D’apr`es la remarque pr´ec´edente, il existe une matrice S∈ S∗
n(K) telle que
C(P1, . . . , Pr) = S−1tC(P1, . . . , Pr)S.
Consid´erons la matrice T=Q−1S−1tQ−1. Il s’agit d’une matrice sym´etrique
inversible, et on a de plus :
Tt
AT −1=Q−1S−1tQ−1t
Q−1C(P1, . . . , Pr)QtQSQ
=Q−1S−1tQ−1tQ
| {z }
tC(P1, . . . , Pr)tQ−1tQ
| {z }
SQ
=Q−1S−1tC(P1, . . . , Pr)S
| {z }
Q
=Q−1C(P1, . . . , Pr)Q
=A
Ceci conclut la d´emonstration du th´eor`eme 1.
2 Applications
2.1 Produit de deux matrices sym´etriques
Corollaire 1 Toute matrice A∈ Mn(K)s’´ecrit comme le produit de deux
matrices sym´etriques.
La preuve de ce r´esultat est simple, une fois le th´eor`eme 1 d´emontr´e.
En effet, il existe une matrice sym´etrique S∈ S∗
n(K) telle que A=St
AS−1.
Posant T=t
AS−1, il vient A=ST , avec de plus :
tT=tS−1A=S−1A=S−1ST =T,
ie T est sym´etrique.
2.2 Similitude et matrices sym´etriques
Cette section est consacr´ee aux classes de similitude des matrices sym´e-
triques sur Ret C.
Sur R, la situation est bien connue : une matrice Aest diagonalisable sur R
si et seulement si sa classe de similitude contient une matrice sym´etrique.
Sur C, le r´esultat est le suivant :
Corollaire 2 Toute classe de similitude sur Ccontient une matrice sym´e-
trique.
En effet, si A∈ Mn(C), alors il existe une matrice sym´etrique S∈ S∗
n(C)
telle que A=St
AS−1.
Mais S, ´etant complexe sym´etrique et inversible, peut s’´ecrire S=QtQavec
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