« Nos techniques maison étaient réalisées sur
le LightCycler® 480 », se rappelle le Pr Merlin.
« En février 2012, nous sommes passés très
facilement sur le cobas z 480. L’analyse
est plus rapide, nous consommons moins
d’échantillons mais, surtout, la procédure
analytique est clef en main et la traçabilité
est prévue. »
« Notre procédure d’accréditation est en
cours. Nous avons un audit prévu par le
Cofrac au printemps 2013 », précise le
docteur Alexandre Harlé, assistant hospi-
talier-universitaire au Centre Alexis Vautrin
et à l’Université de Lorraine. « Le cobas a
sim plifi é les validations de méthode. Il nous
a affranchis de certaines étapes. Avec nos
techniques maison, de portée B, la procédure
est beaucoup plus lourde qu’avec des
techniques de portée A. »
COOPÉRATION POUR LA MÉDECINE
PERSONNALISÉE
Le fait que la branche pharmaceutique du
Groupe Roche (Roche Pharma) propose des
médicaments oncologiques a facilité la tran-
sition vers les nouveaux tests. Les conseillers
scientifi ques biomarqueurs de Roche Pharma
accompagnent les plateformes, en coopéra-
tion étroite avec Roche Diagnostics. « Avoir
un interlocuteur privilégié et pouvoir faire le
lien entre le diagnostic et les médicaments est
très enrichissant », confi rme le Dr Harlé.
« Nous étudions également d’autres mar-
queurs émergents », indique le Pr Merlin,
« comme BRAF ou PIK3CA pour le cancer
colorectal, PIK3CA pour le cancer du sein
et c-KIT pour le mélanome, qui pourraient,
à terme, être intéressants. » Il peut compter
sur Roche qui se donne les moyens d’ac-
compagner les laboratoires dans l’identi-
fi cation de nouveaux marqueurs, souligne
Nathaël Menras : « Le z 480 va évoluer. Nous
prévoyons d’ajouter de nouveaux marqueurs
au portefeuille, le PIK3CA étant annoncé pour
2013. » •
11
LE MAGAZINE D’INFORMATION BIOMÉDICALE DE ROCHE DIAGNOSTICS FRANCE
KRAS ET BRAF :
DES THÉRAPIES CIBLÉES
ASSOCIÉES
Cancer colorectal métastatique:
Le gène KRAS sauvage, non muté,
est une indication pour des traitements
à base d’anticorps monoclonaux dirigés
contre le récepteur du facteur de
croissance épidermique (anti-EGFR).
Mélanome : Le gène BRAF muté
est une indication pour un traitement par
un inhibiteur de BRAF, le vermurafenib. •
ACCRÉDITATION :
LES PORTÉES A ET B
Méthodes de portée A : les méthodes
sont reconnues. Le laboratoire doit uniquement
démontrer qu’il possède les compétences
techniques pour les mettre en œuvre.
Méthodes de portée B : les méthodes sont
adaptées ou développées par le laboratoire.
Elles doivent être validées par le Cofrac.
Cette validation couvre l’exactitude, la linéarité,
la limite de détection, la spécifi cité, l’imprécision
et les interférences. •
« Le cobas a simpli é les validations
de méthode. Il nous a a ranchis
de certaines étapes. »
cobas z 480
Pr Jean-Louis Merlin,
(à droite) responsable de l'Unité
de Biologie des Tumeurs,
et Dr Alexandre Harlé,
assistant hospitalier-universitaire,
Centre Alexis Vautrin
— CHU de Nancy
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