MARIE LE FRANC UNE VIE ENTRE DEUX RIVES ! PAR LA COMPAGNIE LA LANGUE DANS L’O ! Production: Association les amis de Marie Le Franc Communauté de Communes de la Presqu’île de Rhuys Mise en scène - Philippe Curé ! Jeu - ! Musique - ! Création décor et costumes - Chloé Bressan Marie Lis Cabrière Dominique Brunier dominique Schaetzel Compagnie théâtrale! 28, route de Kercaradec 56730 Saint-Gildas-de-Rhuys - [email protected] - Tel 06 60 12 59 69! Licence d'entrepreneur N°2-1064701 Marie Le Franc : une vie entre deux rives Un spectacle poético-théâtro-musical en mémoire de Marie Le Franc (1879 -1964) romancière, poètesse bretonne Notes d'intention En partenariat avec l’Espace Culturel de l’Hermine à Sarzeau et dans le cadre du Printemps des Poètes, l’Association des Amis de Marie Le Franc a passé commande à la Compagnie théâtrale La Langue dans l’O d’un spectacle à l’occasion du 50 ème anniversaire de la mort de Marie Le Franc. Ce spectacle aura lieu le 12 mars à 20h30 à l'Hermine. Ecriture et mise en scène : Philippe Curé Comédiennes : Chloé Bressan et Marie Lis Cabrières Composition musicale et violoncelliste : Dominique Brunier Scénographie et costumes : dominique Schaetzel Mise en lumière : Sébastien Bonté Production : La Langue dans l'O Marie Le Franc, née le 4 octobre 1879 à Sarzeau dans le Morbihan en France et décédée le 29 décembre 1964 à Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines, était une écrivaine, poétesse bretonne plus précisément sarzeautine. Elle a obtenu le prix Femina en 1927 pour Grand-Louis l'innocent et a été faite chevalier de la légion d'honneur en 1935 et admise comme sociétaire chez les gens de lettres en 1952. « Je suis sans cesse en état de voyage....Je n'ai de goût que pour les chemins non tracés, les buts qui se dérobent au moment où l'on va les atteindre... » écrivait-elle. Marie Le Franc, poétesse et romancière est toujours restée fidèle à sa terre natale, la Presqu'île de Rhuys, mais cette « mangeuse d'espace » a choisi le Québec comme terre d'accueil. Oscillant entre ses deux patries, elle écrira une œuvre exaltant la nature sauvage et les hommes qui l’apprivoisent. Le spectacle : Au crépuscule de sa vie, Marie Le Franc nous conduit sur les chemins tortueux de son histoire : l'histoire d'une femme en quête d’humanité, hors des sentiers battus et des lieux communs. Sur la scène trois femmes : Marie Le Franc par Chloé Bressan . La lectrice par Marie Lis Cabrières La violoncelliste par Dominique Brunier Deux espaces scéniques : l'espace de la narration dans lequel nous parle Marie et l'espace de l'évocation qui, sans être illustratif, se fera l'écho de la narration et dans lequel évoluent la lectrice et la violoncelliste et où sont projetées quelques photos d'époque comme autant d'images mentales associées aux souvenirs que l'on évoquent. La Langue dans l'O. Compagnie théâtrale 28, route de Kercaradec 56730 Saint-Gildas-de-Rhuys [email protected] - Tel 06 60 12 59 69 Licence d'entrepreneur N°2-1064701 L'écriture du spectacle s'appuiera essentiellement sur les écrits de Marie Le Franc ; ses poèmes, ses romans, ses lettres mais aussi sa biographie. Elle dit-elle même que ses romans et ses poèmes sont ses seuls enfants. Nous les rendrons donc témoins de sa vie et de son œuvre. Marie Le Franc : une vie entre deux rives Marie Le Franc a toujours été dans la quête d'un ailleurs, dans le désir « d'autre(s) ». « Aventure ! Il n'y avait pas de mot plus beau, plus vigoureux avec des syllabes larges comme des ailes » Beaucoup de ses écrits révèlent cette ambivalence entre ses deux territoires. Dans « Chant canadien », parlant de sa terre d'adoption, elle écrira : « Grand pays !...Je suis venue à toi à l'heure où s'épuisait la substance de ma jeunesse. Et, tout de suite, tu m'as jetée à terre, cruellement, tu m'as tenue par le cou sans que je sache pourquoi. (...)Je n'aimais avant toi que la plaine, la lande et le granit et le linge humide de mon horizon natal étendu sur les côteaux que la mer a pelés. Je portais en moi l'amour pesant de ce paysage qui semblait posé dans un seul plateau d'une balance. Tu mis dans l'autre ta forêt et il y eut équilibre. » Comparaison aussi entre les gens d'ici et ceux de là-bas. « Ils étaient beaux à rencontrer sur la route déserte où le froid qui suintait de la terre et de l'air glissait sur leur carapace. (...)Ils gardaient leur équilibre sur le verglas comme le marin garde le sien dans un coup de roulis. Eux naviguaient dans la neige qui venait mourir sur la route en vagues argentées et frémissantes avec le même soupir que la mer. » La dramaturgie du spectacle reposera donc sur cette tension ainsi que sur son rapport à la nature qui, dans chacun de ses romans, est un véritable personnage. Les compositions musicales de la violoncelliste Dominique Brunier et son interprétation en direct sur la scène seront une autre voix, celle de cette nature à laquelle l'homme s'affronte et qui le peut, soit en construire l'équilibre ou la force soit le détruire. « Le premier acte de la vie : vaincre l'incompréhensible engourdissement... Eve prenait joie à se constituer, à se redresser dans la position verticale, dans le sens des voiles sur la mer et des végétaux sur le sol dans le sens des hommes qui vont vers un but et du soleil qui monte » La Langue dans l'O. Compagnie théâtrale 28, route de Kercaradec 56730 Saint-Gildas-de-Rhuys [email protected] - Tel 06 60 12 59 69 Licence d'entrepreneur N°2-1064701 ! Marie Le Franc : une vie entre deux rives! « Je suis sans cesse en état de voyage....Je n'ai de goût que pour les chemins non tracés, les buts qui se dérobent au moment où l'on va les atteindre... »! Marie Le Franc, poétesse et romancière est toujours restée fidèle à sa terre natale, la Presqu'île de Rhuys, mais cette « mangeuse d'espace » a choisi le Québec comme terre d'accueil.! Oscillant entre ses deux patries, elle écrira une œuvre exaltant la nature sauvage et les hommes qui l’apprivoisent.! ! En partenariat avec l’Espace Culturel de l’Hermine et dans le cadre du Printemps des Poètes, l’Association des Amis de Marie Le Franc a passé commande à la Compagnie La Langue dans l’O d’un spectacle poético-théâtral à l’occasion du 50 ème anniversaire de la mort de Marie Le Franc.! ! Au crépuscule de sa vie, Marie Le Franc nous conduit sur les chemins tortueux de son histoire : l'histoire d'une femme en quête d’humanité, hors des sentiers battus et des lieux communs. La compagnie La langue dans l’O. est une compagnie théâtrale professionnelle créée en décembre 2012 par Philippe CURE, directeur artistique et metteur en scène. Elle est implantée dans le Morbihan, dans la presqu’île de Rhuys à Saint-Gildas de Rhuys. La Compagnie œuvre pour l’accès de tous aux arts vivants de la scène et aux textes d’auteurs contemporains à travers des actions de diffusion, de création et de sensibilisation. Nous souhaitons faire entendre à tous, les textes de grande qualité poétique qui s’écrivent aujourd’hui et permettre à chacun d’en rencontrer les auteurs. La création, la formation et l’éducation artistique sont les axes forts de l’activité de la Langue dans l’O. La création et la diffusion : La Langue dans l’O crée des spectacles pour tous les publics avec une exigence liée à la qualité des textes qu’elle porte au plateau. La compagnie est attachée à l’idée de créer et de diffuser également de petites formes facilement transportables dans des lieux dédiés ou non au spectacle vivant (lieux de patrimoine, bibliothèques, chemins de randonnée,…) : Pérégrinations théâtrales, lectures théâtralisées, formes légères techniquement. Ceci afin d'approcher des publics ne fréquentant pas ou peu les théâtres. L'équipe artistique Philippe CURE Metteur en scène Né en Aout 1953 à Angoulême Domicilié à Saint Gildas de Rhuys Animé d'une irrépressible passion pour le théâtre instillée dès son plus jeune âge par des professeurs militants de l'Education Populaire, Philippe CURE a tout d'abord été tourneur sur métaux, éducateur spécialisé puis instituteur pour terminer sa carrière à l'Education Nationale comme conseiller pédagogique puis professeur à l'IUFM de Grenoble. Parallèlement à cette activité professionnelle assez hétéroclite, il fait des études universitaires pour devenir titulaire d'une Maitrise en Sciences Economiques et sociales et d'un Master Professionnel « diffusion de la Culture » Des « passeurs », tels que l'Association Nationale de la Recherche et de l'Action Théâtrale (ANRAT), des rencontres décisives dans les Universités d'été et les conférences accompagnent et amplifient son désir de théâtre et l'incitent à continuer de développer l'art du comédien dans des stages et ateliers professionnels (Ecole Jacques Lecoq, Philippe Avron, Stéphane Müh, Franck Zerbib, Marie Clothilde Obrier,..). Il interprète plusieurs rôles (Don Juan, Argan, M Smirnov,...) avec beaucoup de bonheur mais décidera finalement de se consacrer principalement à la transmission du théâtre ainsi qu'à la mise en scène. Il crée une première compagnie de jeunes de 10 à 16 ans en 1992 puis la Compagnie « A fond de Cale » avec laquelle il crée la litanie du coup de la foudre (Jacques Rebotier), Les diablogues (de Dubillard), Clap puis un riche 3 pauvres ( De Louis Calaferte), Ma Solange comment t'écrire mon désastre (de Noëlle Renaude), Les pas perdus (de Denise Bonal) En 2008 il crée également Histoires d'hommes (de Xavier Duringer ) pour théâtre d’appartement, avec 2 comédiennes Il anime également de nombreux stages consacrés au théâtre et à la formation des enseignants autour de l'éducation artistique à l'école. En janvier 2004, Philippe CURE crée le Festival Textes en l'air à Saint Antoine l'Abbaye en Isère. Festival principalement consacré aux écritures théâtrales contemporaines. Voir le site www.textesenlair.net 4 ans plus tard, il prend sa retraite de l'Education Nationale pour diriger et développer cette nouvelle structure. Textes en l'air met alors en place des projets artistiques et culturels sur son territoire et accueille en résidence d'écriture de nombreux auteurs de théâtre. En octobre 2012, il s'installe dans le Morbihan, à Saint Gildas de Rhuys et en décembre il crée une nouvelle compagnie professionnelle « La Langue dans l'O ». En Janvier 2014 il crée au Grain de Sel à Séné (56) Miche et Drate de Gérald Chevrolet, pièce jeune public. En 2015 il créera Histoires d'hommes de Xavier Durringer pour la scène cette fois. Chloé Bressan Comédienne dans le rôle de Marie Le Franc Montée à Paris à l'âge de vingt ans, Chloé Bressan, née en 1980, a débuté en travaillant comme maquilleuse pour le cinéma pendant plusieurs années, l'ayant finalement abandonné pour se consacrer à l'écriture. En parallèle, devient intermittente du spectacle en tant que calligraphe pour les doublages de film. Prend des cours de théâtre, chant, danse. Rilke sera le premier choc en poésie. Puis suivront Bonnefoy, Celan, Sylvia Plath,Virginia Woolf, mais aussi Duras, Artaud, Claude Régy, Peter Brooke, Pina Baush, Josef Nadj, qui vont être déterminants dans la prise de conscience d'un chemin à tracer : Poésie, danse théâtre sans séparation. Des gens comme Pierre Rabhi, Khrisnamurti, Satprem, Hubert Reeves, ne seront pas moins essentiels dans le cheminement. Avec Le Chant de la femme d'argile, édité en 2010 aux Editions Isabelle Sauvage, c'est la première création scénique, premier solo, joué au Petit Théâtre d'Auray en 2011. La rencontre texte/voix/ corps va rapidement être intégrée sous l'expression du Dire Vivant. Puis une re-création accompagnée des compositions au piano originales d'Emmanuel De Bonneville sera donnée à la Chapelle Saint-Avoye. Multiples interventions-improvisation autour de ce texte auront lieu à Paris (galerie Arnaud Lefevbre entre autres) et en Bretagne. La création ânkh 2013 sera joué pour la dixième fois au festival de Kerhervy cette année. 2014 est placée sous le signe d'une première mise en scène avec Roses' Comedy, interprété par Juliette Vincent. La pièce a été représenté au Petit théâtre d'Auray le 30 mai dernier, et se jouera de nouveau à la rentrée à la Lucarne d'Arradon. Plusieurs ouvrages de poésie ont été édité : La poésie, la tarte aux pommes et le Topinambour de Saint-Augustin (2009, edition La Part Commune) Ces abîmes des promenades ( 2014, édition La Sirène étoilée), Claire Errance, (à paraître prochainement). En théâtre, Rendez-vous à droite après l'océan (2013, éditions les Mandarines) pièce qui sera joué de nouveau en juillet 2014 montée par Claude Blond. La compagnie La femme d'argile existe depuis 2012 et continue de centrer sa recherche autour d'une expression vivante qui interroge « une certaine intensité d'être au monde » c'est à dire de plus en plus proche de la terre et de la conscience d'en être partie intégrante. Un nouvel ouvrage est actuellement en cours d'écriture. Après plusieurs années passées à Paris, Chloé Bressan écrit et vit actuellement à Auray (Morbihan). Janvier 2010 : Ma Famille, de Carlos Liscano, m.e.s collective de Marie-Lis Cabrières et Benjamin Meneghini sous le regard de Caroline Chausson, création du Théâtre National de Toulouse. Mai 2009 : Cami, la vie drôle, montage de textes de CAMI par Agathe Melinand, mes Laurent Pelly, au Théâtre National de Toulouse et en tournée en France. Mai 2009 : Par la porte, écrit, conçu et joué par Marie-Lis Cabrières au Festival « Coup de Chapeau » de théâtre solo de Toulouse. Spectacle lauréat du concours (spectacle crée au Ciné 13 Théâtre à Paris en 2008) Entre Mars 2006 et Mars 2007 : Barbe-Bleue, espoir des femmes de Dea Loher, (m.e.s Laetitia Guedo au Lavoir Moderne Parisien) Brocéliande (m.e.s par Yveline Hamon - création du Studio Théâtre d’Asnières)/L’oiseau Bleu de Maurice Maeterlinck, (m.e.s Adrien de Van au Théâtre du Jardin d’Acclimatation à Paris). Formation Février 2013 : Stage avec le cie HVDZ et le metteur en scène Guy Alloucherie sur des textes d’Angelica Lidell (Fabrique de Loos en Grohelle – Base 11/19) Avril 2010 : Stage sur "Madame Bovary" de Flaubert avec Caroline Guiela au CDN d'Angers (AFR 81) Mai 2011- Octobre 2011 : Stage avec Cyril Teste (collectif MXM) à la Comédie de Reims 2008-2009 : Atelier volant au Théâtre National de Toulouse. Direction Agathe Melinand et Laurent Pelly. Stages avec Aurélien Bory, Laurent Guttmann, Jacques Vincey, Charlotte Clamens, Thierry Belnet. 2006-2008 : CFA des comédiens – Boulogne-Billancourt. Direction Hervé Van der Meulen. 2004-2006 : Ecole du Studio – Asnières-sur-Seine. Direction Jean-Louis Martin-Barbaz. Dominique Brunier Violoncelliste Violoncelliste debout - saxophoniste assise - comédienne sous chapiteaux - rieuse professionnelle cuisinière à l'occasion............ Mes Héros........Maurice Baquet et Robert Doisneau........... Née dix ans avant les pavés et les barricades, comme le poisson en Avril. Dépitée prématurément du classicisme poussiéreux du conservatoire, SDF de musiques à jouer, je deviens à 17 ans petite cigale, violoncelle sur le dos, nomade, bourlingeuse à la recherche de mon son. Du Rock à la musique improvisée, en passant par la Danse contemporaine, le cinéma muet, le théâtre, la chanson, concerts solo, concert pour les petites oreilles, interventions scolaires et périscolaires.... Je violoncellise avec passion tant dans les salles chauffées que dans la rue. Dans les Théâtres de France et d'Europe les plus prestigieux (Olympia, cirques d'hivers ...le globe ..) sur des terres éloignées (Djibouti, Madagascar,Gaza,Chili,Inde....) En n'oubliant pas les crèches, les Hôpitaux, les écoles, les centres de loisirs, les cascades de glaces , les musées, les boulangers, les quais de gares, les maisons des anciens, les "montée de la grande côte" .... _ Foostbarn travelling théatre....Cirque Equestre Famille Werdyn_ Chapiteaux_caravanes_... sans oublier les anniversaires les mariages les enterrements et les naissances......... Dynamiteuse d'étiquettes, atypique, musicienne professionnelle depuis 1977 dont -20 ans aux cotés de Michèle Bernard "grande dame de la chanson Française" -12 mois aux cotés des Têtes Raides "grand groupe de chanson Française" -7 années aux cotés de La Baronne "grande dame de la chanson rock française" – Quelques années à fabriquer et jouer pour le" RhinoJazz Festival" Beaucoup de disques vynils, cd, dvd aussi Et puis sans oublier , tous les autres, musiciens, comédiens, chorégraphes, danseurs, tous les Hommes et les Femmes avec qui j'ai croisé, joué, appris, donné, échangé,..... dominique Schaetzel Scénographie et costumes Diplômée de l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg en 1986, dominique Schaetzel alterne travaux de commandes : plaquettes, décors et costumes de théâtre, cours d’arts plastiques avec des temps de créations personnelles. Aujourd'hui elle vit et travaille à Saint Gildas de Rhuys dans le Morbihan où elle a installé son atelier à l'année. Scénographie et costumes 2014 Miche et Drate pour la compagnie La Langue dans l'O Les dernières expositions 2014 Josselin- week-ends de La Chapelle 2013 Strasbourg- Place des Arts 2012 Susville – Isère - Puits'Arts- Chapelle Notre Dame des Neiges 2011 Saint-Martin-Le-Vinoux, La Casamaures Fruits de la passion Festival Textes en l'air Saint-Antoine l'Abbaye 2009 Voiron JARTdins 2008 Saint-Antoine-l’Abbaye 2008 Meylan Bibliothèque Grand’ Pré 2008 Crolles STmicroelectronic 2007 MAC de Pérouges Souvenirs d’école 2005 Grenoble Entr’arts, Galerie du Losange 2002 Truyes Salon du petit format 2002 Le Mans Puls’ Art 2001 Echirolles/Pont de Claix, Moulins de Villancourt Jeune Création Son site : dominiqueschaetzel.com Notes Bio marie Le Franc Marie le Franc de 1879 à 1919 Marie Le Franc vient au monde le 4 Octobre 1879 sur la Presqu'île de Rhuys. Elle grandit dans le village côtier de Banastère et est hébergée à 4 ans par ses grand-parents à Pencadénic. Son grand-père, passeur, lui communique sa passion pour la mer. Sa grand-mère lui apprend à lire... En 1886, à 7 ans , suite à une grave brûlure du cuir chevelu, elle est hospitalisée un long moment. Elle retourne vivre quelques temps après , auprès de ses parents, à Sarzeau. Puis elle étudie chez les soeurs. A 18 ans, elle obtient son diplôme d'institutrice et part travailler à la Trinité-Porhoët,puis à Muzillac. Elle écrit alors ses premiers poêmes... Son besoin de grands espaces lui fait demander une mutation à Madagascar ou en Indochine. Ses affectations lui sont refusées. Un jour, dans un magazine colonial, Marie Le Franc est fascinée par : le Capitaine MARCHAND (héros de Fachoda). Elle s'éprend de "ce cavalier du désert" et ose lui écrire. Il l'invite au mois de mai 1900 à venir passer quelques jours chez lui à Paris. La rencontre est un désastre... Attristée, elle retourne en Bretagne et se trouve mutée à Vannes pour 2 ans. Puis en 1903, l'académie l'envoie dans un petit village du nom de Colpo. La romancière entre alors,en correspondance avec un journaliste franco-canadien: Arsène BESSETTE , rédacteur en chef de "Canadien-Français". Il lui parle énormément de son pays. Fasciné par cette femme cultivée, il lui propose sans l'avoir rencontrée, de l'épouser. En janvier 1906, elle part à l'aventure pour le rejoindre, et prend un congé d'un an. Elle se présente à Arsène Bessette, épuisée après un voyage difficile. L'homme fût désagréablement surpris par le physique de la jeune femme et refuse alors de se marier avec elle. Elle tente ,déçue,de faire carrière au Canada,dans le journalisme. Elle est employée six semaines à :"La Patrie". Ne pratiquant pas l'Anglais, elle a beaucoup de mal à s'imposer et doit de nouveau se tourner vers l'enseignement. Elle gagne sa vie en donnant des leçons particulières de français et en publiant quelques articles. La jeune femme devient professeur de français à l'Ecole Gardner en 1908, où elle enseignera jusqu'en 1913. En 1914, elle a en charge l'enseignement du français à la Weston School. Echaudée par ses douleurs sentimentales, elle décide à l'aube de ses 40 ans, de rester célibataire. La guerre a éclaté depuis quelques mois en France et rendra difficile son retour dans l'hexagone. Elle apprend la mort aux combats de ses frères Pierre en 1915 et de Marcel en 1918. Esseulée et effondrée, elle tente de lutter contre sa douleur. A la fin de l'année 1916 elle se rapproche d'un canadien-anglais, locataire de la maison meublée où elle loge. Cet homme l'aime vraisemblablement, mais bien que d'une éducation soignée il aime aussi le jeu ,la boisson et les femmes. Elle prit l'initiative de la rupture. En 1919 elle retrouve enfin la maitrise d'elle même et se lance vivement dans l'écriture tout en continuant d'enseigner. Marie Le Franc de 1920 à 1938 Elle publie son premier ouvrage en 1920 : les Voix du coeur et de l'Âme. Le livre reçoit de bonnes critiques. En 1923, le milieu littéraire français la reconnait comme réelle écrivain grâce à son recueil:"Les voix de la misère et de l'Allégresse" . Entre plusieurs aller-retours vers sa Bretagne natale, et après vingt années passées au Québec, elle est enfin reconnue par ses aïeux. Elle passe ses vacances dans ces bois ,tant décrits dans ses oeuvres, et part se ressourcer dans ces forêts secrètes: LES LAURENTIDES Elle s'éprend de ces gens aux grands coeurs, de ces pionniers braves et fiers. En 1924, de retour en France, lui vient l'idée d'un roman. Cette rencontre étonnante avec un "idiot " du village de Port-Navalo sera le point de départ de l'un de ces plus beaux livres. C'est au Canada, qu'elle en finit la rédaction,en 15 jours: "GRAND-LOUIS L'INNOCENT" est né. Malgré la mention "ridicule" annoté sur son manuscrit par un éditeur parisien elle reçoit pour cet ouvrage : La Bourse Nationale de voyage Littéraire " Elle devient la même année "Officier d'Académie" . En 1926, elle rencontre Jean Richard Bloch qui lui achète les droits du livre et ceux de ses deux prochains ouvrages.Sans prévenir Marie Le Franc, il présente"Grand Louis l'Innocent" au jury du "PRIX FEMINA" Elle reçut le prix en 1927 à l'âge de 48 ans, contre Julien Green. En 1928, elle continue d'enseigner, publie de nombreuses nouvelles et participe à de multiples randonnées. Accompagnée d'un guide, elle parcourt la forêt canadienne, campe aux pieds des lacs,descend les rivières. Elle publie" Poste sur la dune". Puis en 1930, année prolifique ,elle écrit :Hélier fils des bois" "Grand Louis le Revenant "et" Inventaire". Elle accumule les conférences, les articles. De grandes personnalités lui confie leur admiration. Comme Colette qui lui écrit:"Personne n'a fait comme vous le portrait du vent". En 1931, retournée à Sarzeau, elle achève:"Au Pays Canadien Français ". Ouvrage couronné par "L'Académie Française", par le "PRIX MONTYON". Après un bref séjour à Ouessant, toujours en 1931 elle rédige : "Dans l'île" . En janvier 1933, elle accompagne un groupe de pionnieres ,dans le Temiscamingue. Ces femmes vont rejoindre leurs maris qui les avaient précédées ,afin de défricher la forêt. Elle passe un mois à la "Rivière Solitaire". Elle note tout, partage la vie de ces gens. La rivière Solitaire , écrit en France, relate cette vie d'aventurière. Puis, elle reste quelques temps seule, à Sarzeau. Elle donne successivement des conférences à Angers, Blois et Nantes. Vient ensuite la rédaction d'un recueil de nouvelles, style dans lequel elle excelle. Elle donnera à cet ouvrage le titre de:"Visages de Montréal" . Fasciné par le talent de Marie Le Franc, Louvigny de Montigny, contacte le "Ministre des Terres et Forêts du Quebec", Mr Honoré Mercier, pour lui demander d'attribuer le nom de l'auteure au" Lac de la Mer Bleue". La commission géographique alertée par le ministre décida de donner le nom de Marie-Le- Franc non plus au "lac de la mer bleu" mais au "Lac vert" . La romancière se vit ainsi offrir un lac des Laurentides grâce à l'intêret que lui porte l'un de ses plus grands amis, M.Louvigny de Montigny. Le 8 juin 1935, elle embarque de nouveau pour MONTREAL et décide de se lancer à la découverte de LA GASPESIE et de ses pêcheurs. Elle veut sensibiliser l'opinion publique sur les conditions de vie, pauvres et précaires des Gaspésiens. Sa conférence à " l'Alliance Française" du 28 octobre 1935 interpellera de nombreux gouvernements. Elle reçoit la Légion d'honneur en temps que Chevalier le 25 décembre 1935 , pour les services civils rendus,et pour son oeuvre littéraire. Elle achève en 1936, l'écriture de "Randonnée Passionnée ". De retour en France en 1937, trop lasse, la mort dans l'âme, elle ne pense pas retourner au Canada. Elle en profitera pour terminer :"Pêcheurs de Gaspésie" En 1938, son état de santé se détériore un peu plus. Déterminée, elle programme malgré tout un voyage au Canada. Elle y donne de multiples conférences. Marie Le Franc de 1939 à 1964 En 1939, sa mère mourante , elle est obligée de rentrer en France. Sa peine est immense. Elle va tenter de commencer une nouvelle vie à Sarzeau. Eclate alors la "deuxième Guerre Mondiale". Elle aide les réfugiés, en grand nombre , en Bretagne en cette année 1940. Elle héberge de nombreuses personnes et n'hésite pas à parcourir des kilomètres à la recherche de nourriture. Marie-Le-Franc est nommée "Présidente du comité d'aide aux réfugiés" et fait partie des FFI. En 1943, elle monte à Paris pour tenter de faire publier :"Dans la tourmente". Affaiblie et sans le sou, l'après guerre ne lui permet pas d'envisager un voyage vers son pays d'adoption. Elle crée alors, à la libération une colonie pour les enfants juifs déportés et s'en occupe plusieurs mois avant de monter à nouveau sur Paris pour raccompagner ces jeunes vers leurs proches. Elle est épuisée. En 1946, elle publie "Pêcheurs du Morbihan" puis "O!Canada Terre de nos aieux" . En 1947, elle retourne enfin au Canada, et se ressource dans les Laurentides. "La Fondation des écrivains Canadiens" lui octroie en 1950, une pension mensuelle. En 1951, elle obtient comme Membre de la Légion d'Honneur de passer un mois au Chateau du Val Saint Germain. Elle tombe très malade. En 1952, elle édite "Le Fils de la fôret" et elle est admise à la "Société des Gens de Lettres" De retour en mars à Sarzeau, elle tombe de nouveau très malade et revient au Château. Le 18 avril 1953, elle est promue au grade d"Officier de la Légion d'Honneur" en plus de ce grand bonheur elle séjourne à nouveau dans Les Laurentides. Le 13 août 1954, elle est de retour à Sarzeau, épuisée et va se balader seule sur la plage du Roaliguen, où on lui a prêté une petite cabane. Elle passe l'hiver 1956 au Château.Très souffrante, elle s'exile,malgré tout, une nouvelle fois,vers le Québec ,le 10 mai 1957. Au printemps 1958, elle reste très longtemps allitée au Val Saint-Germain. En 1959, son chef d'oeuvre "Enfance Marine" est édité. Le 4 octobre 1959 pour ses 80 ans, elle s'offre un ultime voyage dans les Laurentides. Mme Huermand,Mme Rina Lasnier , Mme et M Messmer( alors Ministre des Armées), sont ses amis les plus proches. M.et Mme Messmer l'aidèrent à se déplacer entre sa Bretagne et le Château. En septembre 1960, elle demande et obtient le statut d"hôte permanent" au Château du Val Saint-Germain. Elle perd la vue. Elle meurt à Saint-Germain, le 29 décembre 1964. Elle repose aujourd'hui au cimetière de Sarzeau entre les tombes de deux aviateurs canadiens.