1.2. Combinaisons lin´eaires
D´efinition. Soit (~xi)i∈Iune famille de vecteurs de l’espace vectoriel E. Une
combinaison lin´eaire des vecteurs de cette famille est un vecteur de la forme
~x =PIλi~xio`u λi∈Ket λi= 0 sauf pour un nombre fini de i(si Iest finie,
cette condition est superflue !).
Une ´equation PIλi~xi=~
0 s’appelle une relation lin´eaire. On dit que la relation
lin´eaire est triviale si λi= 0 pour tout i∈I.
1.3. Sous-espaces vectoriels
D´efinition. Soit Eun espace vectoriel sur K. On dit que F⊂Eest un sous-
espace vectoriel de Esi Fest non vide et
(i) Fest stable par l’addition : ~x, ~y ∈F⇒~x +~y ∈F;
(ii) Fest stable par la multiplication scalaire : λ∈K, ~x ∈F⇒λ~x ∈F.
Exemples
Une droite du plan R2passant par l’origine.
Un plan de l’espace R3contenant l’origine.
Kn[X] est un sous-espace vectoriel de K[X].
Proposition. Soit Aune partie d’un espace vectoriel E.
(i) Il existe un plus petit sous-espace vectoriel qui contient A;
(ii) ce sous-espace vectoriel est l’ensemble des combinaisons lin´eaires d’´el´ements
de A.
D´efinition. Le sous-espace vectoriel ci-dessus est appel´e le sous-espace vectoriel
engendr´e par A. On le note vect(A).
2. Applications lin´eaires
2.1. D´efinitions et exemples
D´efinition. Soient E, F des espaces vectoriels sur K. On dit qu’une application
u:E→Fest lin´eaire si
(i) ∀~x, ~y ∈E u(~x +~y) = u(~x) + u(~y);
(ii) ∀λ∈K, ∀~x ∈E u(λ~x) = λu(~x).
Exemple L’int´egrale f7→ Rb
af(x)dx est une application lin´eaire de l’espace
vectoriel Edes fonctions admettant une primitive sur [a, b] `a valeurs dans F=R.
D´efinition. Soient E, F des espaces vectoriels sur K.
(i) Un endomorphisme est une application lin´eaire u:E→E;
(ii) Une forme lin´eaire est une application lin´eaire u:E→K;
(iii) Un isomorphisme est une application lin´eaire bijective u:E→F; si F=E,
on dit que uest un automorphisme.
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