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Viro 2 : CMV (suite), EBV, et VZV
2-CMV-epidémiologie
3-CMV-Physiopathologie
4-CMV-Manifestation
5-CMV-Diagnostic virologique
6-CMV-traitement
III- Virus Epstein Barr (ou EBV)
1-Généralités
2-Epidémiologie
3-Physiopathologie
4-Clinique
5-Diagnostic
6-Traitement
IV - Varicelle-Zona Virus
1-Généralités
2-Epidémiologie
3-Physiopathologie
4-Clinique
5-Diagnostic
6-Traitement
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2-CMV-epidémiologie
Endémique (sévit de manière permanente), réservoir humain.
Manifestations cliniques dépendent beaucoup de l’état immunitaire du patient.
50% des personnes ont déjà rencontré un CMV,
mais la plupart ne le savent pas car souvent la primo infection est asymptomatique.
Excrétion virale : salive, pharynx, larmes, urines, sperme…
Contamination par contacts directs : sexuel, greffe, transfusion…
3-CMV-Physiopathologie
4-CMV-Manifestation
Chez l’immuno-compétent :
Fonction du système immunitaire de chacun (+++) : asymptomatique (++), bien toléré, ou atteintes de type
fièvre, diarrhée, syndrome hépatique et parfois même un syndrome mononucléosique qui peut faire penser
à une primo infection à EBV.
Mère-enfant :
Cette transmission virale représente la première infection virale congénitale dans le monde et le risque
dépend du stade infectieux dans lequel se trouve la mère à ce moment donné :
lorsque la mère est en primo infection (PI) : 35 à 50 % de risque de transmission du virus
Mère en réactivation lors de l’accouchement : 5% de risque de transmission du virus
Gravité si l’enfant présente des symptômes à la naissance.
Contrairement à l’herpes simplex (au moment du passage au niveau de la « filière génitale ») :
le CMV contamine l’enfant in utéro (transplacentaire).
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Le plus souvent c’est une découverte échographique, par plusieurs signes :
RCIU (retard de croissance Intra Utérin)
Oligoamnios (inverse d’anasarque = liquide amniotique en faible quantité)
Anasarque (liquide amniotique en trop grande quantité)
Microcéphalie
Ces signes sont présents chez 10% des nouveaux nés infectés.
Périnatal :
il y a possibilité de transmission du CMV après la naissance, ces infections généralement asymptomatique
et sans séquelles, contrairement à l’infection in utéro.
Immunodéprimés :
-HIV : symptomatiques si les T-CD4 sont en dessous de 50 voir 100/mm3.
Infection à CMV : dès lors qu’on retrouve une virémie de CMV.
Maladie à CMV : s lors qu’il y a une atteinte organique par le CMV.
Maladies à CMV : choriorétinites, atteintes digestives (coliques / hépatiques), atteintes neurologiques.
Les manifestations cliniques dues au CMV sont moins fréquentes sous trithérapie mais il existe encore des
patients infectés par le VIH qui arrivent tardivement à l’hôpital et qui sont donc infectés par les CMV car ce
dernier fait partie des maladies opportunistes.
transplantés :
chez les patients avec transplantés, il y a un rôle important du traitement immunosuppresseur.
En effet le greffon peut comporter des cellules infectées par le CMV inactivé (D+).
Dans le cas D+/R- on a une infection à CMV symptomatique dans 2/3 des cas.
La gravité de cette infection est fonction de l’état d’immunodépression.
Elle est d’autant plus importante s’il s’agit : d’une greffe de cœur > foie > rein
Chez ces patients on a des atteintes types pneumopathies et hépatites.
Allogreffes de moelle (ou CSH) :
Manifestations d’autant plus fréquentes que le receveur lui même a rencontré le CMV (R+).
Le statut du donneur a moins d’importance que dans le cas des transplantations d’organes.
Dans les allogreffes comme dans les transplantations ces infections peuvent être prévenues par la mise en
place de traitements antiviraux prophylactiques. Mais malgré cette prophylaxie, si pendant les premiers
mois après la greffe ils ne font pas de manifestation cliniques ils les feront de façon retardées.
Chez ces patients on a des atteintes types pneumopathies graves (++),
dont l’évolution et le pronostic tend cependant à changer grâce aux nouveaux antiviraux.
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5-CMV-Diagnostic virologique
Les méthodes diagnostiques pour mettre en évidence le CMV sont :
isolement viral par techniques de cultures cellulaires :
Sur des fibroblastes humains. Il existe des cultures orientées et conventionnelles.
On peut utiliser différents fluides : sang, liquide alvéolaire, liquide amniotique.
Cette technique demande 24 à 48 heures (quand culture orientée).
PCR en temps réel :
Technique quantitative de biologie moléculaire qui permet de travailler sur le plasma, les
leucocytes, le sang, différents tissus que l’on broie et que l’on extrait, le LCR, le liquide amniotique
L’antigénémie pp65
que l’on n’utilise plus car c’est une technique d’imunofluorescence non automatisable.
La cytologie
Met en évidence des inclusions dans les prélèvements infectés, Spécifique mais peu sensible.
La sérologie
Donne une information sur un contact préalable. La présence des IgM ne signifie pas forcement une
infection récente car au cours des réactivations, des IgM peuvent réapparaitre.
6-CMV-traitement
Traitement par molécules viro-statiques :
elles vont traiter une phase aigue de l’infection, mais pas débarrasser l’organisme du cytomégalovirus.
Ganciclovir - Cymevan : la plus utilisée ; Toxicité hématologique. (IV ou per os)
Cidofovir - Vispide
Foscarnet Foscavir : Toxicité rénale.
Risque de survenue de résistance : pour les malades immunodéprimés traités au long cours ou à répétition.
Transfusions sanguines : on prévient les infections à CMV :
par des procédés de déleucocytation des produits sanguins.
Post greffes :
traitement prophylactique systématiquement à tous les patients à risque.
ou un traitement préemptif :
on attend que surviennent des tests positifs au CMV pour mettre en place le traitement.
Pour les infections congénitales, il n’y a pas actuellement de stratégies de prévention qui soient efficaces.
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III- V i r u s E p s t e i n B a r r ( o u E B V )
1-2 : EBV : Généralités et Epidémiologie
C’est l’agent de la mononucléose infectieuse.
Virus découvert dans des cellules du lymphome de Burkitt, tumeur particulière lymphatique.
tropisme pour cellules épithéliales et les lymphocytes B.
Pouvoir particulier : immortalisation transformation des LB qu’il infecte.
C’est pour cela que ce virus est capable de générer des pathologies cancéreuses.
Contrairement au CMV et aux Herpes Simplex l’EBV :
il est très difficile à identifier par culture cellulaire.
C’est un virus ubiquitaire :
Il touche 95% de la population mondiale.
Le réservoir de ce virus est humain, et sa transmission se fait par :
la salive, la transfusion et la greffe.
3-EBV-Physiopathologie
L’EBV passe à travers l’épithélium oro-pharingé en reconnaissant la molécule CD 21 des cellules épithéliales,
puis dans le sang où il se réplique ensuite dans les lymphocytes B.
Comme les autres virus : persistance du génome viral dans les lymphocytes et il peut y avoir réactivation.
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