MISE AU POINT
La Lettre du Rhumatologue - n° 292 - mai 2003
14
ffection de pratique rhumatologique courante,
la mala
die de Horton pose deux questions thérapeu-
tiques
d’actualité : quelle est la dose et quelle est la
durée optimale de la corticothérapie ? Y a-t-il une possibilité
d’épargne stéroïdienne ?
GÉNÉRALITÉS
La maladie de Horton est une vascularite inflammatoire de
l’adulte de plus de 50 ans, de cause inconnue. Il est admis que
le traitement de la maladie impose une corticothérapie à forte
doses et au long cours (1, 2). La mortalité et la morbidité de
l’affection (et de son traitement) sont importantes, en partie
Le traitement de la maladie de Horton
et de la pseudopolyarthrite rhizomélique
Treatment of giant-cell arteritis and polymyalgia rheumatica
!M. De Bandt*
*Service de rhumatologie, hôpital Bichat, Paris.
"
Dans la maladie de Horton, la corticothérapie
est indispensable, mais responsable de nom-
breux effets indésirables. Il est probable que les
doses initiales que nous utilisons sont trop
fortes, et les travaux montrent tous une ten-
dance généralisée à la baisse de la posologie
initiale (0,5 à 0,7 mg/kg/j).
"Il est tout à fait possible de guérir d’authen-
tiques maladies de Horton avec une corticothé-
rapie de 6 à 12 mois seulement.
"Il manque actuellement les critères précis de
rémission de la maladie, et, encore plus impor-
tant, des critères précis de rechute : on ne doit
plus majorer systématiquement la dose des cor-
ticostéroïdes sur une simple élévation de la VS.
Cela explique probablement les durées exces-
sives de la corticothérapie chez certains
patients.
"Il est possible que, à terme, de nouveaux mar-
queurs d’activation endothéliale puissent
apporter un plus en ce domaine.
"Aucun argument ne justifie (en dehors de tra-
vaux de recherche) l’utilisation du méthotrexate
(MTX) dans le traitement de l’affection. Les tra-
vaux d’avenir testeront probablement des doses
de stéroïdes plus faibles en traitement d’at-
taque, en association avec une forte dose ini-
tiale de MTX, afin de dégager un éventuel
bénéfice de celui-ci.
Points forts
"Traiter systématiquement avec de l’aspirine
pourrait être bénéfique en termes de réduction
des accidents occlusifs vasculaires, bien qu’il n’y
ait aucune étude absolument formelle en ce
domaine.
"Dans la PPR, la réponse à la corticothérapie
est un critère diagnostique. Une corticothéra-
pie initiale faible (0,2 mg/kg) est le plus sou-
vent suffisante.
Mots-clés : Maladie de Horton - Pseudopolyarthrite
rhizomélique - Corticothérapie.
Keywords : Giant cell arteritis - Polymyalgia rheu-
matica - Corticotherapy.
.../...
.../...
A
liées au traitement, et justifient la validation de nouvelles
approches thérapeutiques visant à raccourcir la durée de trai-
tement et/ou la dose de corticoïdes grâce à l’emploi d’un épar-
gneur de stéroïdes.
La maladie de Horton est une entité classée parmi les vas-
cularites inflammatoires non nécrosantes du sujet âgé,
associant des signes encéphaliques, des signes vasculaires
locaux, une possible atteinte rhumatologique des ceintures et
un syndrome inflammatoire. La maladie est fréquente entre
70 et 80 ans. Son incidence est de l’ordre de 10 à 20 personnes
pour 100 000 habitants (tous âges confondus), et certains
auteurs avancent les chiffres de 100 à 200 pour 100 000 habi-
tants de plus de 50 ans. Il existe une prédominance du sexe
féminin, avec un sex-ratio de 2/4 à 2/7. On connaît aussi un
gradient nord/sud de la maladie.
La gravité de la maladie tient à plusieurs faits, en particulier
la possibilité de développer une complication vasculaire ocu-
laire (cécité en particulier), dont la fréquence oscille entre
21 et 71 % selon les séries. Cette disparité tient au mode de
recrutement des séries. La fréquence des cécités est en très
nette régression depuis l’introduction de la corticothérapie. La
fréquence des complications oculaires (tout-venant) est pas-
sée de 45 % avant l’introduction de la corticothérapie à moins
de 8 % actuellement.
La morbidité de la maladie est importante (en dehors de
l’atteinte oculaire) et tient pour partie à ses complications
(complications artérielles périphériques), mais surtout aux
complications de la thérapeutique (infections favorisées par
la corticothérapie, ostéoporose induite, fractures osseuses,
hypertension artérielle induite et/ou aggravée, diabète insu-
linodépendant de novo et/ou aggravé…). Leur fréquence res-
pective est difficile à chiffrer. Les incidents mineurs seraient
observés avec une fréquence de 14 à 63 % selon les séries,
et les événements majeurs dans des proportions moyennes
de 35 à 65 % des patients la première année. En cas de cor-
ticorésistance, demandant une majoration des doses, la fré-
quence des complications est encore plus importante et
dépasse 70 %.
La mortalité de l’affection est variable, entre 4,3 % et
35,3 % selon les séries. Elle tient en partie aux accidents vas-
culaires cérébraux et coronariens. De manière schématique,
les travaux antérieurs à 1985, et en particulier ceux de la Mayo
Clinic, ne faisaient pas état d’une surmortalité (par rapport à
une population du même âge) au cours de la maladie, alors
que les travaux récents, en particulier suédois, insistent sur
cette augmentation de la mortalité. De ces études, il ressort
que la mortalité observée au cours des 4 premiers mois de la
maladie est de 1,5 à 4 fois supérieure à celle d’une population
témoin. Passé ce délai, le risque redevient identique à celui de
la population générale.
TRAITEMENT DE LA MALADIE DE HORTON
Le traitement de la maladie de Horton fait appel à la cortico-
thérapie dite “forte et au long cours”.
Qu’entend-on par fortes doses ?
Il s’agit de doses variant entre 0,7 et 1,5 mg/kg/j, maintenues
un laps de temps variable, mais généralement jusqu’à la nor-
malisation des signes biologiques.
Plusieurs schémas sont proposés.
En France, par exemple, le schéma le plus commun comporte
une dose de 0,7 à 1 mg/kg/j, maintenue jusqu’à la normalisa-
tion des signes biologiques (environ un mois), puis une phase
de décroissance rapide de 10 % par semaine jusqu’à une dose
correspondant à la moitié de la dose initiale (0,35 à
0,4 mg/kg/j), puis une phase de plateau de durée variable (entre
3 et 6 mois), puis une reprise avec une décroissance lente de
1mg tous les 15 jours. Des schémas utilisant des doses plus
faibles sont aussi utilisés (0,5 mg/kg/j).
Le schéma de la Mayo Clinic est différent et comporte une dose
d’attaque moyenne de 40 mg/j, pendant 5 jours, réduite ensuite
à 15 ou 20 mg à la fin du premier mois. Cette posologie et cette
décroissance rapide autorisent en fin de compte des doses
cumulées bien plus faibles que celles utilisées en France.
Des travaux font état, cependant, de l’efficacité de doses de sté-
roïdes plus faibles encore pour juguler la maladie ; ainsi, des
doses de 20 mg/j sont efficaces pour certaines équipes, sans que
la morbidité ou la mortalité ni le taux de rechute ou d’échap-
pement soient supérieurs à ceux des séries utilisant des doses
plus fortes. La seule différence, notée par certains, serait une
petite élévation du taux de rechute par rapport aux séries utili-
sant des doses plus fortes, mais, dans tous les cas, une réponse
est obtenue avec une majoration transitoire des corticoïdes.
L’utilisation de bolus de stéroïdes en phase initiale du traite-
ment ne permet pas, semble-t-il, d’apporter un progrès, comme
l’a montré une étude française...
#Il n’y a en fait actuellement aucun consensus sur la dose
de corticoïdes à utiliser pour traiter la maladie.
Qu’entend-on par traitement au long cours ?
Il n’y a pas de durée idéale théorique du traitement, qui est très
variable en pratique. En moyenne, et quel que soit le schéma
thérapeutique utilisé, 73 % des patients reçoivent au bout d’un
an de traitement une dose voisine de 8,2 mg/j (écarts 5 à 15).
La durée totale de la corticothérapie est plus longue en Europe
qu’aux États-Unis : avec, en moyenne, 30 % de patients sevrés
à deux ans en Europe contre 75 % aux États-Unis.
Cette durée de la corticothérapie s’explique par le risque de
rechute de la maladie. Ce taux de rechute, fluctuant selon les
séries, est situé entre 4 et 70 %. Les définitions de la rechute, très
variables selon les équipes, expliquent ces différences ; tous les
auteurs s’accordent, toutefois, pour noter une forte incidence des
rechutes pendant la première année de traitement. Il faut savoir
que de très nombreuses rechutes ne sont “que biologiques”, c’est-
La Lettre du Rhumatologue - n° 292 - mai 2003
15
MISE AU POINT
La Lettre du Rhumatologue - n° 292 - mai 2003
16
MISE AU POINT
à-dire sans aucun signe clinique (simple majoration des para-
mètres biologiques de l’inflammation), et l’habitude de majorer
la corticothérapie de façon systématique devant une accélération
isolée de la VS est très certainement contestable.
Épargne stéroïdienne : est-ce possible ?
L’idée d’une possible épargne stéroïdienne est soulevée de
longue date et soutenue par l’expérience obtenue dans les
autres vascularites systémiques. L’introduction du cyclophos-
phamide, de l’azathioprine ou du méthotrexate a radicalement
modifié le pronostic d’autres vascularites systémiques, et en
particulier de celle qui s’approche le plus de la maladie de
Horton : la maladie de Takayasu.
Des tentatives d’épargne au cours de la maladie de Horton
ont été menées avec diverses molécules, sans grand succès à
l’heure actuelle. Citons entre autres les essais de disulone,
qui montrent un effet bénéfique en termes d’épargne stéroï-
dienne, avec une tendance à un moindre nombre de rechutes
dans le groupe disulone, mais au prix d’effets indésirables
graves et intolérables, et les essais avec le Plaquenil
®
,sans
bénéfice réel.
Des tentatives de traitements combinés par le méthotrexate
(MTX) ont été proposés sans qu’une conclusion formelle
puisse se dégager, ce qui tient au petit nombre des effectifs
inclus, à l’absence de groupe contrôle ou encore au mélange
de pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) avec des maladies
de Horton authentiques. La critique principale que l’on peut
faire à tous ces travaux est surtout l’utilisation d’une trop forte
dose de stéroïdes, empêchant probablement de détecter tout
effet du MTX dans ce cas.
Trois études récentes étudiant l’effet bénéfique de l’associa-
tion du MTX à une corticothérapie sont parues et relancent le
débat (3-5). Bien que donnant des résultats contradictoires et
n’apportant aucune conclusion définitive, ces études sont inté-
ressantes par certaines conclusions annexes ; en particulier, le
MTX est bien toléré chez ces patients âgés, et il est possible
de guérir d’authentiques maladies de Horton avec un traite-
ment cortisonique de 6 mois seulement.
Les voies d’avenir
Quelques observations de traitement de formes rebelles de
maladie de Horton par l’infliximab (anticorps anti-TNF) sont
publiées dans la littérature (6). Il s’agit de 5 patients, l’expé-
rience est donc limitée ; cependant, les informations fournies
sont intéressantes. Il s’agit de maladies de Horton compliquées
d’effets indésirables graves de la corticothérapie, ou encore
de formes rebelles avec rechutes multiples lors de tentatives
de sevrage. Les rechutes sont définies par la présence d’une
majoration des signes biologiques inflammatoires, plus au
moins un signe clinique nouveau. Les anti-TNF permettent de
“passer un cap” et de baisser la corticothérapie dans un délai
rapide de 6 semaines. Si leur intérêt est indéniable, il faut défi-
nir plus précisément leur place dans l’arsenal thérapeutique et
répondre à de nombreuses questions préalables avant de dif-
fuser leur usage : les anti-TNF, pour quels patients ? Les formes
hyperinflammatoires d’emblée ? Les formes avec rechutes ?
Les formes corticodépendantes ? Les formes avec complica-
tions multiples des corticoïdes (diabète, HTA, ostéopo-
rose…) ? Les formes avec atteintes vasculaires périphériques ?
Autres traitements
La prévention de la perte osseuse s’impose de façon systé-
matique. Compte tenu de l’âge des patients, mais aussi des
doses de stéroïdes utilisées et de la durée du traitement, on uti-
lisera de façon conjointe un apport vitamino-calcique et un
inhibiteur de la résorption osseuse.
Faut-il donner systématiquement de l’aspirine aux patients
souffrant de maladie de Horton pour prévenir les complica-
tions oculaires (7) ? Des résultats probants sont obtenus chez
l’animal, mais aucun travail n’avait montre l’intérêt d’une
telle attitude chez l’homme. L’analyse (certes rétrospective)
d’une cohorte espagnole de 175 malades souffrant d’artérite
giganto-cellulaire apporte un début de réponse. Au début de
leur corticothérapie, 21 % des patients reçoivent de l’aspirine
(100 mg/j). Des accidents vasculaires surviennent chez
43 patients de la cohorte (11 fois un AVC, 30 fois une occlu-
sion de l’artère centrale de la rétine, 2 fois les deux simulta-
nément). La fréquence des accidents dans le groupe sous aspi-
rine est de 8 % contre 30 % dans le groupe sans aspirine
(p < 0,02), suggérant le bien-fondé d’une telle conduite.
Aucun travail ne démontre l’intérêt d’un traitement anticoa-
gulant systématique au début du traitement.
TRAITEMENT DE LA PSEUDOPOLYARTHRITE
RHIZOMÉLIQUE
La pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) est une affection
rhumatologique inflammatoire fréquente du sujet âgé. Son dia-
gnostic reste cependant d’exclusion et nécessite d’avoir éli-
miné au préalable un certain nombre d’affections pouvant la
mimer (tableau I).
Tableau I. Affections à éliminer avant de retenir le diagnostic de PPR.
Maladie musculaire
$myopathie des ceintures
$pathologie musculaire toxique ou médicamenteuse
Endocrinopathie : dysthyroïdie (hypo- ou hyperthyroïdie)
Affection métabolique, hyperparathyroïdie, carence en vitamine D
Ostéose métastatique (myélome ou cancer de la prostate)
Rhumatisme à cristaux (chondrocalcinose, dent couronnée)
PR à début proximal
Spondylarthropathie du sujet âgé
Rares PPR paranéoplasiques vraies
De plus, toute évolution atypique d’une “PPR”, malgré une petite
corticothérapie, demande à réévaluer le diagnostic initial.
La Lettre du Rhumatologue - n° 292 - mai 2003
17
MISE AU POINT
L’EULAR a donc revisité récemment les critères de diagnos-
tic de la pseudopolyarthrite rhizomélique (tableau II).
Pour tous les auteurs, il est apparu évident qu’un critère sup-
plémentaire devait être ajouté, à savoir l’efficacité spectacu-
laire et rapide des corticoïdes, provoquant une résolution
rapide (moins de 3 jours) et totale des signes cliniques. Au
total, satisfaire 4 des 7 critères de Bird, plus le critère théra-
peutique, permet de retenir le diagnostic de PPR avec une très
forte sensibilité. Même si des défauts méthodologiques enta-
chent ce travail (en particulier, il n’y a aucun critère concer-
nant la ceinture pelvienne ni aucun critère d’exclusion strict),
ces critères ont actuellement le mérite d’exister et d’être pra-
tiques en clinique.
Le traitement de la PPR est mal codifié, probablement parce
que de nombreuses affections disparates, se présentant sous le
masque d’une atteinte inaugurale des ceintures, reçoivent la
dénomination de PPR.
Le traitement classique de la PPR fait appel à la corticothéra-
pie même si certaines équipes prônent l’usage des AINS seuls.
Les posologies moyennes de stéroïdes, donnés dans la littéra-
ture et en traitement d’attaque, sont de l’ordre de 10 à 30 mg/j,
avec une médiane située à 17,5. Il n’y aucune recommanda-
tion concernant la décroissance des doses ou la durée, mais
50 % des patients ont une réduction de ces doses d’attaque de
l’ordre de 40 % à trois mois, la décroissance étant ensuite plus
lente sur de nombreux mois. Plusieurs études menées depuis
le début des années 90 confirment l’égale efficacité des poso-
logies “basses” de corticostéroïdes (0,2 mg/kg/j) par compa-
raison aux posologies plus fortes utilisées auparavant
(0,5 mg/kg/j).
Des critères de réponse ont été proposés par l’EULAR. Parmi
les divers critères évalués (VS, CRP, alphaglobulines, EVA,
fer sérique, dérouillage matinal, mesure de l’élévation globale
des membres supérieurs sur une échelle de 0 à 3, douleurs
musculaires spontanées et provoquées), cinq critères ont été
retenus en fin d’analyse. Ce sont : l’EVA (activité de la mala-
die mesurée par le patient), la CRP ou la VS, la durée de la
raideur matinale, l’élévation globale des membres supérieurs
et l’appréciation globale du clinicien. Il faut que trois de ces
mesures s’améliorent de 50 % pour parler de réponse théra-
peutique.
Il n’y a pas d’alternative thérapeutique aux corticoïdes qui soit
validée pour le traitement de la PPR. La revue de la littérature
portant sur les traitements épargneurs de stéroïdes (Plaque-
nil®,méthotrexate, azathioprine…) au cours de la PPR oblige
à constater la cruelle pauvreté des travaux en ce domaine,
l’absence de conclusion valide sur telle ou telle molécule et
l’urgente nécessité de promouvoir des analyses cliniques
prospectives en ce domaine. "
Bibliographie
1. Barrier JH, Chevalet P, Liozon F. La maladie de Horton. In : Maladies et syn-
dromes systémiques, Kahn MF ed, Flammarion Médecine Sciences, Paris, 2000 :
659-84.
2. Hoffman G. Treatment of vasculitis. Arthritis Rheum 1994 ; 37 : 578-82.
3. Juan Jover et al. Combined treatment of giant cell arteritis with methotrexate
and prednisone. Ann Intern Med 2001 ; 134 : 106-14.
4.Spiera et al. A prospective double-blind randomized trial of methotrexate in the
treatment of giant cell arteritis. Clin Exp Rheumatol 2001 ; 19 : 495-501.
5. Hoffman GS et al. A multicenter, randomized, double-blind, placebo-control-
led trial of adjuvant methotrexate treatment for giant cell arteritis. Arthritis
Rheum 2002 ; 46 : 1309-18.
6. Cantini F et al. Treatment of longstanding active giant cell arteritis with
infliximab ; report of four cases. Arthritis Rheum 2001 ; 44 : 2933-5.
7. Weyand C et al. Therapeutic effects of acetylsalicylic acid in giant cell arteri-
tis. Arthritis Rheum 2002 ; 46 : 457-66.
Tableau II. Critères diagnostiques de l’EULAR pour la pseudopoly-
arthrite rhizomélique.
Douleurs et/ou raideur de deux épaules (bilatéralité impérative)
–Tableau installé rapidement, en moins de deux semaines
VS supérieure à 40 à la première heure
Raideur matinale de plus d’une heure
–Âge de plus de 65 ans
Dépression et/ou perte de poids
Douleur à la pression des masses musculaires scapulaires
1 / 4 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !