MPSI-Éléments de cours Isométries vectorielles 24 mars 2017 Isométries vectorielles Rédaction incomplète. Version alpha Plan I. Isométries vectorielles d’un espace euclidien . . . . . . . . 1. Matrice d’un endomorphisme dans une base orthonormée . . 2. Conservation du produit scalaire . . . . . . . . . . . 3. Isométrie vectorielle . . . . . . . . . . . . . . . . 4. Matrices orthogonales . . . . . . . . . . . . . . . 5. Orientation - Déterminant . . . . . . . . . . . . . . II. Isométries vectorielle en dimension 2 . . . . . . . . . . . III. Isométries vectorielles en dimension 3 (hors programme) . . . . 1. Produit vectoriel . . . . . . . . . . . . . . . . . 1. Définition du produit vectoriel . . . . . . . . . . . 2. Antisymétrie-bilinéarité . . . . . . . . . . . . . 3. Tournicoter . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4. Expression en coordonnées . . . . . . . . . . . . 5. Double produit vectoriel . . . . . . . . . . . . . 6. Matrice antisymétrique . . . . . . . . . . . . . . 7. Description géométrique . . . . . . . . . . . . . 2. Rotations et rotations-miroirs . . . . . . . . . . . . 3. Classification. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1. Droite stable . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. Élements géométriques d’une matrice orthogonale : pratique 3. Décompositions en réflexions ou retournements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 1 2 2 3 3 3 4 4 4 4 4 4 4 4 4 5 5 5 5 6 Index – – – – – – – – → − − − équation → a ∧→ x = b,4 angle orienté de deux droites, 3 angle orienté de deux vecteurs, 3 automorphisme orthogonal, 2 formule du double produit vectoriel, 4 groupe orthogonal, 2 groupe spécial orthogonal, 2 isométrie vectorielle, 2 – – – – – – – matrice antisymétrique, 4 matrice orthogonale, 3 produit mixte, 4 réflexion, 2 rotation, 3, 5 rotation-miroir, 5 symétrie orthogonale, 2 Les sections II et III reproduisent la définition du produit vectoriel introduit dans le document sur la Géométrie élémentaire de l’espace. I. Isométries vectorielles d’un espace euclidien 1. Matrice d’un endomorphisme dans une base orthonormée Proposition. Soit U = (u1 , · · · , up ) une base orthonormée d’un espace euclidien E dont le produit scalaire est noté (./.), soit f un endomorphisme de E. Pour i et j entre 1 et p, le terme i, j de la matrice de f dans U est (ui /f (uj )) Preuve. Soit A = MatU f , par définition : f (uj ) = p X ak,j uk k=1 En formant le produit scalaire contre ui , comme la base est orthonormée, tous les (uk /uj ) sont nuls sauf pour k = i où le terme vaut 1. On en déduit la formule annoncée. 1 Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Pas d’utilisations commerciale-Partage des Conditions Initiales à l’Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/ Rémy Nicolai C2263 MPSI-Éléments de cours Isométries vectorielles 24 mars 2017 La proposition précédente permet de caractériser les endomorphismes dont la matrice dans une base orthonormée est symétrique. Proposition (hors programme). Soit E un espace euclidien dont le produit scalaire est noté (./.) et f un endomorphisme de E. Les deux propriétés suivantes sont équivalentes : (1) ∀(x, y) ∈ E 2 : (f (x)/y) = (x/f (y)) (2) Pour toute base orthonormée U : Mat f est symétrique U Exemple. Les projections orthogonales vérifient cette propriété. Les affinités orthogonales qui sont des combinaisons linéaires de projections orthogonales la vérifient aussi. Les symétries orthogonales qui sont des affinités particulières la vérifient aussi. En effet, soit p une projection orthogonale sur A. Introduisons la projection orthogonale q sur A⊥ . On a alors : (p(x)/y) = (p(x)/p(y)) + (p(x), q(y)) = (p(x)/p(y)) + (q(x), p(y)) = (x, p(y) {z } | {z } | =0 =0 Exercice traité en classe Eao10 : adjoint d’un endomorphisme, image et noyau, équations linéaires sans solution. 2. Conservation du produit scalaire Dans un espace euclidien E avec un produit scalaire (./.), on dira qu’un endomorphisme f conserve le produit scalaire si et seulement si : ∀(x, y) ∈ E 2 : (f (x)/f (y)) = (y/y) On dira que f conserve la norme si et seulement si : ∀x ∈ E : kf (x)k = kxk p qui conserve le produit scalaire conserve la norme. Réciproquement, Comme kxk = (x/x), tout endomorphisme comme (x/y) = 14 kx + yk2 − kx − yk2 , tout endomorphisme qui conserve la norme conserve le produit scalaire. Remarque. On peut montrer (exercice Eee01 de la feuille sur les espaces euclidiens) que si f est une application quelconque dans un espace euclidien E (elle n’est pas supposée linéaire) la conservation du produit scalaire entraine la linéarité. 3. Isométrie vectorielle Définition. Dans un espace euclidien E, un endomorphisme est une isométrie vectorielle (on dit aussi endomorphisme orthogonal) si et seulement si il conserve le produit scalaire (ou la norme). L’ensemble des endomorphismes orthogonaux est noté O(E). Proposition. L’ensemble des endomorphismes orthogonaux (O(E), ◦) est un sous-groupe du groupe (GL(E), ◦) des automorphismes de E. Preuve. En effet tout f orthogonal est bijectif car son noyau est réduit à {0E } à cause de la conservation de la norme. Il est évident que si f et g sont orthogonaux alors f ◦ g et f −1 conservent le produit scalaire et sont donc orthogonaux. Remarque. Les mots isométrie vectorielle et automorphisme orthogonal sont strictement synonymes. Exemple. Les symétries orthogonales sont des endomorphismes orthogonaux ( en particulier les réflexions : symétries par rapport à un hyperplan). Proposition. Un endomorphisme f de E euclidien est orthogonal si et seulement si l’image par f d’une base orthonormée est une base orthonormée. Preuve. Un sens est évident, l’autre résulte de la bilinéarité du produit scalaire. 2 Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Pas d’utilisations commerciale-Partage des Conditions Initiales à l’Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/ Rémy Nicolai C2263 MPSI-Éléments de cours 4. Isométries vectorielles 24 mars 2017 Matrices orthogonales Définition. Une matrice A à p lignes et p colonnes est dite orthogonale lorsque t AA = Ip Notation. L’ensemble des matrices orthogonales à p lignes et p colonnes est noté Op (R). Remarque. t AA = Ip ⇔ AtA = Ip En effet, lorsque le produit de deux matrices carrées est égal à 1. Le produit des déterminants de ces matrices est aussi égal à 1. Elles sont donc inversibles. En multipliant par l’inverse de l’une, on montre qu’elles sont inverses l’une de l’autre. Ainsi une matrice est orthogonale si et seulement si elle est inversible avec son inverse égale à sa transposée. Proposition. Soit E euclidien de dimension p, soit U une base orthonormée de E et f ∈ L(E). Alors f est une isométrie vectorielle si et seulement si MatU f est orthogonale. Proposition. (Op (R), ×) est un sous-groupe de (GLn (R), ×). On a déjà défini le produit scalaire canonique sur les matrices colonnes : ∀(X, Y ) ∈ Cn,1 (R)2 (X, Y ) → tX Y = (X/Y ) Il permet de caractériser l’orthogonalité d’une matrice par une propriété de ses colonnes. Proposition. Une matrice est orthogonale si et seulement si la famille formée par ses colonnes est orthonormée pour le produit scalaire canonique. Proposition. Soit A une base orthonormée, B une base et P = PAB la matrice de passage. Alors B est une base orthonormée si et seulement si P est orthogonale. Remarque. Dans une formule de changement de base pour un endomorphisme, si les deux bases sont orthonormées, on peut écrire tP au lieu de P −1 . Proposition (hors programme). Soit E euclidien et f ∈ L(E). L’application f est une symétrie orthogonale si et seulement si sa matrice dans une base orthonormée directe est symétrique et orthogonale. Preuve. à compléter 5. Orientation - Déterminant Lorsque l’espace est orienté, comme le déterminant d’une matrice orthogonale directe est égal à 1, le déterminant d’une famille de vecteurs est le même dans n’inporte quelle base orthonormée directe. II. Isométries vectorielle en dimension 2 Forme des matrices de O2+ (R) et O2− (R). O2− (R) est constitué de matrices symétriques. Les éléments de O− (E) sont des réflexions. O2− (R) est isomorphe à U. En particulier il est commutatif. Lorsque E est orienté, la matrice d’un élément de O+ (E) est la même dans n’importe quelle base orthonormée directe. Définition d’une rotation d’angle θ dans un plan orienté. Comment change l’angle si on change l’orientation du plan ? Proposition. Si r est une rotation d’angle θ dans un plan orienté et x un vecteur non nul alors (x/r(x)) = kxk2 cos θ det(x, r(x)) = kxk2 sin θ Preuve. Il existe une base orthonormée directe dont le premier vecteur est x. Dans cette base ... à rédiger... Définition. angle orienté de deux vecteurs à rédiger Définition. angle orienté de deux droites à rédiger 3 Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Pas d’utilisations commerciale-Partage des Conditions Initiales à l’Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/ Rémy Nicolai C2263 MPSI-Éléments de cours III. 1. Isométries vectorielles 24 mars 2017 Isométries vectorielles en dimension 3 (hors programme) Produit vectoriel 1. Définition du produit vectoriel Définition de la fonction ϕx . − − − − Définition. Soit → u et → v deux vecteurs fixés. Il existe un unique vecteur noté → u ∧→ v tel que : − − − − − − − ∀→ w ∈ E : det(→ u,→ v ,→ w ) = (→ u ∧→ v /→ w) Expression des coordonnées dans une base orthonormée directe. − − − − − − Proposition. Soient → u et → v deux vecteurs non coplanaires et α l’angle orienté (→ u,→ v ) dans le plan Vect(→ u,→ v) → − → − orienté autour de u ∧ v . Alors − − − − k→ u ∧→ v k = k→ u kk→ v k sin α Preuve. On considère la bon+ ... à rédiger − − Remarque. On constate donc que si on oriente le plan autour de → u ∧→ v , l’angle orienté a toujours un représentant − − dans [0, π]. On peut se représenter aussi ce résultat de la manière suivante. Le produit vectoriel de → u ∧→ v est → − → − → − → − → − → − → − l’unique vecteur P orthogonal à u et v tel que ( u , v , P ) soit une base directe et que la longueur de P soit l’aire (positive) du parallélogramme construit sur les deux vecteurs. − − Proposition. Soient → u et → v deux vecteurs quelconques. → − → − − − – antisymétrie : u ∧ v = −→ v ∧→ u. – – – bilinéarité → − − − − u ∧→ v est orthogonal à → u et → v. aire et sin − − − − k→ u ∧→ v k = k→ u kk→ v k sin δ où δ est l’écart angulaire entre les deux vecteurs. Le module du produit vectoriel est l’aire du parallélogramme construit sur les vecteurs. → − − − – → u ∧→ v = 0 si et seulement si les vecteurs sont colinéaires. − − − − − − – → u et → v non colinéaires entraine → u,→ v ,→ u ∧→ v base directe de E. → − → − → − → − → − − – ( u , v ) famille orthonormée entraine u , v , u ∧ → v base orthonormée directe de E. Preuve. à compléter 2. Antisymétrie-bilinéarité 3. Tournicoter Dans un produit mixte. 4. Expression en coordonnées 5. Double produit vectoriel Proposition (formule du double produit vectoriel). − − − − − − − − − − − − ∀(→ u,→ v ,→ w ) ∈ E 3 : (→ u ∧→ v)∧→ w = (→ u /→ w )→ v − (→ v /→ w )→ u Preuve. à compléter → − − − − Étude de l’équation → a ∧→ x = b d’inconnue → x. 6. Matrice antisymétrique Si une matrice est antisymétrique, c’est la matrice d’une application ϕx dans une base orthonormée directe. Les coordonnées de x se lisent sur la matrice sans résoudre de système. 7. Description géométrique La restriction de ϕx au plan orthogonal à x est une rotation d’angle (lorsque ce plan est orienté autour de x). 4 Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Pas d’utilisations commerciale-Partage des Conditions Initiales à l’Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/ π 2 composée avec la multiplication par kxk Rémy Nicolai C2263 MPSI-Éléments de cours 2. Isométries vectorielles 24 mars 2017 Rotations et rotations-miroirs Dans ce paragraphe, on définit deux types de tranformations particulières. Proposition. Soit D une droite vectorielle dans un espace euclidien E de dimension 3, soit A le plan orthogonal à D. La projection orthogonale sur D est notée p, celle sur A est notée q. Soit r une rotation de A les applications ( ( E→E E→E x → p(x) + r(q(x)) x → −p(x) + r(q(x)) sont des automorphismes orthogonaux de E appelés respectivement rotation et rotation-miroir (vectorielle) d’axe D. Attention à l’angle ! Il n’est défini que si on oriente le plan perpendiculaire à l’axe autour d’un vecteur particulier de l’axe. Une rotation-miroir n’admet aucun vecteur invariant non nul. Déterminant, matrice , formule particulière pour un vecteur dans le plan perpendiculaire à l’axe. 3. 1. Classification Droite stable Proposition. Pour tout automorphisme orthogonal f d’un espace euclidien de dimension trois, il existe des droites vectorielles stables. Lorsque f n’est pas une symétrie, il existe une unique droite vectorielle stable et f est une rotation ou une rotation-miroir. Preuve. 1. Existence : première démonstration. L’application λ → det(f − λ Id) est une fonction polynomiale de degré 3 à coefficients réels, elle admet donc au moins une racine réelle d’après le théorème de la valeur intermédiaire. ... 2. Existence : deuxième démonstration. Si f est une symétrie, elle admet des droites stables. Si f n’est pas une symétrie on considère l’endomorphisme 1 f − f −1 2 sa matrice dans une base orthonormée est antisymétrique car la matrice de f −1 est la transposée de la matrice de f . Pour une orientation fixée de E, il existe donc un unique vecteur u tel que 1 ϕu = f − f −1 2 De plus, 2f ◦ ϕu = f 2 − Id ⇒ ker(f 2 − Id) = ker ϕu = Vect(u) E E car f est bijective. On en déduit que (f − IdE ) ◦ (f + IdE ) n’est pas bijective. Cela entraine que l’une des deux n’est pas bijective et il existe donc des droites invariantes. 3. Si f (x) = λx avec x non nul, alors λ vaut 1 ou −1. 4. Unicité. Si f (x) = x ou f (x) = −x alors x ∈ Vect(u) pour le u défini en 2. 5. Classification. On considère Vect(u)⊥ , stable discussion déterminant et restriction. 2. Élements géométriques d’une matrice orthogonale : pratique Remarques. 1. Le cos de l’angle s’obtient en considérant la trace de la matrice qui est la même pour toutes les bases. 2. Lorsque l’axe est orienté par le vecteur u lu dans la partie antisymétrique de la matrice, l’angle a un sinus positif. On peut donc l’exprimer avec un arccos puisque son cos est calculable. 3. Si l’axe est obtenu en résovant une équation, et si v est un vecteur directeur de cet axe. On peut obtenir le signe du sinus de l’angle θ autour de ce vecteur en utilisant det(x, f (x), v) = kq(x)k2 sin θ où q est la projection orthogonale sur Vect(v)⊥ . 4. Les rotations-miroirs n’ont pas de vecteur invariant autre que 0E . 5. Lorsque la matrice est symétrique la nature de la symétrie se lit sur la trace. – pour une réflexion : 1 – pour un retournement : −1 5 Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Pas d’utilisations commerciale-Partage des Conditions Initiales à l’Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/ Rémy Nicolai C2263 MPSI-Éléments de cours 3. Isométries vectorielles 24 mars 2017 Décompositions en réflexions ou retournements En dimension 2. Angle de la rotation r = sD0 ◦ sD lorsque l’on connait l’angle orienté des droites (D, D0 ). Proposition. Toute rotation d’axe Vect(u) est la composée de deux réflexions par rapport à des plans contenant Vect(u). Une de ces réflexions est arbitraire. Démonstration. Considérons un plan H contenant Vect(u). Il existe v formant avec u une base orthogonale de H. Formons sH ◦ f . C’est un élément de O− (E) pour lequel u est invariant. Il ne peut être une rotation-miroir car il contient des points fixes non nuls.C’est donc une réflexion par rapport à un plan H 0 qui contient u. On en déduit : f = sH ◦ s0H Proposition. Toute rotation d’axe Vect(u) est la composée de deux retournements par rapport à des droites orthogonales à Vect(u). Un de ces retournement est arbitraire. Démonstration. Cela résulte de ce que SH est une réflexion si et seulement si −sH est un retournement. Proposition. Si une matrice est symétrique et orthogonale, c’est la matrice d’une symétrie orthogonale dans une base orthonormée. Lorsque la trace est égale à +1 c’est une réflexion, lorsque la trace est égale à −1 c’est un retournement. 6 Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Pas d’utilisations commerciale-Partage des Conditions Initiales à l’Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/ Rémy Nicolai C2263