Mise en page 1 - Ministère des Affaires sociales et de la Santé

Une journée avec
L’équipe
des diététiciennes
N°15
DÉCEMBRE
2012
HPGM
LE MAGAZINE DE L’HÔPITAL GÉRIATRIQUE LES MAGNOLIAS
Journal
Les Magnolias
le
Comment ça marche? Méthode humanitude®L’hôpital site pilote
P. 5 P. 10P. 12 P. 16
Mieux assurer
la fonction hôtelière Paroles croisées
de soignantes
et de familles
L’innovation toujours
Le progs sans cesse
La télémédecine,
c’est maintenant
POUR LA GÉRIATRIE
Journal Les Magnolias N° 15 - Décembre 2012
2
L’Ehpad dirigé par Annie Beausse est si-
tué dans une région mal pourvue en per-
manence de soins. Or il est impératif,
pour l’établissement, d’obtenir une
réponse médicale la nuit, les jours
riés et les fins de semaine comme
les jours de semaine avec les méde-
cins libéraux du secteur. Jusqu’à la
mise en place de la télémédecine,
face à des situations qui ne rele-
vaient pas forcément de l’urgence,
les soignants n’avaient pas d’autre solution
que d’appeler le Samu, les pompiers ou de pas-
ser par la gendarmerie pour réquisitionner un
médecin.
Aujourd’hui, tout a changé et Mme Beausse
est satisfaite: «Avec l’accord des résidents
et du Conseil de la vie sociale, nous transmet-
tons les dossiers des résidents régulièrement
réactualis à la socté de télémédecine H2AD,
une plateforme de surveillance dicalisée
24 heures sur 24. Si l’aide soignante de nuit,
une infirmière présente un jour férié, un di-
manche sont inquiètes pour un patient, elles
appellent la plateforme. Le médecin
peut, à distance, prendre la tension.
Il observe les antécédents du patient,
les traitements en cours et rappelle.
S’il faut hospitaliser, il prévient les
urgences et le service de l’hôpital
qui va accueillir le malade, ce qui
permet au soignant de rester à son
chevet. Un de nos résidents était en hypo-
glycémie. Quand le Samu est arrivé, informé
par la plateforme, il disposait de tous les élé-
ments. Au retour de la personne, la télémé-
decine garantit un suivi. Ce système est une
curi évidente pour les patients et réassure
le personnel.»
Sur les 38 appels passés entre janvier et juillet,
23 ont don lieu à une hospitalisation (dont 13
pour moins de 24 heures), 8 ont été évies.
L’Agence régionale de santé a décide prolonger cette expérimentation sur trois ans et de l’étendre
à quatre Ehpad, par le projet “TMG 91” (voir p. 6 à 9).
À LA GENTILHOMMIÈRE,
CHACUN SE SAIT EN SÉCURITÉ
Mise en place à la mi-novembre 2010,
la télémédecine n’a d’abord pas été
très utilisée. Les soignants étaient
frileux devant cette chose inconnue et loin-
taine puisqu’implantée à Saint-
Étienne. Y envoyer les dossiers des
patients avec leurs antédents,
leurs traitements, par fax, était in-
quiétant. Les soignants présents au-
près du résident et le médecin de la
plateforme n’étaient pas toujours
d’accord, les uns désirant une hos-
pitalisation, l’autre la repoussant.
Évelyne Gaussens a organisé une réunion en
mettant l’accent sur la sécurité les nuits, les
fins de semaine et les jours fériés, lorsque les
médecins sont indisponibles. Elle a rappelé
que le logiciel d’H2AD était entièrement sé-
curisé. M. Rocagel, cadre infirmier, raconte la
suite. « Un week-end, l’infirmière a eu besoin
de la télémédecine. Le médecin à distance a
pondu et pris les dispositions par rapport à
l’état du malade. Du coup, les soignants ont pu
rester auprès de lui. Et le lendemain, le decin
a rappelé pour prendre des nouvelles.
Les soignants ont compris qu’il s’im-
pliquait et apprécié ce suivi. Depuis,
la télémédecine est devenue un outil
indispensable. En cas de chute un di-
manche, de malaise la nuit, en l’ab-
sence de médecin, on n’appelle plus
le Samu mais la plateforme et tout le
monde est en sécurité, résidents et
soignants. »
Entre mai et décembre 2011, sur 42 appels,
55 % d’hospitalisations injustifiées ont été évi-
tées. Les résidents sont assurés d’avoir un
médecin disponible 24 heures sur 24, 7 jours
sur 7, leurs familles rassurées et les soignants
travaillent en toute sécurité.
Travailler ensemble
Depuis 2011, l’hôpital a pris en charge un projet de télémédecine qui garantit
une prise en charge continue des personnes accueillies dans les Ehpad du territoire.
Réaction des deux partenaires pilotes : on continue!
La Gentilhommière
11, rue du Gord,
91800 Boussy-Saint-Antoine
Tél.: 0169006720
Notre Dame de l’Espérance
1, boulevard du Maréchal Joffre,
91400 Milly-la-Forêt
Tél.: 0164981000
M. Éric Rocagel, cadre infirmier
à la Gentilhommre.
Annie Beausse, Directrice de
l’Ehpad Notre Dame de lespérance.
À NOTRE DAME DE L’ESPÉRANCE,
ON SOUHAITE DES PROLONGATIONS
Ce système
est une sécurité
évidente pour
les patients…
La télémédecine
est devenue
un outil
indispensable…
Une premre expérience
de
télémédecine
prometteuse
© D.R.
© D.R.
Avec ses deux projets phares
pour 2013la télédecine
et la MAIA*- l’HPGM pour-
suit résolument ses actions nova-
trices engagées depuis plus de dix
ans, pour décloisonner le sanitaire
et le médico-social, pour privilégier
le préventif sur le curatif, pour s’en-
gager dans la transversalité du par-
cours de santé et de vie de la per-
sonne âe, seules
méthodes ga-
rantes d’un “bien
vieillir”, à domicile
ou en Ehpad, au-
tonome le plus
longtemps possi-
ble et en gardant
toute sa dignité.
LHPGM prouve s’il en était besoin
qu’un hôpital peut être porteur des
diverses structures et coordinations
du parcours de la personne âgée sur
un territoire donné, sans être taxé
d’hospitalo-centrisme… mais bien
au contraire, démontrer quun hôpital
peut sortir de ses murs, en mettant
à la disposition des professionnels
de ville, des familles et des parte-
naires, des outils de prévention, de
soins, d’aide et d’accompagnement,
avec des personnels hospitaliers
compétents ayant tous une culture
gériatrique et des valeurs huma-
nistes.
Mais une telle politique aboutit iné-
vitablement à diminuer les hospita-
lisations et donc à diminuer la prin-
cipale source de financement d’un
pital…! Il faut que le financement
actuel des pitaux, qui ne les incite
pas à velopper la prévention et
l’accompagnement,
mais bien au
contraire, pénalise
ceux qui s’engagent
dans cette voie, soit
adapté à travers no-
tamment une fongibi-
lides enveloppes fi-
nancières, afin que les
hôpitaux puissent évoluer sereine-
ment vers cette mutation et travailler
étroitement et en parfaite complé-
mentarité avec les professionnels
de ville et des Ehpad. Et si l’État
veut que le parcours de santé et de
vie de la personne âgée devienne
une réalité à l’échelon national, il
faut aussi que le pilotage soit visible
pour le citoyen et qu’il ne consiste
pas simplement à empiler de mul-
tiples coordinations.
Évelyne Gaussens
L’hôpital hors les murs
Pour tout vous dire
Évelyne Gaussens
Directrice générale
de l’HPGM.
Établissement de santé privé non
lucratif adhérent à la FEHAP et
fondé par les caisses de retraite
AGIRC/ARRCO
Le pilotage du parcours
de santé et de vie de
la personne âgée doit être
visible pour le citoyen”
Magazine de
l’hôpital privé gériatrique Les Magnolias (HPGM)
77, rue du Perray - 91160 Ballainvilliers
Tél : 0169804646 - Fax:01690155 35
Consultez notre site
www.hopital-les-magnolias.com
> Directeur de la publication:
Évelyne Gaussens
> Rédaction: Agence Atouts Presse Senior
www.atoutspresse.com
> Création maquette et photos:
Caroline Paux CP dias
> Impression: Azaprim 12, avenue du Gué
Langlois ZAC du Gué Langlois
77600 Bussy-Saint-Martin.
Ce nuro a é ti à 3000 exemplaires.
Sommaire
HPGM
Décembre2012 - Journal Les Magnolias N° 15 3
Le financement
actuel des hôpitaux
pénalise ceux qui
s’engagent dans
la prévention”
P. 02 TRAVAILLER ENSEMBLE
Une première exrience de télédecine prometteuse
P. 04 REPORTAGE
La Semaine Bleue : l’occasion de cébrer les anciens
P. 05 COMMENT ÇA MARCHE ?
Mieux assurer la fonction telre
P. 06 ZOOM
Pour la riatrie, la decine, c’est maintenant
P. 10 UNE JOURNÉE AVEC… l’équipe des diététiciennes.
Objectif : garder le plaisir de manger
P. 12 LA THODE HUMANITUDE®, UNE PHILOSOPHIE DE SOINS
Paroles croisées de soignantes et de familles
P. 14 ILS NOUS REJOIGNENT
P. 15 LA VIE DE L’HÔPITAL
P. 16 L’HÔPITAL SITE PILOTE
Journal
le
Les Magnolias
* Maison pour l’autonomie
et l’intégration des malades Alzheimer et des
personnes âgées en perte d’autonomie
Journal Les Magnolias N° 15 - Décembre 2012
4
RubriqueReportage
Sur fond de prévention,
la Semaine a propo
des activités at-
trayantes pour attirer un
maximum de participants et
créer des liens entre les ha-
bitants des trois communes
partenaires: Chilly-Mazarin,
Longjumeau et Morangis.
Ceci en collaboration avec
les caisses de retraite com-
plémentaire Agirc-Arrco.
Animée par un médecin, une
conrence interactive sur le
sommeil et son évolution
avec l’âge s’est tenue à Mo-
rangis le 15 octobre.
Des ateliers baptisés “Ra-
conte moi tes technologies
s’adressaient aux seniors et
à des enfants de primaire et
des centres de loisirs. Des
scientifiques y rendaient ac-
cessibles les technologies
concernant les jouets et lau-
diovisuel en psentant jeux
d’hier et d’aujourd’hui, an-
ciens téléphones, radios et
jeux vios ou lecteurs MP3.
Les trois communes accueil-
lant ces ateliers ont uni 70
enfants et 70 seniors les 16
et 17 octobre.
Le 18 octobre, à Chilly-Ma-
zarin, le Comité départe-
mental de prévention rou-
tière invitait cinq seniors de
chaque commune à une
journée de révision du code
de la route, théorique puis
au pratique l’après-midi.
À Chilly et Morangis, quatre
ateliers remue-méninges”
de 10 personnes chacun, pro-
posaient des exercices pour
stimuler et entretenir sa mé-
moire.
Le 16 octobre, les aînés des
trois communes effectuaient
une randone au départ de
Longjumeau. Et tout le
monde fut convié, le 19
après-midi, à un thé dansant
à Longjumeau.
Le Clic était aussi partenaire
de la Semaine Bleue de
Saulx-les-Chartreux, centrée
sur les abus de confiance et
les arnaques contre les se-
niors.
Ce Clic agit sur six
communes: Massy,
Palaiseau, Villebon-
sur-Yvette, Verrières-le-Buis-
son, Igny et Bièvre, mais
c’est avec Massy qu’est si-
ge une convention qui sti-
pule l’appui du Clic au Cen-
tre communal d’action
sociale (Ccas) pour organi-
ser la Semaine Bleue. Les
salles de l’Espace Liberté,
deux Ehpad, Vilmorin et La
Citadine et deux foyers lo-
gements, Les Pervenches et
Les Hibiscus, ont accueilli
l’essentiel des animations
intergénérationnelles sur le
thème de l’Europe.
Un atelier peinture a permis
de réaliser une œuvre com-
mune. Un défilé présentait
des chapeaux des régions
dEurope réalis par une di-
zaine de personnes âgées
avec une classe de la section
“métiers de la mode et du
vêtement du lycée Gustave
Eiffel. Puis un jury a cerné
des prix. Le même soir l’Es-
pace Liberté accueillait un
thé dansant. Une compa-
gnie d’action théâtrale a
monté un “théâtre forum:
de courtes scènes évoquent
des situations quotidiennes
sont lées les préoccu-
pations des rations p-
sentes. Le public, de tout
âge, a été inci à intervenir
pour transformer l’histoire,
y compris en remplaçant un
comédien. Un atelier “Gts
et senteurs d’ici et d’ail-
leurs a stimu les sens des
seniors et des plus jeunes
lors d’un marché autour
d’odeurs et de goûts rares,
tels ceux de légumes et de
fruits anciens d’une maraî-
chère de Marolles en Hure-
poix. Des contes, des lec-
tures à voix haute ont
rappelé des souvenirs ou
donné l’occasion de décou-
vrir mythes et histoires de
l’Europe et d’échanger. S’est
ajoutée une séance de loto
à la Citadine.
Et, tous les jours de la se-
maine, des repas européens
ont été servis dans tous les
Ehpad et foyers: le 15 octo-
bre, un repas français, le 16,
une paella espagnole, le 17,
une choucroute allemande,
le 18 des lasagnes italiennes
et le 19, des moules frites
belges.
Loccasion de
célébrer les anciens
La Semaine Bleue propose chaque année un nouveau thème.
Cette année, c’était “Vieillir et agir ensemble dans la
communauté”. L’HPGM abrite deux Centres locaux d’information
et de coordination (Clic) qui organisent le programme de cette
semaine avec les communes de leur territoire. De longs préparatifs
ont été nécessaires et la Semaine Bleue a été belle!
La Semaine Bleue
Un historique significatif
De la “Joure des vieillards”, lancée
en 1951 pour secourir les anciens
les plus“nécessiteux”, on passa à la
“Semaine nationale des vieillards
puis à la “Semaine nationale des
retraités et des personnes âgées
et de leurs associations” pour
s’arrêter, en 1977, à la “Semaine
Bleue” avec pour slogan: « 365 jours
pour agir, 7 jours pour le dire ».
Aujourd’hui, la Semaine Bleue vise
à sensibiliser l’opinion publique sur
la contribution des retrais à la vie
économique, sociale et culturelle, sur
les préoccupations et difficuls des
personnes âes, sur les réalisations
et projets des associations. Chaque
fois, un thème national est développé
et, partout en France, des manifes-
tations sont organisées pour l’illustrer.
Un concours prime les meilleurs
programmes.
Pour en savoir +
À LA HARPE: LEUROPE A L’HONNEUR, À TABLE NOTAMMENT
À ORGYVETTE: SOMMEIL, NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET CODE DE LA ROUTE…
Laetitia Borel et
Marielle Goulet
du Clic Orgycette.
Tatiana Criton
du Clic
La Harpe.
Décembre 2012 - Journal Les Magnolias N° 15 5
Une mission temporaire vient d’être
confiée à Olivia Varandas, res-
ponsable hôtellerie-restauration
mise à disposition par Sodexo pour amé-
liorer les prestations d’hôtellerie et de
restauration de l’HPGM.
«J’attache beaucoup d’importance à la
fonction telre qui, en gériatrie, participe
à la qualité de vie et à la fonction restau-
ration qui fait partie du soin », explique
Évelyne Gaussens, directrice générale,
qui a demandé à Martine Bourgeron et
Martine Demamen, respectivement en
charge de l’hôtellerie pour le pôle médico
social Europa et le pôle
médical, de réfléchir et
dagir avec Olivia Varandas.
«Et je souhaite que tous
s’impliquent dans cet effort
de qualité du prendre soin
et du bien-être de nos patients et résidents. »
La fonction hôtelière, ce n’est pas que la
table et la cuisine. C’est aussi par exemple
la propredes fauteuils et des rideaux et
par dessus tout une attitude chaleureuse
envers les patients.
L’environnement, c’est un tout. « Il faut
avoir un œil critique en permanence », sou-
ligne Martine Demamen. Même dans le
médical ce n’est pas la priori. « Cela
s’apprend et quand c’est appris, c’est in-
tégré. Et les retours des patients et de leurs
familles sont toujours très positifs », ren-
chérit Martine Bourgeron. Cette aide ex-
térieure temporaire permettra de profes-
sionnaliser la fonction. Et d’aboutir à des
postes de référents hôtellerie, un peu
comme les référents humanitude.
Ce n’est pas une question d’argent. «À
l’HPGM, on a tout ce qu’il faut sur le plan
matériel », constate Martine Bourgeron.
Reste à optimiser la présentation et à
faire du repas un moment encore plus
convivial. Il est bon de rappeler réguliè-
rement certaines règles, comme par
exemple que les patients doivent être
habillés et prendre leurs repas dans la
salle à manger pour maintenir
leur autonomie et leur socia-
bilisation. En chambre, c’est
seulement sur prescription
médicale.
L’hôtellerie c’est l’affaire des
cadres, des diététiciens et des agents
hôteliers, mais pas seulement. Chaque
membre du personnel doit avoir le réflexe
de contrôler que les lieux de convivialité
et les chambres sont impeccables et
confortables. La nutrition des personnes
âgées est un vrai soin. « Il fait partie de
nos objectifs de maintien de l’autonomie
et aussi de préparation du retour à domi-
cile », ajoute Évelyne Gaussens. « Il faut
professionnaliser la fonction, les soignants
doivent avoir des flexes teliers, et cela
s’apprend. »
Mieux assurer
la fonction hôtelière
La poccupation « hôtelière » n’est pas nouvelle à l’HPGM l’on
sait depuis longtemps que, outre la qualité des soins prodigués,
le « prendre soin » est un élément capital de l’accompagnement
des personnes âgées. Et un atout non négligeable dans les critères
de choix dun établissement.
Pour en savoir +
En cohérence avec les équipes
soignantes
Les mots “hôpital” et “hôtellerie” ont
la même racine latine hospes, qui reçoit
une personne de passage et le cas
échéant est reçu par lui en réciprocité
(d’où hospitalum "hospitalité").
Les prestations hôtelières ont vocation
à répondre efficacement aux besoins
du patient qui devient un hôte pour
quelques heures, plusieurs jours
ou plusieurs années. Elles assurent ainsi
l’accueil hôtelier du patient, la distri-
bution des repas et l’entretien des
locaux. Ses missions sont assurées en
cohérence avec les équipes soignantes.
L’hôtellerie hospitalière vise en fait
à la mise en place de conditions
favorables aux soins.
Professionnaliser
la fonction”
Comment ça marche?
Martine Bourgeron (à gauche) et Martine
Demamen (à droite): chacune dans son secteur
a à cœur de tout faire pour que les patients se
sentent chez eux. Olivia Varandas (ci-dessous),
de Sodexo, en mission temporaire
pour améliorer l’hôtellerie-restauration.
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