Chp. 3. Compléments sur les DL
3.1 DL des fonctions trigonométriques
En se souvenant de la formule magique : ei x =cos x+isin x, et du développement de l’exponentielle,
on peut écrire formellement :
ei x =
n
X
k=0
(i x)k
k!+o¡xn¢
et, comme : i2k=(−1)k, et : i2k+1=(−1)ki, en déduire :
cos x=
n
X
k=0
(−1)kx2k
(2k)! +o¡x2n+1¢et : sin x=
n
X
k=0
(−1)kx2k+1
(2k+1)! +o¡x2n+2¢
formules qui se vérifient facilement en calculant les dérivées sucessives du cosinus et du sinus :
cos(2k)(0) =sin(2k+1)(0) =(−1)k, et : sin(2k)(0) =cos(2k+1)(0) =0 (k≥0)
Les développements de tanxet cotan xs’en déduisent en utilisant la règle sur le quotient .
Exemple : tan x=sin x
cos x=x−x3/6 +o¡x3¢
1−x2/2 +o¡x3¢=x+x3
3+o¡x3¢
3.2 DL d’une fonction réciproque
On rappelle que, si fest une fonction réelle strictement monotone d’un intervalle Ide R, voisinage
de 0, sur un intervalle J, nulle en 0, elle admet une fonction réciproque f−1:J7→ I, nulle en 0. Si fest
n-fois dérivable en 0, f−1également, et les deux fonctions admettent alors un DLnen 0. S’il existe bien
une formule donnant la dérivée de f−1en fonction de celle de f:
¡f−1¢0=1
f0◦f−1
le calcul des dérivées sucessives de la fonction réciproque peut s’avérer compliqué :
Exemple : arcsin0x=1
cos(arcsin x)=1
p1−x2, arcsin00 x=x
(1 −x2)3/2 ,...,etc.
Il est alors possible de déterminer le DLnen 0 de f−1par identification, en utilisant l’unicité du DL et
la règle sur la composition.
Exemple : si : arcsin x=a x +b x3+o¡x3¢(arcsin est impair) :
x=arcsin(sin x)=aµx−x3
6+o¡x3¢¶+bµx−x3
6+o¡x3¢¶3
+o¡x3¢
d’où, par identification : a=1 et b=1/6.
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