première de couv.pages

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MARIE LE FRANC
UNE VIE ENTRE DEUX RIVES
!
PAR LA COMPAGNIE LA LANGUE DANS L’O
!
Production:
Association les amis de Marie Le Franc
Communauté de Communes de la Presqu’île de Rhuys
Mise en scène - Philippe Curé
!
Jeu - !
Musique - !
Création décor et costumes - Chloé Bressan
Marie Lis Cabrière Dominique Brunier
dominique Schaetzel
Compagnie théâtrale!
28, route de Kercaradec 56730 Saint-Gildas-de-Rhuys - [email protected] - Tel 06 60 12 59 69!
Licence d'entrepreneur N°2-1064701
Marie Le Franc : une vie entre deux rives
Un spectacle poético-théâtro-musical
en mémoire de Marie Le Franc (1879 -1964)
romancière, poètesse bretonne
Notes d'intention
En partenariat avec l’Espace Culturel de l’Hermine à Sarzeau et dans le cadre du
Printemps des Poètes, l’Association des Amis de Marie Le Franc a passé commande à la
Compagnie théâtrale La Langue dans l’O d’un spectacle à l’occasion du 50 ème
anniversaire de la mort de Marie Le Franc.
Ce spectacle aura lieu le 12 mars à 20h30 à l'Hermine.
Ecriture et mise en scène : Philippe Curé
Comédiennes : Chloé Bressan et Marie Lis Cabrières
Composition musicale et violoncelliste : Dominique Brunier
Scénographie et costumes : dominique Schaetzel
Mise en lumière : Sébastien Bonté
Production : La Langue dans l'O
Marie Le Franc, née le 4 octobre 1879 à Sarzeau dans le Morbihan en France et
décédée le 29 décembre 1964 à Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines, était
une écrivaine, poétesse bretonne plus précisément sarzeautine.
Elle a obtenu le prix Femina en 1927 pour Grand-Louis l'innocent et a été faite
chevalier de la légion d'honneur en 1935 et admise comme sociétaire chez les
gens de lettres en 1952.
« Je suis sans cesse en état de voyage....Je n'ai de goût que pour les chemins non tracés,
les buts qui se dérobent au moment où l'on va les atteindre... » écrivait-elle.
Marie Le Franc, poétesse et romancière est toujours restée fidèle à sa terre natale, la
Presqu'île de Rhuys, mais cette « mangeuse d'espace » a choisi le Québec comme terre
d'accueil.
Oscillant entre ses deux patries, elle écrira une œuvre exaltant la nature sauvage et les
hommes qui l’apprivoisent.
Le spectacle :
Au crépuscule de sa vie, Marie Le Franc nous conduit sur les chemins tortueux de son
histoire : l'histoire d'une femme en quête d’humanité, hors des sentiers battus et des lieux
communs.
Sur la scène trois femmes :
Marie Le Franc par Chloé Bressan .
La lectrice par Marie Lis Cabrières
La violoncelliste par Dominique Brunier
Deux espaces scéniques : l'espace de la narration dans lequel nous parle Marie et
l'espace de l'évocation qui, sans être illustratif, se fera l'écho de la narration et dans lequel
évoluent la lectrice et la violoncelliste et où sont projetées quelques photos d'époque
comme autant d'images mentales associées aux souvenirs que l'on évoquent.
La Langue dans l'O. Compagnie théâtrale
28, route de Kercaradec 56730 Saint-Gildas-de-Rhuys [email protected] - Tel 06 60 12 59 69
Licence d'entrepreneur N°2-1064701
L'écriture du spectacle s'appuiera essentiellement sur les écrits de Marie Le Franc ; ses
poèmes, ses romans, ses lettres mais aussi sa biographie.
Elle dit-elle même que ses romans et ses poèmes sont ses seuls enfants. Nous les
rendrons donc témoins de sa vie et de son œuvre.
Marie Le Franc : une vie entre deux rives
Marie Le Franc a toujours été dans la quête d'un ailleurs, dans le désir « d'autre(s) ».
« Aventure ! Il n'y avait pas de mot plus beau, plus vigoureux avec des syllabes larges
comme des ailes » Beaucoup de ses écrits révèlent cette ambivalence entre ses deux
territoires. Dans « Chant canadien », parlant de sa terre d'adoption, elle écrira :
« Grand pays !...Je suis venue à toi à l'heure où s'épuisait la substance de ma jeunesse.
Et, tout de suite, tu m'as jetée à terre, cruellement, tu m'as tenue par le cou sans que je
sache pourquoi. (...)Je n'aimais avant toi que la plaine, la lande et le granit et le linge
humide de mon horizon natal étendu sur les côteaux que la mer a pelés. Je portais en moi
l'amour pesant de ce paysage qui semblait posé dans un seul plateau d'une balance. Tu
mis dans l'autre ta forêt et il y eut équilibre. »
Comparaison aussi entre les gens d'ici et ceux de là-bas.
« Ils étaient beaux à rencontrer sur la route déserte où le froid qui suintait de la terre et de
l'air glissait sur leur carapace. (...)Ils gardaient leur équilibre sur le verglas comme le marin
garde le sien dans un coup de roulis. Eux naviguaient dans la neige qui venait mourir sur
la route en vagues argentées et frémissantes avec le même soupir que la mer. »
La dramaturgie du spectacle reposera donc sur cette tension ainsi que sur son rapport à la
nature qui, dans chacun de ses romans, est un véritable personnage.
Les compositions musicales de la violoncelliste Dominique Brunier et son interprétation en
direct sur la scène seront une autre voix, celle de cette nature à laquelle l'homme
s'affronte et qui le peut, soit en construire l'équilibre ou la force soit le détruire.
« Le premier acte de la vie : vaincre l'incompréhensible engourdissement...
Eve prenait joie à se constituer, à se redresser dans la position verticale, dans le
sens des voiles sur la mer et des végétaux sur le sol dans le sens des hommes qui vont
vers un but et du soleil qui monte »
La Langue dans l'O. Compagnie théâtrale
28, route de Kercaradec 56730 Saint-Gildas-de-Rhuys [email protected] - Tel 06 60 12 59 69
Licence d'entrepreneur N°2-1064701
!
Marie Le Franc : une vie entre deux rives!
« Je suis sans cesse en état de voyage....Je n'ai de goût que pour les chemins non tracés,
les buts qui se dérobent au moment où l'on va les atteindre... »!
Marie Le Franc, poétesse et romancière est toujours restée fidèle à sa terre natale, la
Presqu'île de Rhuys, mais cette « mangeuse d'espace » a choisi le Québec comme terre
d'accueil.!
Oscillant entre ses deux patries, elle écrira une œuvre exaltant la nature sauvage et les
hommes qui l’apprivoisent.!
!
En partenariat avec l’Espace Culturel de l’Hermine et dans le cadre du Printemps des
Poètes, l’Association des Amis de Marie Le Franc a passé commande à la Compagnie La
Langue dans l’O d’un spectacle poético-théâtral à l’occasion du 50 ème anniversaire de la
mort de Marie Le Franc.!
!
Au crépuscule de sa vie, Marie Le Franc nous conduit sur les chemins tortueux de son
histoire : l'histoire d'une femme en quête d’humanité, hors des sentiers battus et des lieux
communs.
La compagnie
La langue dans l’O. est une compagnie théâtrale professionnelle créée en décembre
2012 par Philippe CURE, directeur artistique et metteur en scène.
Elle est implantée dans le Morbihan, dans la presqu’île de Rhuys à Saint-Gildas de
Rhuys.
La Compagnie œuvre pour l’accès de tous aux arts vivants de la scène et aux textes
d’auteurs contemporains à travers des actions de diffusion, de création et de
sensibilisation.
Nous souhaitons faire entendre à tous, les textes de grande qualité poétique qui
s’écrivent aujourd’hui et permettre à chacun d’en rencontrer les auteurs.
La création, la formation et l’éducation artistique sont les axes forts de l’activité de la
Langue dans l’O.
La création et la diffusion :
La Langue dans l’O crée des spectacles pour tous les publics avec une exigence liée à la
qualité des textes qu’elle porte au plateau.
La compagnie est attachée à l’idée de créer et de diffuser également de petites formes
facilement transportables dans des lieux dédiés ou non au spectacle vivant (lieux de
patrimoine, bibliothèques, chemins de randonnée,…) : Pérégrinations théâtrales, lectures
théâtralisées, formes légères techniquement. Ceci afin d'approcher des publics ne
fréquentant pas ou peu les théâtres.
L'équipe artistique
Philippe CURE
Metteur en scène
Né en Aout 1953 à Angoulême
Domicilié à Saint Gildas de Rhuys
Animé d'une irrépressible passion pour le théâtre instillée
dès son plus jeune âge par des professeurs militants de
l'Education Populaire, Philippe CURE a tout d'abord été
tourneur sur métaux, éducateur spécialisé puis instituteur pour terminer sa carrière à
l'Education Nationale comme conseiller pédagogique puis professeur à l'IUFM de
Grenoble.
Parallèlement à cette activité professionnelle assez hétéroclite, il fait des études
universitaires pour devenir titulaire d'une Maitrise en Sciences Economiques et sociales
et d'un Master Professionnel « diffusion de la Culture »
Des « passeurs »,
tels que l'Association Nationale de la Recherche et de l'Action
Théâtrale (ANRAT), des rencontres décisives dans
les Universités d'été et les
conférences accompagnent et amplifient son désir de théâtre et l'incitent à continuer de
développer l'art du comédien dans des stages et ateliers professionnels (Ecole Jacques
Lecoq, Philippe Avron, Stéphane Müh, Franck Zerbib, Marie Clothilde Obrier,..). Il
interprète plusieurs rôles (Don Juan, Argan, M Smirnov,...) avec beaucoup de bonheur
mais décidera finalement de se consacrer principalement à la transmission du théâtre
ainsi qu'à la mise en scène.
Il crée une première compagnie de jeunes de 10 à 16 ans en 1992 puis la Compagnie « A
fond de Cale » avec laquelle il crée la litanie du coup de la foudre (Jacques Rebotier), Les
diablogues (de Dubillard), Clap puis un riche 3 pauvres ( De Louis Calaferte), Ma Solange
comment t'écrire mon désastre (de Noëlle Renaude), Les pas perdus (de Denise Bonal)
En 2008 il crée également Histoires d'hommes (de Xavier Duringer ) pour théâtre
d’appartement, avec 2 comédiennes
Il anime également de nombreux stages consacrés au théâtre et à la formation des
enseignants autour de l'éducation artistique à l'école.
En janvier 2004, Philippe CURE crée le Festival Textes en l'air à Saint Antoine l'Abbaye
en Isère. Festival principalement consacré aux écritures théâtrales contemporaines.
Voir le site www.textesenlair.net
4 ans plus tard, il prend sa retraite de l'Education Nationale pour diriger et développer
cette nouvelle structure. Textes en l'air met alors en place des projets artistiques et
culturels sur son territoire et accueille en résidence d'écriture de nombreux auteurs de
théâtre.
En octobre 2012, il s'installe dans le Morbihan, à Saint Gildas de Rhuys et en décembre il
crée une nouvelle compagnie professionnelle « La Langue dans l'O ».
En Janvier 2014 il crée au Grain de Sel à Séné (56) Miche et Drate de Gérald Chevrolet,
pièce jeune public.
En 2015 il créera Histoires d'hommes de Xavier Durringer pour la scène cette fois.
Chloé Bressan
Comédienne dans le rôle de Marie Le Franc
Montée à Paris à l'âge de vingt ans, Chloé
Bressan, née en 1980, a débuté en travaillant
comme maquilleuse pour le cinéma pendant
plusieurs années, l'ayant finalement abandonné
pour se consacrer à l'écriture. En parallèle, devient
intermittente du spectacle en tant que calligraphe
pour les doublages de film. Prend des cours de
théâtre, chant, danse.
Rilke sera le premier choc en poésie. Puis suivront
Bonnefoy, Celan, Sylvia Plath,Virginia Woolf, mais
aussi Duras, Artaud, Claude Régy, Peter Brooke,
Pina Baush, Josef Nadj, qui vont être déterminants
dans la prise de conscience d'un chemin à tracer : Poésie, danse théâtre sans séparation.
Des gens comme Pierre Rabhi, Khrisnamurti, Satprem, Hubert Reeves, ne seront pas
moins essentiels dans le cheminement.
Avec Le Chant de la femme d'argile, édité en 2010 aux Editions Isabelle Sauvage, c'est la
première création scénique, premier solo, joué au Petit Théâtre d'Auray en 2011. La
rencontre texte/voix/ corps va rapidement être intégrée sous l'expression du Dire Vivant.
Puis une re-création accompagnée des compositions au piano originales d'Emmanuel De
Bonneville sera donnée à la Chapelle Saint-Avoye. Multiples interventions-improvisation
autour de ce texte auront lieu à Paris (galerie Arnaud Lefevbre entre autres) et en
Bretagne.
La création ânkh 2013 sera joué pour la dixième fois au festival de Kerhervy cette année.
2014 est placée sous le signe d'une première mise en scène avec Roses' Comedy,
interprété par Juliette Vincent. La pièce a été représenté au Petit théâtre d'Auray le 30 mai
dernier, et se jouera de nouveau à la rentrée à la Lucarne d'Arradon.
Plusieurs ouvrages de poésie ont été édité : La poésie, la tarte aux pommes et le
Topinambour de Saint-Augustin (2009, edition La Part Commune) Ces abîmes des
promenades ( 2014, édition La Sirène étoilée), Claire Errance, (à paraître prochainement).
En théâtre, Rendez-vous à droite après l'océan (2013, éditions les
Mandarines) pièce qui sera joué de nouveau en juillet 2014 montée par Claude Blond.
La compagnie La femme d'argile existe depuis 2012 et continue de centrer sa recherche
autour d'une expression vivante qui interroge « une certaine intensité d'être au monde »
c'est à dire de plus en plus proche de la terre et de la conscience d'en être partie
intégrante.
Un nouvel ouvrage est actuellement en cours d'écriture.
Après plusieurs années passées à Paris, Chloé Bressan écrit et vit actuellement à Auray
(Morbihan).
Janvier 2010 : Ma Famille, de Carlos Liscano, m.e.s collective de Marie-Lis Cabrières
et Benjamin Meneghini sous le regard de Caroline Chausson, création du Théâtre
National de Toulouse.
Mai 2009 : Cami, la vie drôle, montage de textes de CAMI par Agathe Melinand, mes
Laurent Pelly, au Théâtre National de Toulouse et en tournée en France.
Mai 2009 : Par la porte, écrit, conçu et joué par Marie-Lis Cabrières au Festival « Coup
de Chapeau » de théâtre solo de Toulouse. Spectacle lauréat du concours (spectacle
crée au Ciné 13 Théâtre à Paris en 2008)
Entre Mars 2006 et Mars 2007 : Barbe-Bleue, espoir des femmes de Dea Loher, (m.e.s
Laetitia Guedo au Lavoir Moderne Parisien)
Brocéliande (m.e.s par Yveline Hamon - création du Studio Théâtre d’Asnières)/L’oiseau
Bleu de Maurice Maeterlinck, (m.e.s Adrien de Van au Théâtre du Jardin d’Acclimatation
à Paris).
Formation
Février 2013 : Stage avec le cie HVDZ et le metteur en scène Guy Alloucherie sur des
textes d’Angelica Lidell (Fabrique de Loos en Grohelle – Base 11/19)
Avril 2010 : Stage sur "Madame Bovary" de Flaubert avec Caroline Guiela au CDN
d'Angers (AFR 81)
Mai 2011- Octobre 2011 : Stage avec Cyril Teste (collectif MXM) à la Comédie de
Reims
2008-2009 : Atelier volant au Théâtre National de Toulouse. Direction Agathe Melinand
et Laurent Pelly. Stages avec Aurélien Bory, Laurent Guttmann, Jacques Vincey, Charlotte
Clamens, Thierry Belnet.
2006-2008 : CFA des comédiens – Boulogne-Billancourt. Direction Hervé Van der
Meulen.
2004-2006 : Ecole du Studio – Asnières-sur-Seine. Direction Jean-Louis Martin-Barbaz.
Dominique Brunier
Violoncelliste
Violoncelliste debout - saxophoniste assise -
comédienne sous
chapiteaux - rieuse professionnelle
cuisinière à l'occasion............
Mes Héros........Maurice Baquet et Robert Doisneau...........
Née dix ans avant les pavés et les barricades, comme le poisson en
Avril.
Dépitée prématurément du classicisme poussiéreux du
conservatoire, SDF de musiques à jouer, je deviens à 17 ans petite
cigale, violoncelle sur le dos, nomade, bourlingeuse à la recherche
de mon son.
Du Rock à la musique improvisée, en passant par la Danse
contemporaine, le cinéma muet, le théâtre, la chanson, concerts solo,
concert pour les petites oreilles, interventions scolaires et
périscolaires....
Je violoncellise avec passion tant dans les salles chauffées que dans la rue.
Dans les Théâtres de France et d'Europe les plus prestigieux (Olympia, cirques d'hivers ...le globe ..)
sur des terres éloignées (Djibouti, Madagascar,Gaza,Chili,Inde....)
En n'oubliant pas les crèches, les Hôpitaux, les écoles, les centres de loisirs, les cascades de glaces ,
les musées, les boulangers, les quais de gares, les maisons des anciens, les "montée de la grande
côte" ....
_ Foostbarn travelling théatre....Cirque Equestre Famille Werdyn_ Chapiteaux_caravanes_...
sans oublier les anniversaires les mariages les enterrements et les naissances.........
Dynamiteuse d'étiquettes, atypique, musicienne professionnelle depuis 1977 dont
-20 ans aux cotés de Michèle Bernard "grande dame de la chanson Française"
-12 mois aux cotés des Têtes Raides "grand groupe de chanson Française"
-7 années aux cotés de La Baronne "grande dame de la chanson rock française"
– Quelques années à fabriquer et jouer pour le" RhinoJazz Festival"
Beaucoup de disques vynils, cd, dvd aussi
Et puis sans oublier , tous les autres, musiciens, comédiens, chorégraphes, danseurs, tous les
Hommes et les Femmes avec qui j'ai croisé, joué, appris, donné, échangé,.....
dominique Schaetzel
Scénographie et costumes
Diplômée
de l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg
en 1986, dominique Schaetzel alterne travaux de
commandes : plaquettes, décors et costumes de théâtre,
cours d’arts plastiques avec des temps de créations
personnelles.
Aujourd'hui elle vit et travaille à Saint Gildas de Rhuys
dans le Morbihan où elle a installé son atelier à l'année.
Scénographie et costumes
2014 Miche et Drate pour la compagnie La Langue dans l'O
Les dernières expositions
2014 Josselin- week-ends de La Chapelle
2013 Strasbourg- Place des Arts
2012 Susville – Isère - Puits'Arts- Chapelle Notre Dame des Neiges
2011 Saint-Martin-Le-Vinoux, La Casamaures Fruits de la passion
Festival Textes en l'air Saint-Antoine l'Abbaye
2009 Voiron JARTdins
2008 Saint-Antoine-l’Abbaye
2008 Meylan Bibliothèque Grand’ Pré
2008 Crolles STmicroelectronic
2007 MAC de Pérouges Souvenirs d’école
2005 Grenoble Entr’arts, Galerie du Losange
2002 Truyes Salon du petit format
2002 Le Mans Puls’ Art
2001 Echirolles/Pont de Claix, Moulins de Villancourt Jeune Création
Son site : dominiqueschaetzel.com
Notes Bio marie Le Franc
Marie le Franc de 1879 à 1919
Marie Le Franc vient au monde le 4 Octobre 1879
sur la Presqu'île de Rhuys.
Elle grandit dans le village côtier de Banastère et est hébergée à 4 ans par ses
grand-parents à Pencadénic.
Son grand-père, passeur, lui communique sa passion pour la mer.
Sa grand-mère lui apprend à lire...
En 1886, à 7 ans , suite à une grave brûlure du cuir chevelu, elle est
hospitalisée un long moment.
Elle retourne vivre quelques temps après , auprès de ses parents, à Sarzeau.
Puis elle étudie chez les soeurs.
A 18 ans, elle obtient son diplôme d'institutrice et part travailler à la
Trinité-Porhoët,puis à Muzillac.
Elle écrit alors ses premiers poêmes...
Son besoin de grands espaces lui fait demander une mutation à Madagascar ou
en Indochine.
Ses affectations lui sont refusées.
Un jour, dans un magazine colonial, Marie Le Franc est fascinée par :
le Capitaine MARCHAND (héros de Fachoda).
Elle s'éprend de "ce cavalier du désert" et ose lui écrire.
Il l'invite au mois de mai 1900 à venir passer quelques jours chez lui
à Paris.
La rencontre est un désastre...
Attristée, elle retourne en Bretagne et se trouve mutée à Vannes pour 2 ans.
Puis en 1903, l'académie l'envoie dans un petit village du nom de Colpo.
La romancière entre alors,en correspondance avec un journaliste
franco-canadien:
Arsène BESSETTE , rédacteur en chef de "Canadien-Français".
Il lui parle énormément de son pays.
Fasciné par cette femme cultivée, il lui propose sans l'avoir rencontrée, de
l'épouser.
En janvier 1906, elle part à l'aventure pour le rejoindre, et prend un congé
d'un an.
Elle se présente à Arsène Bessette, épuisée après un voyage difficile.
L'homme fût désagréablement surpris par le physique de la jeune femme et
refuse alors de se marier avec elle.
Elle tente ,déçue,de faire carrière au Canada,dans le journalisme.
Elle est employée six semaines à :"La Patrie".
Ne pratiquant pas l'Anglais, elle a beaucoup de mal à s'imposer et
doit de nouveau se tourner vers l'enseignement.
Elle gagne sa vie en donnant des leçons particulières de français et en
publiant quelques articles.
La jeune femme devient professeur de français à l'Ecole Gardner en 1908,
où elle enseignera jusqu'en 1913.
En 1914, elle a en charge l'enseignement du français à la Weston School.
Echaudée par ses douleurs sentimentales, elle décide à l'aube de ses 40
ans, de rester célibataire.
La guerre a éclaté depuis quelques mois en France et rendra difficile son retour
dans l'hexagone.
Elle apprend la mort aux combats de ses frères Pierre en 1915 et de Marcel en
1918.
Esseulée et effondrée, elle tente de lutter contre sa douleur.
A la fin de l'année 1916 elle se rapproche d'un canadien-anglais, locataire de la
maison meublée où elle loge.
Cet homme l'aime vraisemblablement, mais bien que d'une éducation soignée
il aime aussi le jeu ,la boisson et les femmes. Elle prit l'initiative de la rupture.
En 1919 elle retrouve enfin la maitrise d'elle même et se lance vivement dans
l'écriture tout en continuant d'enseigner.
Marie Le Franc de 1920 à 1938
Elle publie son premier ouvrage en 1920 : les Voix du coeur et de l'Âme.
Le livre reçoit de bonnes critiques.
En 1923, le milieu littéraire français la reconnait comme réelle écrivain grâce
à son recueil:"Les voix de la misère et de l'Allégresse" .
Entre plusieurs aller-retours vers sa Bretagne natale, et après vingt
années passées au Québec, elle est enfin reconnue par ses aïeux.
Elle passe ses vacances dans ces bois ,tant décrits dans ses oeuvres, et part
se ressourcer dans ces forêts secrètes: LES LAURENTIDES
Elle s'éprend de ces gens aux grands coeurs, de ces pionniers braves et fiers.
En 1924, de retour en France, lui vient l'idée d'un roman.
Cette rencontre étonnante avec un "idiot " du village de Port-Navalo sera le
point de départ de l'un de ces plus beaux livres.
C'est au Canada, qu'elle en finit la rédaction,en 15 jours: "GRAND-LOUIS
L'INNOCENT" est né.
Malgré la mention "ridicule" annoté sur son manuscrit par un
éditeur parisien elle reçoit pour cet ouvrage :
La Bourse Nationale de voyage Littéraire "
Elle devient la même année "Officier d'Académie" .
En 1926, elle rencontre Jean Richard Bloch qui lui achète les
droits du livre et ceux de ses deux prochains ouvrages.Sans prévenir Marie Le
Franc, il présente"Grand Louis l'Innocent" au jury du "PRIX FEMINA"
Elle reçut le prix en 1927 à l'âge de 48 ans, contre Julien Green.
En 1928, elle continue d'enseigner, publie de nombreuses nouvelles et
participe à de multiples randonnées.
Accompagnée d'un guide, elle parcourt la forêt canadienne, campe aux pieds
des lacs,descend les rivières.
Elle publie" Poste sur la dune". Puis en 1930, année prolifique ,elle écrit :Hélier
fils des bois" "Grand Louis le Revenant "et" Inventaire".
Elle accumule les conférences, les articles.
De grandes personnalités lui confie leur admiration.
Comme Colette qui lui écrit:"Personne n'a fait comme vous le portrait du vent".
En 1931, retournée à Sarzeau, elle achève:"Au Pays Canadien
Français ". Ouvrage couronné par "L'Académie Française", par le "PRIX
MONTYON".
Après un bref séjour à Ouessant, toujours en 1931 elle rédige : "Dans l'île" .
En janvier 1933, elle accompagne un groupe de pionnieres
,dans le Temiscamingue.
Ces femmes vont rejoindre leurs maris qui les avaient précédées ,afin
de défricher la forêt.
Elle passe un mois à la "Rivière Solitaire". Elle note tout, partage la vie de ces
gens.
La rivière Solitaire , écrit en France, relate cette vie d'aventurière.
Puis, elle reste quelques temps seule, à Sarzeau. Elle donne successivement
des conférences à Angers, Blois et Nantes.
Vient ensuite la rédaction d'un recueil de nouvelles, style dans lequel elle
excelle.
Elle donnera à cet ouvrage le titre de:"Visages de Montréal" .
Fasciné par le talent de Marie Le Franc, Louvigny de Montigny, contacte le
"Ministre des Terres et Forêts du Quebec", Mr Honoré Mercier, pour lui
demander d'attribuer le nom de l'auteure au" Lac de la Mer Bleue".
La commission géographique alertée par le ministre décida de donner le nom
de Marie-Le- Franc non plus au "lac de la mer bleu" mais au "Lac vert" .
La romancière se vit ainsi offrir un lac des Laurentides grâce à l'intêret que lui
porte l'un de ses plus grands amis, M.Louvigny de Montigny.
Le 8 juin 1935, elle embarque de nouveau pour MONTREAL et décide de
se lancer à la découverte de LA GASPESIE et de ses pêcheurs.
Elle veut sensibiliser l'opinion publique sur les conditions de vie, pauvres et
précaires des Gaspésiens.
Sa conférence à " l'Alliance Française" du 28 octobre 1935
interpellera de nombreux gouvernements.
Elle reçoit la Légion d'honneur en temps que Chevalier le 25 décembre 1935 ,
pour les services civils rendus,et pour son oeuvre littéraire.
Elle achève en 1936, l'écriture de "Randonnée Passionnée ".
De retour en France en 1937, trop lasse, la mort dans l'âme, elle ne pense pas
retourner au Canada.
Elle en profitera pour terminer :"Pêcheurs de Gaspésie"
En 1938, son état de santé se détériore un peu plus. Déterminée, elle
programme malgré tout un voyage au Canada.
Elle y donne de multiples conférences.
Marie Le Franc de 1939 à 1964
En 1939, sa mère mourante , elle est obligée de rentrer en France. Sa
peine est immense.
Elle va tenter de commencer une nouvelle vie à Sarzeau.
Eclate alors la "deuxième Guerre Mondiale".
Elle aide les réfugiés, en grand nombre , en Bretagne en cette année 1940.
Elle héberge de nombreuses personnes et n'hésite pas à parcourir des
kilomètres à la recherche de nourriture.
Marie-Le-Franc est nommée "Présidente du comité d'aide aux réfugiés" et fait
partie des FFI.
En 1943, elle monte à Paris pour tenter de faire publier :"Dans la tourmente".
Affaiblie et sans le sou, l'après guerre ne lui permet pas d'envisager un voyage
vers son pays d'adoption.
Elle crée alors, à la libération une colonie pour les enfants juifs déportés et s'en
occupe plusieurs mois avant de monter à nouveau sur Paris pour
raccompagner ces jeunes vers leurs proches.
Elle est épuisée.
En 1946, elle publie "Pêcheurs du Morbihan" puis "O!Canada Terre de nos
aieux" .
En 1947, elle retourne enfin au Canada, et se
ressource dans les Laurentides.
"La Fondation des écrivains Canadiens"
lui octroie en
1950, une pension mensuelle.
En 1951, elle obtient comme Membre de la Légion
d'Honneur de
passer un mois au Chateau du Val Saint Germain.
Elle tombe très malade.
En 1952, elle édite "Le Fils de la fôret" et elle est
admise à la "Société des Gens de Lettres"
De retour en mars à Sarzeau, elle tombe de nouveau très malade et
revient au Château.
Le 18 avril 1953, elle est promue au grade
d"Officier de la Légion d'Honneur"
en plus de ce grand bonheur elle séjourne à nouveau dans Les Laurentides.
Le 13 août 1954, elle est de retour à Sarzeau, épuisée et va se balader seule
sur la plage du Roaliguen, où on lui a prêté une petite cabane.
Elle passe l'hiver 1956 au Château.Très souffrante, elle s'exile,malgré
tout, une nouvelle fois,vers le Québec ,le 10 mai 1957.
Au printemps 1958, elle reste très longtemps allitée au Val Saint-Germain.
En 1959, son chef d'oeuvre "Enfance Marine" est édité.
Le 4 octobre 1959 pour ses 80 ans, elle s'offre un ultime voyage dans
les Laurentides.
Mme Huermand,Mme Rina Lasnier , Mme et M Messmer( alors Ministre des
Armées), sont ses amis les plus proches.
M.et Mme Messmer l'aidèrent à se déplacer entre sa Bretagne et le Château.
En septembre 1960, elle demande et obtient le statut d"hôte permanent" au
Château du Val Saint-Germain.
Elle perd la vue.
Elle meurt à Saint-Germain, le 29 décembre 1964.
Elle repose aujourd'hui au cimetière de Sarzeau entre les tombes de deux
aviateurs canadiens.
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