BIOMEDECINE QUANTITATIVE – Introduction à l’analyse quantitative
2/18
Comment donner un support scientifique aux connaissances médicales permettant de traiter des maladies et
de soigner des malades ?
II. Le premier essai clinique contrôlé
Le premier essai clinique date du 18ème siècle
En 1740-1744 : Le commandant George Anson remporte plusieurs batailles sur les mers contre la flotte
espagnole. Il remporta ainsi 1 313 843 pièces d’or et 35 682 onces d’argent pur (oui je sais c’est passionnant….) et
ne perdit que 4 hommes au combat. Mais plus de 1000 hommes sont morts du scorbut en mer.
En 1746, James LIND suivit le cas de 12 marins malades pendant 14 jours. Il s’aperçut que les remèdes utilisés
contre le scorbut sont en réalité peu efficaces.
Il constitua 6 paires de marins et donna à chaque paire un traitement différent. (1L de cidre, 25 gouttes d’élixir
de vitriol, 2 cuillères de vinaigre, un quart de litre d’eau de mer, de la pâte médicinale et un traitement
nouveau : 2 oranges+1 citron)
Il observa une guérison spectaculaire et complète de la paire ayant reçu le traitement à base d’orange et de
citron. (Scorbut=carence importante en Vitamine C)
Le premier essai clinique est né (Youpi….)
Dans la médecine actuelle, nous avons fait beaucoup de progrès. Ceux-ci datent des années 50 et sont dus en
grande partie à la réalisation d’études sur l’efficacité des médicaments.
Henri LABORI a été l’un des premiers à prôner l’étude en double aveugle dans laquelle ni le patient, ni le
médecin ne sait quel traitement est donné au patient. Dans ces études, les résultats sont plus clairs car on
supprime l’effet placebo (pouvant être créé par le médecin lui-même).
Démarche scientifique : permet de faire la différence entre la médecine occidentale et les autres médecines
(douce, naturelle...).
Raisonnement scientifique : C’est la capacité de douter. La science progresse lentement et uniquement en
osant confronter les résultats à la critique (C’est le but des publications scientifiques). La science est l’opposé
de la croyance.
B. Population et échantillon
I. La méthode statistique.
La méthode statistique a pour but de dégager certaines propriétés d’un ensemble de mesures ou d’observations
et par la suite d’en déduire des règles générales et de décrire cet ensemble, appelé population.
Dans les méthodes statistiques il y a des méthodes descriptives (je décris ce que je vois) ou inférentielles
(déduire des règles générales à partir de ce que l’on a vu).