b. sa mise en jeu habituelle favorise la croissance transversale de la voûte
palatine ;
c. de même, cet élargissement postérieur permet la croissance alvéolaire
verticale par la suppression de l'interposition des bords linguaux dans les
secteurs latéraux ;
d. la contraction des SG est contemporaine de celle des glosso-hyoïdiens,
"syncinésie favorable", responsable d'un relèvement du "plancher
cutané", témoin indirect de l'élévation du dôme lingual et utile lors de
l'examen clinique de la déglutition ;
e. son image motrice n'est pas constituée dans les béances incisives avec
interposition linguale antérieure, caractéristique de succions pérennisées ;
o Le pharyngo-glosse, l'amygdalo-glosse et le palato-glosse :
a. ont une action proche en élevant la langue en arrière, aidant ainsi le
SG à constituer le dôme lingual.
o 1'hyo-glosse :
a. attire la langue en bas et en arrière ;
b. c'est le muscle du "retrait lingual dynamique" (DEFFEZ), dont la mise
en jeu est simultanée de celle du digastrique lors de la tétée ;
c. sur le plan neurologique, ces muscles appartiennent au système
pharyngo-digestif animé par le IX et le X.
o le transverse :
a. tendu du septum lingual à la muqueuse du bord latéral homologue, il
allonge la langue en l'amincissant ;
b. c'est le "paradoxal allongement par contraction" de COULY ;
c. ceci est favorisé par la bascule volumétrique de la langue (COULY) au
cours de laquelle, la base est tirée par le SG et l'os hyoïde est tiré vers
l'avant par le GH, vers le haut par le SH.
o Le lingual supérieur :
a. impair ;
b. raccourcit la langue.
o Le digastrique :
a. abaisseur et rétropulseur de la mandibule ;
b. évoqué ici, malgré sa double insertion osseuse et bien qu'il ne participe
pas à la masse linguale, mais en raison de son relais hyoïdien et de son
rôle primordial dans la tétée ;
c. en effet, au cours de la succion-déglutition, le digastrique est le muscle
ducteur et le HG, le rétracteur de la langue (avec sa configuration en
gouttière), à partir d'un os hyoïde fixé en rétro-position, par le SH. Le SG
n'y est que régulateur.
- A l'inverse, lors de la déglutition arcades serrées et langue au palais, l'action du SG
est prédominante et celle du digastrique régulatrice, le GH fixant l'os hyoïdien en
avant ;
- De plus, on doit rappeler son innervation motrice par le VII (par un contingent
empruntant la corde du tympan) ce qui rend compte de sa synergie d'action avec les
muscles de la mimique (notamment l'orbiculaire des lèvres) chez le nourrisson
(cf.paragraphe suivant).
II.1.2 Les effecteurs musculaires de l'orifice buccal
o Les orbiculaires des lèvres, innervés par des branches du VII :