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iii. Montrer que la loi PYde la variable aléatoire réelle Ys’exprime comme barycentre d’une loi de
probabilité concentrée en un point P1et d’une loi de probabilité absolument continue P2i.e.
PY=α1P1+α2P2
avec α1et α2réels positifs tels que α1+α2=1.
(b) A tout nombre réel x, on associe sa partie décimale frac(x),définie par frac(x)=x−moù mest la
partie entière de xi.e. l’unique entier relatif tel que m≤x<m+1.
i. En admettant que la variable Zégale à la partie décimale de Xest une variable aléatoire réelle
(où Xest la même variable aléatoire que dans la partie (a)), déterminer la loi de probabilité de
Z.
6. Soit Xla variable aléatoire uniforme sur [0,1].
(a) Déterminer la loi de probabilité et les fonctions de répartition des variables Y=X2,Z=√X,
T=e
Xet U=sin(πX).
(b) Pourriez vous énoncer un théorème général pour V=ϕ(X)si ϕest strictement monotone ?
(c) Déterminer l’espérance et la médiane1de Y,Z,Tet U.
(d) On suppose maintenant que Xest une variable uniformément répartie sur [−1,1].Déterminerlaloi
de probabilité de Y=X2.
7. Aiguille de Buffon. On considère un parquet fait de lattes de bois de largeurs det une aiguille de
longueur l<d(par exemple l=d
2). On jette cette aiguille au sol...
(a) Calculer la probabilité pour que l’aiguille tombe a cheval entre deux lattes du parquet.
(b) En déduire une méthode pour estimer πet discutter sur sa validité.
8. Soit Xune variable aléatoire réelle absolument continue de densité fet de fonction de répartition F.
Soit ϕune application de Rdans Rcontinue et dérivable. On admettra que Y=ϕ◦Xest une variable
aléatoire.
(a) Déterminer la fonction de répartition et la densité de Ydans les cas suivants:
i. ϕest strictement croissante.
ii. ϕest strictement décroissante.
(b) Etudier le cas où Xest une variable aléatoire normale réduite et ϕ(x)=x2.CalculerE[Y].
9. Problème de l’U.V. Probabilités et Statistiques de l’examen de Juin 1995. Soit Xune variable
aléatoire réelle, absolument continue définie sur un espace de probabilité (Ω,A,P)et X1,X
2,... ,X
nn
variables aléatoires réelles indépendantes, définies sur (Ω,A,P), de même loi de probabilité que X.On
note Fla fonction de répartition de la variable aléatoire réelle X.
On suppose de plus que ces nvariables aléatoires réelles sont telles que:
∀ω∈Ω,∀i6=j,iet j∈{1,2,...n}alors Xi(ω)6=Xj(ω)
On note Snle groupe des permutations de l’ensemble {1,2,...n}.
(a) Montrer que si ω∈Ω, il existe une unique permutation p(ω,.)telle que
Xp(ω,1)(ω)<X
p(ω,2)(ω)<···<X
p(ω,n)(ω)(1)
On définit alors une application p:Ω−→ Sntelle que (1) soit réalisé quelque soit ω∈Ω.
(b) Montrer que
∀σ0∈Snp−1({σ0})=©ω∈Ω,Xσ0(1)(ω)<X
σ0(2)(ω)<···<X
σ0(n)(ω)ª
En déduire que l’application pest mesurable.
1Une valeur médiane d’une v.a.r. Xest par définition un réel αtel que P{X<α}≤1
2≤P{X>α}.