Carcinose colorectale et mutations RAS, BRAF Diane Goéré Séquence adénomeadénocarcinome Métastases Mutation 17p Cancer Dysplasie bas grade Dysplasie Délétion 18q 21 haut grade DCC Mutation 12p/1p Smad2,4 Epithélium Délétion 5q 21 normal APC KRAS 35-45% p53, p73 Types d’anomalies chromosomiques Gènes 2010 PROLIFERATION CELL RESISTANCE APOPTOSE ANGIOGENESE 30 MHCCR • • • • KRAS* BRAF* PIK3CA* Copies EGFR • R obj 11/30 (37%) • • • • • 0% chez répondeurs • 68,4% chez non répondeurs (p=0,0003) KRASm/t =13 tumeurs (43%) BRAF PIK3CA Copies EGFR *KRAS exon 2 BRAF exons 11 et 15 PIK3CA exons 1,2,9,20 KRAS = 1er FACTEUR PREDICTIF de REPONSE à un TRAITEMENT DANS LE CCRm Lièvre A. al, Cancer Res 2006 Non Sélectionnés 24,4% Quadruple w/t 41,2% De Roock et al. Lancet Oncol62010 Allegra C. al, J Clin Oncol 2016 RAS et BRAF FACTEURS PRONOSTIQUES mCCR Brudvik KW et al, Br J Surg 2015 524 pts => 57 BRAF m/t (11%) Tran B et al, Cancer 2011 RAS et BRAF ET METASTASES EXTRA-HEPATIQUES 193 pts opérés de MHCCR • RASm 18% • PIK3CAm 7% • BRAFm 1% Moins de dissémination hépatique? Maladie plus avancée, non accessible à chirurgie RASm = plus de récidives pulmonaires après hépatectomie Vauthey JN. et al, Ann Surg 2013 1492 spécimens (stade I-IV) Association à quel site métastatique? Lan YT. et al, J Surg Oncol 2015 KRAS m/t : Augmentation du risque de méta extrahépatiques? Lan YT. et al, J Surg Oncol 2015 Extra-hepatic RFS Margonis GA. et al, Cancer 2016 524 pts => 57 BRAF m/t (11%) ➢ Colon droit (68% vs 35%, p<0,001) ➢ MSI (29% vs 9%, p<0,001) BRAF m/t : Augmentation du risque de méta péritonéales? Tran B. et al, Cancer 2011 92 mCRC, BRAFm Contrôle 423 BRAF w/t Féminin Colon droit Peu diff Mucineux Dissémination péritonéale (26% vs 14%, p<0,01) Moins d’atteinte hépatique (41% vs 63%, p<0,01) OS diminuée Yaeger R. et al, Cancer 2014 RAS et BRAF DANS LA CARCINOSE CCR? Suivi médian 6 mois après traitement PM => pas de données survie Guillern SM R. et al, Am J Clin Oncol 20 PC+/BRAFm =11% PC-/BRAFm=2% Sasaki Y. et al, Asian Pac J Cancer Prev 201 Sasaki Y. et al, Asian Pac J Cancer Prev 201 Analyse Gustave Roussy 01/2009-08/2015 153 patients CRS + CHIP 102 statuts mutationnels connus 57 KRAS m/t (59%) 51 statuts mutationnels inconnus 4 BRAF m/t (4%) A Conversano, D Goéré, non publié Tumeur KRAS m/ t (n=57) Tumeur KRAS w/t (n=45) p 24 (42%) 33 (58%) 16 (35%) 29 (65%) 0,50 51,6 ± 10,6 52,2 ± 12,2 0,79 Stade T 1 2 3 4 ns 0 0 34 20 3 1 0 18 23 3 Stade N 0 1 2 Inconnus 12 15 26 4 11 14 16 4 0,16 9,1 ± 6 8,7 ± 7 0,74 Carcinose synchrone 29 (51%) 17 (38%) 0,19 Métastases extrapéritonéales 28 (49%) 15 (33%) 0,11 Sexe M F Age (moy ± sd) PCI (moy ± sd) KRAS m/t (n=57) KRAS w/t (n=45) OS 43,4 [35.4-NA] 55,3 [27.5-NA] DFS 11,2 16 [9.82-13.2] [10.87-19.5] Survie globale après un suivi médian de 28,9 mois (21,8-34,2) L’extension péritonéale (PCI) et la présence de métastases extrapéritonéales étaient les seuls facteurs liés aux survies globale et sans récidive Conclusion La présence d’une mutation KRAS ou BRAF est un facteur de mauvais pronostic chez les patients opérés de métastases hépatiques colorectales. Cet impact n’a pas (encore) été démontré chez les patients opérés de métastases péritonéales. Les patients ayant une mutation KRAS ou BRAF semblent avoir un profil métastatique différent marqué par un tropisme extrahépatique. Les tumeurs BRAF muté semblent disséminer de façon préférentielle au péritoine, ce qui pourrait • faire de cette mutation un facteur de risque de récidive péritonéale à intégrer dans nos arbres décisionnels et • orienter le choix des protocoles de chimiothérapie vers un schéma type FOLFIRINOX. MERCI [email protected]