PCSI2
N.Véron-LMB-dec 2013
Conséquence : Pour tester si un nombre est premier, il suffit de tester s’il est divisible par tous
les nombres premiers inférieurs à sa racine carrée.
Avec Python : Une fonction naïve à appliquer à n ≥ 3
def est_premier(n):
”””test de primalité de n”””
from math import sqrt
if n%2==0:
return False
for i in range (3,int(sqrt(n)+1),2)
if n%i==0:
return False
return True
Premiers=[2]+[i in range(3,101) if est_premier(i)==True]
print(Premiers) #Affiche la liste des premiers inférieurs à 100.
Proposition 10.3 : L'ensemble des nombres premiers est infini
Démo (Euclide): Par l'absurde.
On suppose = {p1,...pn}
On pose N = p1...pn + 1
N admet un diviseur premier p = pi avec 1in.
On a N - p1....pn = 1 or pi divise N et divise p1...pn donc pi divise 1 ce qui est absurde.
Théorème fondamental de l'arithmétique: Tout entier n2 s'écrit de manière unique à l'ordre
des facteurs près comme produits de nombres premiers
Algorithme de décomposition en nombres premiers : Soit n, n ≥ 2.
n admet un diviseur premier p1. On pose n = n1p1 on a n1.
Si n1 = 1, on s’arrête et n est premier.
Sinon n1 est supérieur à 2 donc il admet un diviseur premier p2, on pose n1 = p2n2.
On a 1 n2 < n1
Si n2 = 1, on s’arrête et n = p1p2
Sinon on réitère le processus tant que le quotient nk obtenu est différent de 1.
La suite des quotients est strictement décroissante dans [1,n] et donc il existe un entier p tel
que np = 1 et cet algorithme se termine
principe de descente infinie.
Le regroupement des facteurs premier égaux donne alors : n = p1a1p2a2…pkak
1.4 Division euclidienne, congruences
Def: Pour couple (a,b) de x*, il existe un unique couple (q,r) de ², vérifiant
a = bq+r et 0 ≤ r < b.
On dit que q est le quotient et b le reste dans la division euclidienne de a par b.
Attention: La condition 0 ≤ r < b est indispensable.
Le reste ne peut donc prendre que b valeurs dans [0, b-1]
Def : Soit a, a ≥ 2. On dit que n est congru à p modulo n et on note n p [a] lorsque n et p ont
le même reste dans la division euclidienne par b.
Caractérisations : np[a] (n-p) multiple de a k, n = p + ka
Proposition 10.4 : Pour tout entier a ≥ 2, n p [a] est une relation d’équivalence sur
Dans la pratique: Pour démontrer une propriété portant sur n, on peut faire une disjonction
des cas en raisonnant modulo a.
1.5 PGCD et PPCM