o diminution de l’activité des dilatateurs des narines ;
o diminution de la pression sinusienne ;
o position intermédiaire du voile du palais entraînant une tension musculaire
qui se transmet au massif facial et à la base du crâne ;
o par le jeu des effecteurs communs, une perturbation de toutes les fonctions
oro-faciales ;
o ceci en plus de troubles généraux comme la thermorégulation cérébrale,
fréquences des infections, hypotonie musculaire générale, …
- répercussions dento-squelettiques :
o malocclusions antéro-postérieures et transversales en rapport avec la position
de la langue et l’absence de fermeture buccale antérieure, les lèvres étant
relâchées ;
o rotation postérieure de la mandibule avec augmentation de la HEI ;
o diminution du diamètre transversal maxillaire due à la position linguale basse
et absence de stimulation des sinus et de la suture médio-palatine.
- dysfonction => dysposture linguale => malocclusion, rotation postérieure
mandibulaire, diminution du diamètre transversal maxillaire.
IV.3 Troubles de la déglutition
- seul le 1er temps n'est pas réflexe => on peut intervenir ;
- persistance de la déglutition atypique = dysfonction => dysmorphoses.
- succion-déglutition : arcades séparées, langue s’interpose. Participation lèvres et
musculature péri-orale importante ;
- puis maturation neuromusculaire et psychologique, elle devient secondaire ou adulte
;
- déglutition adulte : arcades serrées, lèvres jointes, muscles faciaux au repos, seule la
langue et les sus- et sous-hyoïdiens participent.
- persistance de déglutition primaire <=> dysfonction car retard de maturation sur
les plans :
o neurologique (passage de réflexe à praxies) ;
o proprioceptif (acquisition du schéma corporel à partir duquel le cortex va
constituer ses automatismes). ;
o psychoaffectifs (maîtrise croissante de l’émotivité, augmentation des valeurs
morales et spirituelles, …) ;
o anatomique et fonctionnel (apparition du rempart alvéolaire et des dents).
- elle pourrait être à l’origine de désordres anatomiques qui pour certains auteurs se
limiteraient aux arcades alvéolo-dentaires, et pour d’autres atteindraient l’ensemble du
massif facial (lesquels ???).;
- associées souvent à d’autres désordres : projection antérieure et/ou latérale de langue
au repos, rapports langue – lèvre déséquilibrés, troubles de phonation.
IV.4 Troubles de la mastication
- intensité et forces occlusales en rapport avec intensité et forces musculaires qui sont
un facteur déterminant du type facial.
IV.5 Troubles de la phonation
- articulation des sons met en jeu de nombreux groupes faciaux dont surtout la langue
(point d’appui) mais le temps consacré est insuffisant ;