nombres-complexes-1-cours-et-exercices-corriges

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Prof/ATMANI NAJIB
1
Cours et exercices d’applications et de réflexions sur les nombres complexes (Partie 1)
PROF : ATMANI NAJIB 2ème BAC Sciences maths
I) LENSEMBLE DES NOMBRES COMPLEXES
1) Définition d’un nombre complexe.
1.1 L’ensemble ; définition et vocabulaire: On
admet qu’il existe un ensemble no ses éments
s’appelles des nombres complexes qui vérifie :
1)
2) On finit dans l’ensemble deux orations
appees la somme et la multiplication qui ont les
mes propriétés que dans , lensemble des
nombres réels.
3) L’ensemble contient un nombre non el noté 𝑖
et qui vérifie
21i
4) Tout nombre complexe 𝑧 s’écrit et de façon
unique comme : 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 où 𝑎 et 𝑏 sont des réels
5) Le el 𝑎 s’appelle la partie réel du nombre
complexe 𝑧 ; on écrit : 𝒂 = 𝑹𝒆(𝒛)
6) Le el 𝑎 s’appelle la partie imaginaire du nombre
complexe 𝑧 ; on écrit : 𝒃 = 𝑰𝒎(𝒛)
7) L’écriture : 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 s’appelle l’écriture
albrique du nombre complexe 𝒛 .
Exemples
Les nombres −1 ; 0 ; 3/4 ;
2
sont des nombres
réels donc ce sont aussi des éléments de .
À l’aide du nombre i et de la multiplication : −i ; 2i ;
2i
... sont aussi dans .
Avec les additions, les nombres suivants sont
aussi dans :
1i
;
22i
THÉOME :Soient
z x iy
et
z x iy
 

et
 
2
;xy

deux nombres complexes :
xx
zz yy

Lécriture albrique d’un nombre complexe est
unique.
PREUVE :
Soient
z x iy
et
z x iy
 

deux complexes tels
que
zz
 
z z x iy x iy x x i y y
 
   
Raisonnons par l’absurde : si
0yy

alors
xx
iyy
étant un réel, on aboutit à une
contradiction. Donc :
yy
et on déduit alors
0xx

donc :
xx
La réciproque est claire.
Remarque :
z x iy
et
 
2
;xy
1)
0
00
x
x iy y
2)
 
 
Re Re
Im Im
zz
zz zz

1.3 Remarque :
1) L’ensemble est totalement ordonné, cest-à-
dire : ((𝑥, 𝑦) 2)(𝑥 𝑦 𝑜𝑢 𝑦 𝑥 )
2) L’ensemble des nombres complexe n’est pas
ordonné.
1.4 Des sous-ensembles de
1) L’ensemble l’ensemble des nombres els est
une partie de ; (∀𝑥 )(𝑥 = 𝑥 + 0𝑖)
𝑧 𝐼𝑚(𝑧) = 0
2) L’ensemble 𝑖ℝ est une partie de , s’appelle
L’ensemble des imaginaires purs ; 𝒊ℝ = {𝒊𝒚/ 𝒚 }
𝑧 𝑖ℝ 𝑅𝑒(𝑧) = 0
3) 𝑖 et 𝑖ℝ = {0}
( veut dire strictement inclus strictement :
2 + 3𝑖 𝑒𝑡 2 + 3𝑖 𝑖 )
II) LES OPERATIONS DANS .
1) L’addition dans .
1.1 finition
Définition :Soient 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑧= 𝑎 + 𝑖𝑏deux
nombres complexes.
La somme des nombres complexes 𝑧 et 𝑧est le
nombre complexe noté 𝑧 + 𝑧finie par :
𝒛 + 𝒛′= (𝒂 + 𝒂) + 𝒊(𝒃 + 𝒃′)
On en duit que : 𝑅𝑒(𝑧 + 𝑧) = 𝑅𝑒(𝑧) + 𝑅𝑒(𝑧) et
NOMBRES
COMPLEXES
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2
𝐼𝑚(𝑧 + 𝑧′) = 𝐼𝑚(𝑧) + 𝐼𝑚(𝑧′)
1.2 Propriétés
L’addition dans l’ensemble est :
1) Associative :((
1
z
,
2
z
,
3
z
) 3)
((
1
z
+
2
z
) +
3
z
=
1
z
+ (
2
z
+
3
z
))
2) Commutative : ((𝑧, 𝑧 2)(𝑧 + 𝑧′= 𝑧+ 𝑧)
3) 0 est l’ément neutre pour l’addition dans :
(∀𝑧 )(0 + 𝑧 = 𝑧 + 0 = 𝑧)
4) Chaque élément 𝑧 dans a un symétrique appelé
loppo de 𝑧 noté (−𝑧) ; 𝑧 + (−𝑧) = (−𝑧) + 𝑧 = 0
On dit que muni de l’addition est un groupe
commutatif, on le note par : (, +)
1.3 La difrence de deux nombres complexes.
Soient 𝑧 et 𝑧deux nombres complexes tels que :
𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑧= 𝑎 + 𝑖𝑏La différence de 𝑧 et 𝑧est la
somme de 𝑧 avec le sytrique de 𝑧c’est-à-dire :
𝑧 + (−𝑧) qu’on la note : 𝑧 𝑧
𝒛 𝒛′= (𝒂 𝒂) + 𝒊(𝒃 𝒃′)
2) La multiplication dans .
2.1 finition :
Comme la multiplication dans prolonge celle dans
on peut finir la multiplication dans
par :Soient 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑧′= 𝑎′ + 𝑖𝑏deux nombres
complexes.
Le produit des nombres complexes 𝑧 et 𝑧est le
nombre complexe noté 𝑧 × 𝑧finie par :
𝑧 × 𝑧= (𝑎 + 𝑖𝑏) × (𝑎+ 𝑖𝑏)= 𝑎𝑎 + 𝑎𝑏𝑖 + 𝑖𝑏𝑎 + 𝑏𝑏𝑖²
21i
𝑧 × 𝑧 = (𝑎𝑎′− 𝑏𝑏′) + 𝑖(𝑎𝑏+ 𝑏𝑎′)
𝒛 × 𝒛′= (𝒂𝒂′− 𝒃𝒃) + 𝒊(𝒂𝒃+ 𝒃𝒂′)
2.2 Propriétés :
La multiplication dans l’ensemble est :
1) Associative :((
1
z
,
2
z
,
3
z
) 3)
((
1
z
×
2
z
) ×
3
z
=
1
z
× (
2
z
×
3
z
))
2) Commutative : ((𝑧, 𝑧′) 2)(𝑧 × 𝑧′= 𝑧× 𝑧)
3) 1 est l’élément neutre pour la multiplication
dans : (𝑧 )(1 × 𝑧 = 𝑧 × 1 = 𝑧)
4) Chaque élément non nul 𝑧 dans a un
sytrique appelé l’inverse de 𝑧 noté : (
1
z
ou
1
z
)
Et on a
11zz

On dit que muni de la multiplication est un groupe
commutatif, on le note par : ()
En plus des 8 proprs que vérifient l’addition et la
multiplication dans l’ensemble il y a une propriété
commune entre les deux opérations :
5) La multiplication est distributive par rapport à
laddition dans :
((
1
z
,
2
z
,
3
z
) 3) (
1
z
× (
2
z
+
3
z
) =
1
z
×
2
z
+
1
z
×
3
z
)
Définition :Puisque (, +) est un groupe commutatif
et () est un groupe commutatif et la multiplication
est distributive par rapport à l’addition dans ; on dit
que (, +,×) est un corps commutatif.
2.3 Le quotient de deux complexes.
Soient 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑧= 𝑎 + 𝑖𝑏deux nombres
complexes où 𝑧 0 le quotient des nombres 𝑧 et 𝑧
est le produit de 𝑧 et de l’inverse de 𝑧et se note
z
z
ou 𝑧(𝑧−1)
2.3 gles de calculs dans
(, +) étant un corps commutatif ; toutes les règles
de calculs qu’on a connu dans sont vraies dans .
1) 𝑧𝑧′= 0 𝑧 = 0 ou 𝑧′= 0
2)
01z
et (∀𝑛 ℕ∗)(
n
z
= 𝑧× 𝑧 × × 𝑧 ) 𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠
3)
1
nn
zz
4)
n m n m
z z z

5)
/
n m n m
z z z
6)
 
m
n n m
zz
7)
 
1 2 1 2 1
1 1 1 1 1
...
n n n n n n
z z z z z z z z z z
 
 
8) Si 𝑧 1 alors :
1
12 1
1 ... 1
n
nz
S z z z z
 
somme des termes d’une suite ométrique
9)
 
11
0
n
nk k n k
n
k
z z C z z

formule de binôme
Application : Trouver la forme algébrique et
terminer la parties réelles et imaginaires des
nombres complexes suivants :
 
²2112
1iiiz
 
3
213zi
313
3i
zi
41
32
i
zi
 
10
51zi
Solution :1)
165z i a bi 
donc
 
1
Re 6z
et
 
1
Im 5z
2)
 
3 2 3
32
21 3 1 3 1 3 3 1 3 3z i i i i    
21 3 3 3 3 3 3 8 0z i i i   
car
 
2
Im 0z
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3
3)
 
 
32
1 3 3
1 3 3 9 3 6 8
3 3 3 10
9
ii
i i i i
zi i i i

 
 
 
36 8 3 4
10 10 5 5
ii
z  
donc
 
13
Re 5
z
et
 
14
Im 5
z
4)
 
  
42
1 3 2
1 3 2 3 2 1 5 1 5
3 2 3 2 3 2 13 13 13
94
ii
i i i i
zi
i i i i

 
 
 
5)
   
 
 
 
55
10 2 5
22
51 1 1 2 1 2z i i i i i  
 
 
2
55 5 2
52 2 32 32z i i i i i  
est un imaginaire pur car
 
5
Re 0z
REMARQUES :
Lorsque Im(z) = 0, z = a est réel.
Lorsque Re(z) = 0, z = ib est appelé imaginaire pur.
III) INTERPRETATIONS GEOMETRIQUES.
1)L’interptation géotrique et repsentation
d’un nombre complexe
Le plans (𝒫) est muni du rere orthonor
 
;;O u v
; et soit 𝒱2 le plan vectoriel associé à (𝒫).
Soit 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un nombre complexe le couple (𝑎, 𝑏)
est associé à un point unique 𝑀 dans le plan (𝒫).
L’application : (𝒫)
𝑧 𝑀(𝑎, 𝑏)
𝑎 = 𝑅𝑒(𝑧) et 𝑏 = 𝐼𝑚(𝑧) est une bijection
1) Le point 𝑀 s’appelle l’image du nombre complexe
dans le plan (𝒫), et l’application
2) Le complexe 𝑧 s’appelle l’affixe du point 𝑴
on écrit : 𝑧 = 𝑎𝑓𝑓(𝑀) et on écrit : 𝑧𝑀 = 𝑎 + 𝑖𝑏
3) L’application : 𝒱2
𝑧
u
(𝑎 ;𝑏)
𝑎 = 𝑅𝑒(𝑧) et 𝑏 = 𝐼𝑚(𝑧) est une bijection
4) Le vecteur
u
s’appelle limage du nombre
complexe dans le plan (𝒫)
5) Le complexe 𝑧 s’appelle l’affixe du vecteur
u
on
écrit : 𝑧 = 𝑎𝑓𝑓(
u
) on écrit :
u
z
= 𝑎 + 𝑖𝑏
6) Le plan (𝒫) s’appelle un plan complexe
7) a)Laxe
 
;Ou
s’appelle l’axe des réels
b) L’axe
 
;Ov
s’appelle laxe des imaginaires
Dans tout qui va suivre le plan complexe est muni
d’un repère
 
;;O u v
REMARQUES :
1)Les complexes z = a R sont des nombres
réels et sont représentés sur sur l’axe des
Réels.
2)Les complexes z = ib, b R sont des
imaginaires purs et sont représentés
l’axe des imaginaires purs.
3)Le plan est alors appelé plan complexe.
Exemple1 : Dans le plan complexe, on a repsenté
ci-contre les points d’affixe z tels que
Re(z) = 2
Im(z) = 3
Re(z) = Im(z).
2) Les orations sur les affixes.
Propriété :Soient
u
et
v
deux vecteurs dans 𝒱2 ;
𝑀 et 𝑁 deux points dans le plan (𝒫) et 𝛼 un réel ;
On a :
1) 𝑎𝑓𝑓(𝐴) = 𝑎𝑓𝑓(𝐵) 𝐴 = 𝐵
et 𝑎𝑓𝑓(
u
) = 𝑎𝑓𝑓(
v
)
u
=
v
2) 𝑎𝑓𝑓(
u
+
v
) = 𝑎𝑓𝑓(
u
) + 𝑎𝑓𝑓(
v
)
3) 𝑎𝑓𝑓(𝛼
u
) = 𝛼 × 𝑎𝑓𝑓(
u
)
4) 𝑎𝑓𝑓(
AB
)= 𝑎𝑓𝑓(𝐵) 𝑎𝑓𝑓(𝐴) = 𝑧B 𝑧A
Propriété :
1) Soient [𝐴𝐵] un segment de milieu 𝐼 ; on a :
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4
2
AB
Izz
z
2) Si 𝐺 = 𝐵𝑎𝑟{(𝐴𝑘, 𝛼𝑘))1𝑘𝑛} et 𝑧𝑘 = 𝑎𝑓𝑓(𝐴𝑘)
alors :
1
1
kn
kk
k
Gkn
k
k
z
z
3) Cas particuliers 2 points pondérés :
𝐺 = 𝐵𝑎𝑟{(𝐴, 𝛼); (𝐵, 𝛽)} on a
AB
Gzz
z


4)Cas particuliers 3 points pondérés :
𝐺 = 𝐵𝑎𝑟{(𝐴, 𝛼); (𝐵, 𝛽); (𝐶, 𝛾)} on a :
A B C
Gz z z
z
 
 


3) Condition complexe d’alignement de 3 points
Soient 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points distincts du plan d’affixes
respectifs :
A
z
,
B
z
et
C
z
On sait que :
𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont alignés (𝛼 )(
AC
= 𝛼
AB
)
(𝛼 )(
CA
zz
= 𝛼(
BA
zz
))
(𝛼 ) (
CA
BA
zz
zz
= 𝛼)
CA
BA
zz
zz
Propriété :Soient 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points distincts du
plan d’affixes respectifs
A
z
,
B
z
et
C
z
les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont alignés si et seulement si :
CA
BA
zz
zz
Exemple1 : soient dans le plan complexe les
points :
 
1Ai
et
12
2
Bi



et
 
1Ci
Montrer que les les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont aligs.
Solutions :
1 1 1
21
2 2 21
1 1 2 2
22
BA
CA
i i i i
zz
z z i i i i
 
 
    



Donc : les les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont aligs
Exemple2 : soient dans le plan complexe les
points :
 
2; 3A
et
 
1;1B
et
 
1;2C
1)Determiner les affixes des points
A
et
B
et
C
?
2)Determiner l’affixe du vecteur
AB
3) Déterminer l’affixe de 𝐼, milieu de [𝐴𝐵].
4)Montrer que les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 ne sont pas
aligs.
5) Déterminer le barycentre de {(𝐴, 2); (𝐵,−1), (𝐶, 3)}
6) Déterminer l’affixe du point 𝐷 pour que le
quadrilare 𝐴𝐵𝐶𝐷 soit un parallélogramme.
Solutions :1) l’affixe du point
A
est
23
A
zi
laffixe du point
B
est
1
B
zi
laffixe du point
C
est
12
c
zi
2) 𝑎𝑓𝑓(
AB
)= 𝑎𝑓𝑓(𝐵) 𝑎𝑓𝑓(𝐴) = 𝑧B 𝑧A
 
1 2 3 1 4
AB
z i i i  
3)
2 3 1 3 2 3
2 2 2 2
AB
Izz i i i
zi
 
 
4)
 
 
1 2 2 3 15
1 2 3 1 4
CA
BA
ii
zz i
z z i i i
 


 
 
 
22
1 5 1 4 1 4 5 20
1 4 1 4 14
iiii
ii i
     

    
21 21 1
17 17 17
CA
BA
zz ii
zz
 
Donc : les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 ne sont pas aligs.
5) le barycentre de {(𝐴, 2); (𝐵,−1), (𝐶, 3)} ?
2 1 3
2 1 3
A B C A B C
Gz z z z z z
z
 
 
 

 
 
2 2 3 1 1 3 1 2 6 3 1
2 1 3 4 2 4
Gi i i i
zi
 
 

6) ABCD est un parallélogramme si et seulement
Si
AB DC
c’est-à-dire :
B A C D
z z z z  
D C A B
z z z z  
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5
On en déduit en remplaçant par les données :
1 2 2 3 1 2 2
D
z i i i i  
Exercice 1 :
soient dans le plan complexe les points :
A ; B ; C ; D ; E d’affixes respectivement :
izA1
et
izB23
et
izC2
et
izD2
et
2
E
z
1)Représenter ces points dans le plan complexe
2) Déterminer l’affixe de 𝐼 milieu de [𝐴𝐵].
3)Determiner l’affixe du vecteur
AB
4)montrer que le quadrilatère 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un
parallélogramme
Solution : 1)
𝐼 milieu de [𝐴𝐵]. Donc :
AI IB
donc
I A B I
z z z z
Donc :
2
BA
Izz
z
donc :
3 2 1 3
2
22
Iii
zi
 
 
Donc :
3
2; 2
I


3)
 
3 2 1 3 2 1 2
BA
AB
z z z i i i i i    
4)il suffit de monter que :
AB DC
On a :
2
AB
zi
 
2 2 2
CD
DC
z z z i i i    
Donc :
AB DC
zz
par suite :
AB DC
Donc : le quadrilatère 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme
IV) LE CONJUGUE D’UN NOMBRE COMPLEXE.
Définition : Soit le nombre complexe 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏
(𝑎 et 𝑏 sont des réels) ; le nombre complexe
qu’on note
z
et qui est égale à
z
= 𝑎 - 𝑖𝑏
S’appelle le conjugué du nombre complexe 𝑧
Si
z
est l’affixe de M,
z
est l’affixe de M’ du
symétrique de M par rapport à l’axe des réels.
Exemple :1)
23zi
son conjugué est
23zi
2)
36zi
son conjugué est
36zi 
3)
36z
son conjugué est
36z
4)
7 7;2 2 ; 5 3 5 3 ;3 2 3 2i i i i i i      
Propriété : (Règles de calculs)
z
et
z
1)si
z x iy
alors
22
z z x y 
2)
zz
3)
 
2 Imz z i z
4)
 
2Rez z z
5)
z z z  
6)
0z i z z  
7)
z z z z

 
8)
z z z z

 
9)
11
zz



10)
zz
zz




si
0z
11)
 
 
n
n
zz
n
12)
zz
z
et

PREUVE :
• On prouve la 8)
On écrit les complexes z et z’ sous forme
algébrique :
z a bi
avec
a
et
b
Et
z a bi
 

avec
a
et
b
On a alors :
 
z z a bi a b i
 
 
 
z z aa ab i ba i bb aa bb ab ba i
 
 
 
z z aa ab i ba i bb aa bb ab ba i
 
 
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