Nouvelle Calédonie. Novembre 2013. Enseignement spécifique EXERCICE 4 (5 points) (candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité) ! − → " Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct O, → u,− v . On note C l’ensemble des nombres complexes. Pour chacune des propositions suivantes, dire si elle est vraie ou fausse en justifiant la réponse. 1) Proposition : Pour tout entier naturel n : (1 + i)4n = (−4)n . ! " 2) Soit (E) l’équation (z − 4) z2 − 4z + 8 = 0 où z désigne un nombre complexe. Proposition : Les points dont les affixes sont les solutions, dans C, de (E) sont les sommets d’un triangle d’aire 8. 3) Proposition : Pour tout nombre réel α, 1 + e2iα = 2eiα cos(α). 1 n 4) Soit A le point d’affixe zA = (1 + i) et Mn le point d’affixe (zA ) où n désigne un entier naturel supérieur 2 ou égal à 2. Proposition : si n − 1 est divisible par 4, alors les points O, A et Mn sont alignés. 5) Soit j le nombre complexe de module 1 et d’argument Proposition : 1 + j + j2 = 0. http ://www.maths-france.fr 1 2π . 3 c Jean-Louis Rouget, 2014. Tous droits réservés. ⃝ Nouvelle Calédonie. Novembre 2013. Enseignement spécifique EXERCICE 4 : corrigé Proposition 1. VRAI Proposition 2. FAUX Proposition 3. VRAI Proposition 4. VRAI Proposition 5. VRAI ! "2 1) (1 + i)2 = 1 + 2i − 1 = 2i puis (1 + i)4 = (1 + i)2 = (2i)2 = −4. Soit alors n un entier naturel. La proposition 1 est vraie. ! "n (1 + i)4n = (1 + i)4 = (−4)n . 2) Soit z un nombre complexe. ! " (z − 4) z2 − 4z + 8 = 0 ⇔ z = 4 ou z2 − 4z + 8 = 0. Le discriminant de l’équation z2 − 4z + 8 = 0 est ∆ = (−4)2 − 4 × 1 × 8 = −16 < 0. L’équation z2 − 4z + 8 = 0 admet −(−4) + 4i donc deux solutions non réelles conjuguées à savoir z1 = = 2 + 2i et z2 = z1 = 2 − 2i. 2 Les solutions de l’équation (E) dans C sont 4, 2 + 2i et 2 − 2i. 2 1 1 2 3 4 −1 −2 L’aire du triangle dont les sommets ont pour affixes les solutions de (E) est la moitié de l’aire du rectangle de sommets 4×2 les points de coordonnées (2, 2), (4, 2), (4, −2) et (2, −2). Cette aire est égale à = 4. La proposition 2 est fausse. 2 3) Soit α un nombre réel. ! " 1 + e2iα = eiα e−iα + eiα = eiα (cos α − i sin α + cos α + i sin α) = 2eiα cos(α). La proposition 3 est vraie. √ √ 4) |1 + i| = 12 + 12 = 2 puis √ # $ √ % %π& % π && √2 iπ 2 2 1 1 1 √ + i√ cos + i sin = (1 + i) = = e4. 2 2 2 4 4 2 2 2 % −−→& ! π nπ π n" − [2π] puis arg (zMn ) = arg (zA ) = [2π]. On en déduit que → u , OA = [2π] et En particulier, arg (zA ) = 4 4 4 % −−−→& nπ − que → u , OMn = [2π] puis que 4 % −−→& % −−−→& %−−→ −−−→& %−−→ & % −−−→& π nπ (n − 1)π − − − − OA, OMn = OA, → u + → u , OMn = − → u , OA + → u , OMn = − + = [2π]. 4 4 4 Supposons de plus que n − 1 soit divisible par 4. Posons n = 4p où p est un entier naturel. %−−→ −−−→& 4pπ = pπ [2π]. OA, OMn = 4 Mais alors les points O, A et Mn sont alignés. La proposition 4 est vraie. http ://www.maths-france.fr 1 c Jean-Louis Rouget, 2014. Tous droits réservés. ⃝ 5) j = e 2iπ 3 puis 2 1 + j + j = 1 + cos # 2π 3 $ + i sin # 2π 3 $ + cos # 4π 3 $ + i sin # 4π 3 $ √ √ 1 3 1 3 =1− +i − −i = 0. 2 2 2 2 La proposition 5 est vraie. http ://www.maths-france.fr 2 c Jean-Louis Rouget, 2014. Tous droits réservés. ⃝