Cancer_du_testicule_St_JoX

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Cancer du testicule
Dr J. Schlosser
Hôpital Saint-Joseph
Octobre 2007
Epidémiologie
• Cancer urologique rare (1,5% des cancers masculins)
• Incidence: 3 à 6/100 000 hommes/an
• Cancer le plus fréquent des 20-35 ans
• Cancer en augmentation dans tous les pays
Facteurs de risque
• ectopie, cryptorchidie testiculaire
• facteurs endocriniens (oestrogènes,
environnementaux ...)
Circonstances de découverte
• Clinique
- grosse bourse unilatérale, dure, indolore
- signe de métastases (rétropéritonéale surtout, pulmonaires)
• Echographique
- dans le cadre d ’une surveillance
- chez le patient infertile
Diagnostic différentiel
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Hydrocèle
Orchi-épididymite
Kystes épididymaires
Tumeurs bénignes testiculaires
Hernies inguino-scrotales
Torsion du cordon spermatique
Bilan d ’extension
• TDM thoraco-abdomino-pelvien
• Scintigraphie osseuse
• TDM cérébral
• PET-scan 5FDG (dans le cadre de la surveillance,
de l’appréciation des masses résiduelles et de la
recherche de récidives)
Principes du traitement
• Pour les patients jeunes, conservation de sperme
au CECOS local, si possible avant l ’acte
chirurgical
• Orchidectomie par voie inguinale +/- pose de
prothèse
---> histologie de la pièce opératoire
---> bilan de l ’envahissement local
Principes du traitement
Traitement complémentaire en fonction de l ’histologie de la
pièce opératoire et du bilan d ’extension
• Tumeurs séminomateuses pures
- radiothérapie lombo-aorto-iliaque « préventive » ou
curative
- chimiothérapie dans les formes métastatiques les plus
péjoratives
- chirurgie des ganglions résiduels après traitement
complémentaire
Principes du traitement
• Tumeurs non séminomateuses (carcinome
embryonnaire, choriocarcinome, tératome +/- mature,
…) ou tumeurs mixtes
- surveillance (dans les formes localisées) fondée sur
l ’imagerie et le dosage régulier de marqueurs tumoraux
(LDH, HCG, alpha-fœtoprotéine)
- curage ganglionnaire de stadification
- chimiothérapie avec curage des masses ganglionnaires
résiduelles
Résultats
• Meilleurs pour les séminomes purs que pour les autres
formes
• Globalement, 95% de guérison pour les stades localisés et
90% de survie à 5 ans
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