4En reprenant les relations (A.6), on vérifie que r∝1/E,v∝E1/2
c∝(-E)1/2,ω∝(-E)−3/2et L∝(-E)-1/2,
ce qui donne bien les dépendances en ndemandées, moyennant l’expression finale des niveaux d’énergie :
E(n) = −mK2
2~2
1
n2,(A.9)
et on obtient :
a0=~2/mK , E0=mK2/~2, v0=K/~, ω0=mK2/~3, L0=~.(A.10)
On note que ces constantes sont les valeurs réalisées sur l’orbite de Bohr de n= 1 à l’exception de l’énergie
E0=−2E1.
5a) Dans le système considéré, K=a0E0a la valeur numérique 1, et le choix e= 1 unité de charge impose
à la constante 4π0la valeur numérique 1. L’unité de champ électrique s’écrit alors :
F0=e
4π0a2
0
=m2K3
e~4≈5,14 ×1011 V·m−1,(A.11)
qui est aussi la valeur (colossale) du champ coulombien sur la première orbite de Bohr. L’unité de champ
magnétique s’obtient, via la force de Lorentz, en écrivant :
B0=F0
v0
=m2K2
e~3≈2,35 ×105T(A.12)
b) La valeur numérique de cdans le système d’unités atomique est par définition la valeur numérique du
nombre sans dimension c/v0=~c/K = 1/α ≈137. Comme on doit toujours avoir la relation c−2=0µ0,
on en déduit que dans le système d’unités atomiques, la valeur numérique de µ0est α2.
Nota : Le champ magnétique créé par l’électron sur le noyau est donc environ 104fois inférieur à l’unité de
champ B0.
B La symétrie additionnelle du problème de Kepler-Coulomb
B.I Vecteur de Laplace
1Le vecteur rotation instantané de la base locale liée à l’électron s’écrit #–
Ω=#–
L/mr2, puisque le « moment
d’inertie » de l’électron par rapport à l’origine est simplement mr2. Le résultat demandé en découle.
Autre démonstration : utilisant #–
ur=#–
r /r et dr/dt=#–
ur·d#–
r /dt:
d#–
ur
dt=1
r
d#–
r
dt+d 1/r
dt
#–
r
=1
r
#–
p
m+−1
r2#–
ur·
#–
p
m
#–
r
=1
mr3(r2#–
p−#–
r·#–
p#–
r) = (#–
r∧#–
p)∧#–
r
mr3.
en reconnaissant le développement du double produit vectoriel (#–
r∧#–
p)∧#–
r.
2Dans le résultat général précédant, on identifie la quantité #–
ur/r2. Dans le cas particulier qui nous intéresse,
elle est proportionnelle à la force coulombienne. Il vient :
d#–
ur
dt=
#–
L
m∧-1
K
d#–
p
dt.(B.11)
3Le vecteur #–
Létant normal au plan de la trajectoire, on en déduit que #–
L∧#–
p, de même que #–
ur, sont dans
ce plan, et donc #–
Aaussi. Donc #–
L·
#–
A= 0.
4Le produit #–
r·
#–
Aest le produit de #–
ravec un vecteur constant, et peut donc s’écrire : #–
A· #–
r=rAcos(ϕ), si
l’origine de l’angle ϕest choisie dans la direction de #–
A. Par ailleurs, on peut évaluer :
#–
A · #–
r=1
mK (#–
L∧#–
p)·#–
r+r=−L2
mK +r ,
où l’on a reconnu le produit mixte (#–
L∧#–
p)·#–
r=#–
L·(#–
p∧#–
r) = −
#–
L2.
On en déduit :
r(ϕ) = L2/mK
1− A cos ϕ.(B.12)
Il s’agit, comme attendu, de l’équation polaire d’une ellipse de paramètre P=L2/mK, d’excentricité A,
dont le grand axe est dirigé parallèlement à #–
A.
2