Faculté des Sciences Dhar El Mehrez Département de Mathématiques et Informatique Chapitre 4 Espaces topologiques séparés Abdelaziz Kheldouni 0.0.1 § IV.1.Espaces topologiques séparés Espaces de Hausdorff Définition 1 : Soit (X, τX ) un espace topologique. Deux parties A et B de X sont dites topologiquement disjointes si elles admettent des voisinages disjoints. Proposition 2 : Deux parties A et B de X sont topologiquement disjointes si et seulement si il existe un espace topologique Y et une application continue f : X → Y telle que f (A) et f (B) soient topologiquement disjoints. Démonstration : La condition est nécessaire; en effet si A et B sont topologiquement disjoints, on prend Y = X, et f = idX . La condition est suffisante; Soit f : X → Y continue telle que f (A) et f (B) soient topologiquement disjoints. Il va donc exster deux voisinages V ∈ v( f (A) ) et V 0 ∈ v( f (B)) tels que V ∩ V 0 = ∅. Mais comme f´ est continue, f −1 (V ) ∈ v(A) et f −1 (V 0 ) ∈ v(B) , de plus f −1 (V ) ∩ f −1 (V 0 ) = ∅. Définition 3 : Un espace topologique X est dit séparé si deux points distincts de X sont topologiquement disjoints. X séparé est aussi appelé espace de Hausdorff ou bien espace de type T2 . Un espaee topologique X est dit de type T0 si pour tous x et x0 distincts dans X l’un aumoins de ces points possède un voisinage qui ne contient pas l’autre. Par exemple, l’ensemble 1 X = {a, b} muni de la topologie de Sieperski ( cf. exemple (6) § I.2 ) τX = {∅ , {a} , X}. Cet espace est évidement de type T0 , mais il n’est pas de type T2 . Notons qu’un espace de type T2 est à fortiori de type T0 , mais l’inverse est faux. Pour le voir on peut prendre l’exemple précédent , c’est un espace type T0 , qui n’est pas de type T2 . Un espaee topologique X est dit de type T1 (ou accessible) si pour tous x et x0 distincts dans X chacun de ces points possède un voisinage qui ne contient pas l’autre. Par exemple un ensemble X muni de la topologie cofinie ( cf. exemple (7) § I.2 ) On remarquera que X de type T2 ⇒ X de type T1 ⇒ X de type T0 , mais que les implications dans le sens inverse ne sont pas vraies. Par exemple (X = {a, b}, τX = {∅ , {a} , {a, b}}) est un espace topologique de type T0 mais il n’est pas de type T1 , et l’espace X∞ muni de la topologie cofinie est de type T1 mais non de type T2 . Remarque : Toute topologie plus fine qu’une topologie séparée est séparée. Proposition 4 : Pour tout espace topologique X les propriétés suivantes sont équivalentes: 1) X est séparé 2) Pour tout x ∈ X, l’intersection de tous les voisinages fermés de x est le singleton {x} 3) La diagonale ∆ de X × X est fermée. Démonstration : (1) ⇒ (2) : On a déja {x} ⊂ ∩ V ; montrons l’inclusion inverse. Soit V ∈v(x) y = 6 x, il existe deux voisinages ouverts V ∈ v(x) et V 0 ∈ v(y) tels que V ∩ V 0 = ∅; donc 0 0 V ⊂ {V et alors {V est un voisinage fermé de x qui ne contient pas y ; d’où y ∈ / ∩ V. Ainsi V ∈v(x) ∩ V {{x} ⊂ {V ∈v(x) . (2) ⇒ (3) : Soit (x, y) ∈ / ∆ i.e x 6= y, il existe donc V ∈ v(x) et V 0 ∈ v(y) tels que y ∈ / V. V. ∆ ce qui donne un voisinage élémentaire V × { de (x, y) contenu dans { ; ce dernier est donc ouvert, i.e ∆ est fermée. (3) ⇒ (1) : Soit x et y deux points distincts, (x, y) ∈ {∆ qui est ouvert, donc il existe deux voisinages θ ∈ v(x) et ω ∈ v(y) tels que θ × ω ⊂ {∆ qui entraine que θ ∩ ω = ∅. Remarque :1) Dans un espace séparé, tout singleton est fermé. La réciproque n’est pas vraie, prendre par exemple un espace muni de la topologie cofinie. Si l’ensemble X est fini, la seule topologie séparée sur X est la topologie discrète. Il découle de cette remarque que dans un espace séparé, toute partie finie est fermée. 2) Si X est séparé, et A ⊂ X, alors a ∈ acc(A) ⇔ ∀ V ∈ v(a) , V ∩ A est infini. La condition est évidement nécessaire. Montrons qu’elle est suffisante. Supposons qu’il existe un V ∈ v(a) ◦ tel que V ∩ A soit fini, alors V ∩ A\{a} est fini dans X qui est séparé, donc c’est un fermé 3) L’image continue d’un espace séparé n’est pas toujours séparée. Pour s’en convaincre il suffit de considérer l’identité de R muni de la topologie euclidienne sur R muni de la topologie grossière. Proposition 6 : Si pour tous points distincts x et x0 ∈ X il existe une application continue f de X dans un espace séparé Y telle que f (x) = 6 f (x0 ) , alors X est séparé ( f et Y pouvant 0 dépendre de x et x ). 2 Démonstration : Comme x 6= x0 les singletons {x} et {x0 } sont topologiquement disjoints, le résultat découle alors de la proposition 1. On déduit immédiatement que tout sous-espace d’un espace séparé est séparé, et que la séparation est une propriété topologique. Proposition 7 : L’espace produit X = ΠXi est séparé si et seulement si pour tout i , Xi est séparé. Démonstration : chaque Xi est homéomorphe à un sous-espace de X ; donc la séparation de X entraine celle des Xi . Inversement si tous les Xi sont séparés, et si x et y sont deux points distincts de X, il va exister un indice i pour lequel pri : X → Xi vérifie pri (x) 6= pri (y) donc grâce à la proposition 6 X est séparé. Si f et g sont deux applications continues d’un espace topologique X dans un espace topologique séparé Y alors l’ensemble A = {x ∈ X / f (x) = g(x)} est un fermé de X. Ceci découle du fait que A n’est rien d’autre que l’image réciproque de la diagonale ∆ de Y × Y par l’application continue h : X → Y × Y qui à x associe (f (x), g(x)). Si maintenant les deux apllications f et g coincident sur une partie D dense dans X, alors elles coincident partout. En effet, l’ensemble E = {x ∈ X / f (x) = g(x)} est un fermé de X contenant B donc X = B ⊂ E d’où E = X. Corollaire 8 : Le graphe d’une application continue d’un espace topologique X dans un espace séparé.Y est fermé Démonstration : Le graphe de f est Gr(f ) = {(x, y) ∈ X × Y / ϕ(x, y) = ψ(x, y)} où ϕ et ψ sont deux applications de X × Y → Y définies par ϕ(x, y) = y et ψ(x, y) = f (x) qui sont continues 0.0.2 § IV.2.Espaces réguliers Proposition 1 : Soit X un espace topologique; les assertions suivantes sont équivalentes i) Pour tout fermé F et pour tout x ∈ / F , on a {x} et F sont topologiquement disjoints. ii) Pour tout fermé F et pour tout x ∈ / F , il existe V ∈ v(x) tel que V ∩ F = ∅. iii) Pour tout x ∈ X, l’ensemble des voisinages fermés de x est un système fondamental de voisinages de x. Démonstration : (i) ⇒ (ii) {x} et F sont topologiquement disjoints; donc il existe un ouvert 0 O contenant x et un ouvert O0 contenat F tels que O ∩ O0 = ∅, et alors x ∈ O ⊂ {O (qui est 0 fermé) donc O ⊂ {O et on a O ∩ F = ∅. (ii) ⇒ (iii) Soit V ∈ v(x) il existe donc θ ∈ τX tel que x ∈ θ ⊂ V ; et alors x ∈ / F := {θ donc d’aprés (ii) il existe ω ∈ v(x) tel que ω ∩ F = ∅ ce qui entraine que ω ⊂ θ ⊂ V . (iii) ⇒ (i) Soit F un fermé, et x ∈ / F , i.e x ∈ {F qui est ouvert, donc il existe un voisinage V ∈ v(x) tel que V ⊂ {F ce qui revient à dire que F ⊂ {V ouvert. Donc {V ∈ v(x) et on a : V ∩ {V ⊂ V ∩ {V = ∅. 3 Définition 2 : Un espace topologique séparé qui vérifie en plus l’une des assertions équivalentes de la proposition ci-desuus est appelé espace régulier. Exemples : 1) un espace discret est régulier car tout singleton {x} est un système fondamental de voisinages fermé de x. 2) L’espace R est un espace régulier car tout voisinage de x contient des fermés du type [x − ε, x + ε]. Notons qu’il y a des espaces séparés qui ne sont pas réguliers; par exemple : L’ensemble R muni de la topologie τ admettant pour base l’ensemble des intervalles ouverts et les traces sur Q de ces intervalles. (R, τ ) est séparé car τ est plus fine que la topologie euclidienne, mais (R, τ ) n’est pas régulier du fait que 0 et {Q ne sont pas topologiquement disjoints. De cet exemple on déduit aussi qu’une topologie plus fine qu’une topologie régulière n’est pas nécessairement régulière. Proposition 3 : - Un sous-espace topologique d’un espace régulier est régulier. - La régularité des espaces est une propriété topologique - Un espace topologique produit X = ΠXi est régulier si et seulement si Xi est régulier pour tout i. Démonstration : 1) Soient X un espace régulier, et A un sous-espace de X, A est séparé car X l’est. Si maintenant a ∈ A et F un fermé de A ne contenant pas a, F est de la forme A ∩ Φ où Φ est un fermé de X qui ne contient pas bien sur a. Comme X est régulier, il va exister un voisinage V ∈ v(a) , et V 0 ∈ v(Φ) tels que V ∩ V 0 = ∅. on prend alors ω = V ∩ A qui est un voisinage de a dans A et ω 0 = V 0 ∩ A qui est un voisinage de F dans A; ils vérifient ω ∩ ω 0 = ∅. Donc A est régulier. 2) Soit f : X → Y un homéomorphisme d’un espace régulier X sur un espace topologique Y . L’espace Y est séparé car X l’est. De plus si y ∈ Y et F un fermé de Y ne contenant pas y, alors f −1 (F ) est un fermé de X qui ne contient pas f −1 (y) ; comme X est régulier, il existe un voisinage V ∈ v(f −1 (y)) , et V 0 ∈ v(f −1 (F )) tels que V ∩ V 0 = ∅; cependant, f (V ) ∈ v(y) et f (V 0 ) ∈ v(F ) sont des voisinages disjoints de y et F respectivement. 3) Si por tout i, Xi est régulier alors X = ΠXi est séparé, et pour tout x ∈ X, et pour tout V ∈ v(x), il existe ω = Πθi avec θi = Xi sauf pour i ∈ J, une partie finie de I, tel que x ∈ ω ⊂ V . Pour tout j ∈ J, θj ∈ v(xj ) dans Xj qui est régulier donc il existe un voisinage Wj ∈ v(xj ) tel que Wj ⊂ θj et alors ΠWj × ΠXi est un voisinage élémentaire fermé contenu dans V . Réciproquement, ∀ i, Xi est homéomorphe à un sous-espace de X qui est régulier, il donc est régulier. 0.0.3 § IV.3.Espaces normaus Soit X un espace topologique, les assertions suivantes sont équivalentes: 1) Deux fermés disjoints de X sont toplogiquement disjoints. 4 2) Si F1 et F2 sont deux fermés disjoints de X alors il existe un ouvert U de X contenant F1 tel que U ∩ F2 = ∅ 3) tout fermé admet un système fondamental de voisinages fermés. En effet, (1) ⇒ (2) : soient F1 et F2 deux fermés disjoints de X , il existe deux ouverts U et V disjoints tels que F1 ⊂ U et F2 ⊂ V mais U ⊂ {V qui est fermé, donc U ⊂ {V de plus, U ∩ F2 = ∅. (2) ⇒ (3) : Soit F un fermé de X et U un ouvert contenant F . Les deux fermés F et {U sont disjoints, donc il existe un ouvert ϑ contenant F tel que ϑ ∩ {U = ∅ d’où ϑ ⊂ U . (3) ⇒ (1) : Soient F1 et F2 deux fermés disjoints de X , {F2 est un voisinage ouvert de F1 donc il existe U ∈ v(F1 ) tel que U ⊂ {F2 , donc {U est un voisinage de F2 qui vérifie U ∩ {U ⊂ U ∩ {U = ∅ Définition 1 : Un espace topologique est dit normal ou de type T4 s’il est séparé, et s’il vérifie l’une des conditions équivalentes ci-dessus. Exemples : 1) Un espace topologique discret est normal 2) R est normal 3) Les espaces metriques sont normaux, en effet si A et B sont deux fermé disjoints de l’espace métrique (M, ρ), pour tout point x ∈ A il zxiste Ox ∈ v(x) tel que Ox ∩ B = ∅, donc ρ(x, B) = ρx > 0, de même, pour tout point y ∈ B , ρ(y, A) = ρy > 0. On considère alors les deux ouverts U = ∪ B(x, ρ2x ) et V = ∪ B(y, ρ2y ) , contiennent A et B respectivement, et sont x∈X y∈Y disjoints car si a ∈ U ∩ V , il va exister alors x0 ∈ X et y0 dans Y tels que, ρ(x0 , a) < ρ(y0 , a) < ρ2y on supposera par exemple que ρx0 ≤ ρy0 nous avons ρ(x0 , y0 ) ≤ ρ(x0 , a) + ρ(a, y0 ) < ρx 2 et ρx0 ρy0 + ≤ ρy 0 2 2 ce qui signifiera que x0 ∈ B(y0 , ρy0 ), ce qui est impossible. Remarque : - Tout espace normal est régulier, la réciproque est fausse - La normalité est une propriété topologique - Le produit même fini d’espaces normaux n’est pas toujours normal. - Un sous-espace d’un espace normal n’est pas toujours normal, sauf par exemple s’il est fermé Soient X et X 0 deus espaces toplogiques, et A une partie de X. Une application f : A → X 0 est prolongeable par continuité dans X, s’il existe une application continue fe : X → X 0 telle que la restriction fe |A de fe à A vaut f . Notons que fe peut ne pas exister comme c’est le cas par exemple pour f :]0, +∞[→ R qui à x associe x1 . Et quand elle existe elle n’est pas nécessairement unique. Lemme d’Uryshon : Si A et B sont deux fermés disjoints d’un espace topologique normal (X, τX ), alors il existe une application continue f : X → [0, 1] telle que : f |A = 0 et f |B = 1 Démonstration : Comme A et B́ sont deux fermés dans un espace normal, alors il existe donc un ouvert U contenant A tel que U ∩ B = ∅. 5 Posons D = {m2−n / (m, n) ∈ N2 } l’ensemble des nombres rationels diadiques positifs, et considérons l’application F : D → τX définie comme suit: 4 si t ∈ D , et t > 1 on pose : F (t) = X 4 si t = 1 on pose : F (1) = {B X 4 si t = 0 on pose : F (0) = U , et on définit F (t) = F ( 2m+1 ) := Vn par 4 si t ∈]0, 1[∩D on écrit t sous la forme t = 2m+1 2n 2n récurrence sur n de la façon suivante : ) = F (n) ⊂ F (n + 1) = F ( 2n+2 ) donc les deux fermés F ( 2n ) • Pour n = 1 : on a bien sur F ( 2n 2 2 2 2n F ( 2n+2 ) 2 et { sont disjoints, et comme X est normal il va exister un ouvert V1 ⊃ F ( 2 ) et tel que F ( 2n+2 ) 2 V1 ⊂ { on pose alors F ( 2m+1 ) = V1 2 2m+1 n • Supposons avoir construit F ( 2p−1 ) := Vp−1 on a alors F ( 2p−1 ) ⊂ F ( 2n+1 p−1 ) .Les deux fermés n+1 F ( ) n n F ( 2p−1 )et { 2p−1 sont disjoints, il va donc exister un ouvert Vp ⊃ F ( 2p−1 ) et tel que V1 ⊂ n+1 F ( p−1 ) 2m+1 { 2 .On pose alors F ( 2p ) = Vp . Nous avons ainsi construit une application F : D → τX telle que si t > t0 , F (t0 ) ⊂ F (t). Considérons maitenant l’application f : X → R qui à x associe f (x) = inf{t ∈ D / x ∈ D}. Nous avons - f (X) ⊂ [0, 1] car s’il existe x ∈ X tel que f (x) > 1 alors il existerait un t ∈ D∩]1, f (x)[ et alors x ∈ / F (t) = X; ce qui est absurde. - f |A = 0 car A ⊂ F (0) = U - f |B = 1 car ∀ t ∈ D ∩ [0, 1[ , f (t) ⊂ F (1) = {B X et F (t) = X pour tout t > 1. f est continue, grâce au lemme suivant : Lemme : Soit X un espace topologique. Supposons que pour tout élément t d’un sous-espace dense D de R+ , Ft est un ouvert de X qui vérifie : (a) si t < s alors Ft ⊂ Fs (b) ∪{Ft : t ∈ D} = X alors la fonction x 7−→ inf{t : x ∈ Ft } est continue Corollaire 2 :Soit f une fonction contnue définie sur une partie fermée F d’un espace topologique normal X, et telle que | f (x) |≤ c avec c > 0. Alors il existe une application continue g : X → R telle que : | g(x) |≤ 31 c si x ∈ X | f (x) − g(x) |≤ 23 c si x ∈ F Démonstration : les sous ensembles A = f −1 (] − ∞, − 31 c]) et B = f −1 ([ 13 c, +∞[) sont deux fermés disjoints de X qui est normal, donc d’aprés le lemme d’Uryshon, il existe une application continue g : X → [− 13 c, 13 c] telle que : g(x) = − 31 c si x ∈ A , et g(x) = 31 c si x ∈ B . Nous avons ainsi | g(x) |≤ 13 c pour tout x ∈ X , et | f (x) − g(x) |≤ 23 c , pour tout x ∈ F = (A ∩ F ) ∪ (B ∩ F ) ∪ (f −1 (] − 31 c , 13 c[) ∩ F ). Théorème 3 : Soit X un espace topologique séparé, X est normal si et seulement si Pour tout fermé F de et pour toute application continue f : F → R , f est prolongeable en une fonction continue ef sur X. Si de plus | f (x) |≤ c pour tout x ∈ F , alors | fe(x) |≤ c pour 6 tout x ∈ X. Démonstration : Soit F1 et F2 deux fermés disjoints de X. considérons la fonction f qui vaut 0 sur F1 et 1 sur F2 . Cette fonction est continue sur F1 ∪ F2 car ses restrictions à F1 et F2 sont des constantes. D’où une fonction continue Φ : X → R, continue telle que Φ |F1 ∪F2 = f ; nous avons alors Φ(F1 ) = {0} et Φ(F2 ) = {1} qui sont topologiquement disjoints dans R. Donc F1 et F2 sont topologiquement disjoints. Réciproque : Admise. 7