704 — Série A G.
R.
Acad.
Se.
Paris, t. 268 (31 mars
1969),
ANALYSE MATHÉMATIQUE.
—
Un théorème de convergence dans les
L/J,
o^p<+oo.
Note
(*)
de M. LAURENT
SCHWARTZ,
présentée par M. Paul
Lévy.
Si
(X,,)«€N
est une suite
d'éléments
de
L'(ü,
ji),
o.:p
< +
oo,
telle que,
pour toute suite
(c«)«€N
de nombres réels tendant vers zéro,
^
c„X« converge,
alors V X,, converge aussi.
'*€N
Soit E un espace vectoriel topologique. Une suite X =
(X,,)«6N
d'élé-
ments de E sera appelée C-suite, si, pour toute suite scalaire
c
=
(e„),l€N
convergeant vers zéro, la série
^c„X„
converge dans E. Un dira que E
'<€N
est un C-espace, si, pour toute C-suite X,
\^ X«
converge. Les
C-espaces
'<€N
ont été étudiés par Erik Thomas
»
'j;
un espace localement convexe séquen-
tiellement faiblement complet est un
C-espace,
en particulier tous les
espaces
L'd2,
a) pour
i _/)< + 3C«
I>ar
contre, sauf si a est combinaison
finie de mesures de
Dirae,
1/12,
;xi
n'est pas un C-espace.
THÉORÈME.
—
L'espace
LM2,
a), pour
o^p<i,
est aussi un
C-espace
fa).
Ces espaces ne sont plus localement convexes.
L°fl2,
tx)
est l'espace
des a-classes de fonctions
jx-mesurablcs .sur
12,
muni de la topologie de
la convergence en mesure.
LEMME 1.
—
Soit X =
«
X,,),f€N
une
C-suite
de
LM2,
;x). Sur tout ensemble
de
'/.-mesure
finie,
> X„ ~
converge
'/.-presque
partout.
Ce lemme est dû à
Kolmogorov
et Khintchine
(').
LEMME
2.
—
Soit X
=
iX,,),,6If
une
C-suite
de
L'^Q,
jx),
o^p<i.
Alors X„ converge vers zéro pour n infini.
Démonstration. —
D'après
le lemme 1,
X,,
converge vers zéro a-presque
partout sur tout ensemble de a-mesure finie, donc dans
L°(12,
tx); ce
qui montre le lemme pour
p
=
o.
Soit donc
o<p-~i.
D'après
Egorov,
sr
on peut trouver une parittion de
12,
12
=
\l
l2mUN,
telle que chaque
0m
soit
a-rnesurable
de a-mesure finie, que
X,,
converge vers zéro pour
n
infini uniformément sur chaque
12m,
H
que tous les
X,,
soient a-presque
partout nuls sur N. Supposons que
X,,
ne converge pas vers zéro dans
1/