIV », empruntaient à très court terme et
finançaient des produits structurés à long terme.
Ce système marchait donc très bien et attirait les investisseurs qui recherchaient
des bénéfices élevés jusqu’en 2007. Durant l’été de cette même année, la hausse des taux
directeurs a entrainé une hausse des taux d’intérêts de ces crédits, à tel point que les
ménages n’étaient plus en mesure de les rembourser. Parallèlement, la baisse de la
demande sur le marché de l’immobilier américain a entrainé une chute des prix des
logements. Le nombre de ménages insolvable ayant explosé, les banques se sont
retrouvées avec de nombreux biens immobilier sans avoir la possibilité de les vendre ou
alors à des pris très en deçà des prêts ce qui accentue encore la crise immobilière. Ces
agences de crédits ont donc perdu des sommes importantes et se sont retrouvés sans
liquidités. C’est ce qui a provoqué leurs faillites. Ce système a donc fonctionné tant que
deux hypothèses étaient respectées, la hausse continue du marché de l’immobilier et un
taux directeur bas, hypothèses impossibles à respecter sur le long terme.
B. Le rôle de la politique monétaire américaine
Il ne serait pas juste de rejeter la faute entièrement sur les établissements qui ont
accordés les crédits « subprimes ». Depuis plusieurs années, les Etats-Unis et
notamment la Réserve fédérale américaine (Fed) ont adopté une politique monétaire
trop accommodante. En effet, depuis la crise financière due à l’explosion de la bulle
internet, la Fed avait baissé son taux directeur à 1% et l’a maintenu à ce niveau ce qui
provoqué une création monétaire trop forte et une bulle sur le marché de l’immobilier et
des matières premières. Le gouvernement américain a également encouragé l’accord de
prêts à des ménages en réalité non solvables.
En 2006, le Fed, pour éviter une inflation trop forte, a fait passer son taux directeur
de 1% à 5%. C’est cette mesure qui a provoqué un dégonflement de la bulle sur le
marché de l’immobilier et surtout augmenté le coût des crédits « subprimes » pour les
particuliers les rendant ainsi dans l’incapacité de payer leurs mensualités.
La crise des « subprimes » est donc due, non seulement à une innovation financière
de plus en plus complexe et risquée, mais aussi à une politique monétaire et économique
américaine trop laxiste, qui a prônée le libéralisme et la déréglementation financière et
qui en paye aujourd’hui les conséquences. Mais comment se fait-il que cette crise,
pourtant localisée à un marché, celui de l’immobilier et des crédits immobiliers, soit
parvenue à impactée l’économie mondiale ?
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II. La transformation en crise systémique
En quelques semaines, cette crise s’est propagée à l’ensemble des marchés et
systèmes bancaires mondiaux. Cette crise d’abord locale a été capable d’impacter toute
la planète grâce à l’enchevêtrement des établissements bancaires et des marchés. En
effet des titres contenant des « subprimes » étaient négociés sur tous les marchés
mondiaux.
A. Une crise de liquidité
Ces crédits « subprimes » à risque ont été associés à des crédits sains grâce au
système de la titrisation et négociés sur les marchés financiers. Ces produits structurés
étaient d’une extrême complexité et donc difficile à comprendre pour un investisseur
normal. Ils ont alors fait l’objet d’une notation réalisée par des agences spécialisées. Leur
note a d’abord été élevée puisque la majorité des crédits de chaque produit structuré
étaient sûr et donc fortement demandé sur les marchés, mais lors de la crise des
subprimes et le défaut de ces crédits, leur note a brusquement chuté provoquant un
logique mouvement de défiance vis-à-vis de ces titres. Leurs valeurs ont naturellement
fortement chutés en bourse, mettant en difficultés tous les établissements qui ont
investis dedans. La difficulté à estimer précisément leurs valeurs, et les normes
comptables qui obligent à provisionner fortement ces dépréciations d’actifs, ont aggravé
les bilans de ces établissements financiers.
De plus ces derniers avaient investi massivement dans ces agences de crédits
« subprimes » car elles s’étaient avérées être de véritable mines d’or tant que le marché
de l’immobilier se portait bien. Mais lors de la crise de l’été 2007, les fonds investis ont
perdu pratiquement toute leur valeur, entrainant une importante dépréciation des actifs
de ces banques.
Ceci a provoqué une contagion entre établissements financiers. En effet ils sont
tous reliés entre eux par l’intermédiaire d’accords financiers. Les incertitudes quand à la
possession ou non d’actifs à risque par ces établissement à entrainé une véritable crise
de confiance au sein du système bancaire. Les banques ayant un excédant de capitaux
refusant de prêter de l’argent à celles en manque. Le marché interbancaire est le moyen
traditionnel de financement des banques, celles-ci empruntent en général à échéance de
trois mois et le taux d’intérêt est en moyenne supérieur de 0.15 à 0.20% au taux
directeur de la banque centrale qui est considéré comme le taux sans risque. Cette
différence de taux est appelé prime de risque. Mais la confiance entre banques ayant
disparue, cette différence a explosée passant à plus de 4%. C’est à ce moment là que l’on
parle de crise de liquidité. Ces établissements ne trouvant plus les moyens de financer
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leurs activités et notamment les « SIV », ces véhicules financiers qui empruntaient à
court terme à des taux faibles pour lever des fonds à long terme prêté à des taux plus
élevé dégageant une marge d’intérêt.
Pour se financer, les banques ont alors du vendre massivement leurs actifs, ce qui
a provoqué une chute des valeurs sur les marchés financiers et une crise boursière.
L’effondrement de deux hedge funds de Bear Stearns le 18 juillet 2007 annonce le début
de la crise, mais c’est véritablement le 9 aout 2007, lors de l’annonce du gèle de trois
fonds monétaires dynamique de BNP Paribas que les marchés commencent à chuter. Du
9 au 16 aout, les marchés mondiaux connaissent un retrait brutal (-8.42% pour le
CAC40, -10.3% pour le Nikkei,…). C’est donc à la fois à cause d’un mouvement de
méfiance vis-à-vis des titres financiers et de la vente massive d’actifs des banques que la
crise boursière a été déclenchée.
B. La contagion mondiale
Plusieurs facteurs permettent d’expliquer la contagion de la crise financière
américaine aux marchés mondiaux. D’une par le décloisonnement, correspondant à
l’abolition des frontières entre les différents marchés mais aussi entre les différents
compartiments de ceux-ci (marchés monétaires, financiers, changes,…). D’autre part, et
grâce à ce phénomène, la négociation de titres contenant des subprimes sur les
différents marchés mondiaux. Et enfin, toujours grâce au décloisonnement,
l’investissement massif de banques étrangères comme par exemple la banque française
BNP Paribas ou encore l’allemande IKB, dans ces établissements américains de crédits
« subprimes » très rentables auparavant. Ces établissements ont donc subit de grosses
pertes sur ces placements, impactant ainsi les marchés européens. De plus, la faillite de
plusieurs banques outre-Atlantique, et les difficultés de la première banque française,
ont provoqué une crise de confiance sur les marchés européens, les banques se
soupçonnant comme aux Etats-Unis, d’être contaminées par la crise des subprimes.
Celles-ci refusent donc par précaution de se prêter de l’argent engendrant une crise de
liquidité.
Toutes les banques du monde étant liées par des accords financiers, la crise se
propage très rapidement à travers la planète jusqu’en Asie en l’espace de quelques
semaines durant l’été 2007. De nombreuses banques se sont alors retrouvées, comme
aux Etats-Unis, dans une situation de manque de liquidités, dans l’incapacité à financer
leurs activités et ont été contrainte de vendre leurs actions et obligations. La vente
massive de ces produits financiers dans un cours laps de temps a donc provoqué la
chute brutale des valeurs boursières européennes puis asiatiques.
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C. L’intervention des banques centrales
Afin d’éteindre la crise financière et d’éviter une aggravation de celle-ci dans le cas
où des établissements bancaires feraient faillites, les banques centrales américaine (la
Fed) et européenne (la BCE) ont injecté massivement des liquidités dans le système.
C’est ce que l’on appelle dans le jargon « faire tourner la planche à billet ». Pour cela,
elles ont reprise à leur compte les créances des banques en échange de liquidités. Le
remboursement des créances ira donc directement aux banques centrales. Elles ont ainsi
injecté plus de 300 milliards de dollars dans le circuit monétaire en 2007. L’impact
psychologique étant très important sur les places boursières, un geste fort de la part des
autorités permet de relancer la confiance. Cependant, ce sauvetage n’est pas sans
conséquences sur l’économie. En effet, cette monnaie injectée n’existe pas car elle est
crée de toute pièce par les banques centrales. Il y a donc un risque fort d’inflation si
l’augmentation n’est pas faible et continue.
III. 2008, l’aggravation de la crise
Les mesures prisent par les banques centrales semblent dans un premier temps
avoir fonctionnées, on assiste en effet à une stabilisation des différents marchés
boursiers à partir de la mi-aout 2007 jusqu’à la fin de l’été 2008. Date à laquelle, une
forte dégradation des comptes des banques à lieu, provoquant même la faillite pour
certainnes d’entre elles, comme cela a été le cas d’abord pour Lehman Brothers et Merill
Lynch puis pour d’autres banque européennes et américaines.
A. Automne 2008, aggravation de la crise financière
Comme il l’a été expliqué auparavant, les crédits à risque ont été regroupés avec
d’autres crédits plus ou moins risqués dans des CDO « collaterized debt obligations »
ensuite vendus sur les marchés. Ces regroupements ont donc été en grande partie
rachetés par les banques, particulièrement intéressées par ce genre de titre. Les
emprunteurs ne pouvant plus honorer leurs dettes, ces CDO ont d’un coup perdu
énormément de leur valeur, impactant les comptes de ces banques. Ainsi, les émetteurs
de crédits immobiliers à risque ont transféré le risque de non remboursement aux
établissements financiers. Les pertes pour les banques sont catastrophiques, notamment
certains grands établissements américain comme Merill Lynch sauvé par son rachat par
Bank of America ou encore AIG, le premier assureur américain, sauvé par le
gouvernement.
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Dissertation : Mécanismes de la crise financière 01/04/2009
Lehman Brothers n’a pas eu cette chance, le groupe en faillite a été démantelé
plutôt que d’être sauvé. Il aura servit d’exemple pour les autres établissements
bancaires dans cette crise où la faute leur est attribuée dans leur recherche du profit
maximal, au détriment des risques encourus et en contournant la réglementation
existante. Cependant, ce choix n’a peut être pas été très judicieux puisque cette faillite a
complètement « traumatisé » les marchés, très sensible à un tel impact psychologique.
Les investisseurs on alors complètement fuit les marchés ne sachant pas où réfugier leur
capitaux dans ce climat d’incertitude. S’en est suivit la spectaculaire chute de la bourse
au cours de l’automne 2008. Ainsi durant la semaine du 6 au 10 octobre 2008, le CAC40
a perdu plus de 20% de sa valeur.
Ce qui s’était produit durant l’été 2007 a donc recommencé à la rentré 2008, plus
fortement encore, avec une crise de liquidité accrue et une hausse du taux interbancaire.
Les états ont du nationaliser plusieurs établissement bancaire pour sinon stopper,
atténuer un peu les effets de la crise. On peut alors réellement parler de crise systémique
à la rentrée 2008, car tous les établissements bancaires ont été touchés, on a assisté à
l’effondrement du système financier mondial.
B. L’impact sur l’économie réelle : la crise économique
Une crise économique a commencé début 2008, elle est en partie due à la hausse
du prix des matières premières et fait suite à une croissance de 5 ans non pérenne car
provoquée par un excédent de liquidités. Les Etats-Unis rentrent en récession dès
décembre 2007 et la plupart des pays européens pendant l’année 2008. Mais c’est
surtout la crise financière amorcée en 2007 qui a été un des facteurs déclencheur de
cette crise économique notamment via la crise de liquidité. En effet le resserrement de
l’octroi des crédits aux entreprises a considérablement ralenti le développement
économique et provoqué la faillite de nombreuses sociétés de production. Le
renforcement de la crise financière durant l’automne 2008 l’a encore fortement
accentué.
La baisse des valeurs boursières réduit l’épargne de ceux qui possèdent ces actifs,
et les poussent à épargner d’avantage en réduisant leurs dépenses. De plus, le
ralentissement de l’économie accentue le chômage. Le revenu des personnes étant donc
en baisse, leur consommation l’est également ce qui amplifie encore le ralentissement
économique. L’économie mondiale rentre alors en phase de récession.
Les gouvernements et les banques centrales tentent de réamorcer cette économie
à l’aide de plans de relance. Ceux-ci consistent en général à financer les entreprises qui
ne trouvent pas de crédits auprès des banques, à racheter les actifs à risques, ou encore
à baisser les taux directeurs afin de relancer l’octroi de crédit et du même coup les
investissements.
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Conclusion
On a assisté avec la crise financière récente à une véritable crise systémique. On
peut cependant tirer des conclusions de celle-ci. A trop vouloir encourager le libéralisme
économique, on a montré les limites de celui-ci. La théorie de Keynes, est donc de
nouveau à l’ordre du jour avec le rôle des gouvernements dans la régulation de la
conjoncture. En effet, malgré l’évolution des techniques de communication, il reste
impossible d’obtenir une information parfaite et on reste donc dans l’impossibilité de
valider les hypothèses de l’autorégulation néoclassique. De plus la politique de
dérèglementation amorcée ces dernières années a permis aux établissements financiers
d’innover dans des produits très complexes, impossibles à maitriser pour la majorité des
acteurs, et qui se sont avérés catastrophiques.
Si le système capitaliste a, depuis le temps, fait ses preuves, il parait
indispensable aujourd’hui, au regard des mécanismes de la crise, de le modifier. La
dérèglementation de ces dernières années a été un échec, il semble donc maintenant
indispensable d’encadrer et de surveiller d’avantage les mécanismes du système
financier. C’est ce sur quoi s’accordent en ce moment même les responsables des plus
grandes puissances mondiales.
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Thibault Sauvage
Dissertation : Mécanismes de la crise financière 01/04/2009
Sources
Sites Internet :
Le Monde.fr, « Des subprimes à la chute des Bourses, les mécanismes de la crise
financière », 22 octobre 2008
L’internaute.fr, « Crise financière : Les explications » par Cécile Pelletier, septembre 2008
Wikipedia, « Crise financière de 2007-2009 »
Le Monde.fr, « La revanche de Keynes » par Benoît Hopquin, 1er octobre 2008
Les Echos.fr, « Subprimes : Explications d’une crise » par Marianne Bliman et Julie
Carceller, 26 décembre 2007
Banque de France, « Documents et débats n°2 : La crise financière »
Bibliographie :
Nicolas Bouzou, « Krach financier » Editions Eyrolles
Jacques Généreux, « Economie Politique – Tome 3 Macroéconomie » Edition Hachette
Supérieur
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