Le plus souvent c’est une découverte échographique, par plusieurs signes :
RCIU (retard de croissance Intra Utérin)
Oligoamnios (inverse d’anasarque = liquide amniotique en faible quantité)
Anasarque (liquide amniotique en trop grande quantité)
Microcéphalie
Ces signes sont présents chez 10% des nouveaux nés infectés.
Périnatal :
il y a possibilité de transmission du CMV après la naissance, ces infections généralement asymptomatique
et sans séquelles, contrairement à l’infection in utéro.
Immunodéprimés :
-HIV : symptomatiques si les T-CD4 sont en dessous de 50 voir 100/mm3.
Infection à CMV : dès lors qu’on retrouve une virémie de CMV.
Maladie à CMV : dès lors qu’il y a une atteinte organique par le CMV.
Maladies à CMV : choriorétinites, atteintes digestives (coliques / hépatiques), atteintes neurologiques.
Les manifestations cliniques dues au CMV sont moins fréquentes sous trithérapie mais il existe encore des
patients infectés par le VIH qui arrivent tardivement à l’hôpital et qui sont donc infectés par les CMV car ce
dernier fait partie des maladies opportunistes.
transplantés :
chez les patients avec transplantés, il y a un rôle important du traitement immunosuppresseur.
En effet le greffon peut comporter des cellules infectées par le CMV inactivé (D+).
Dans le cas D+/R- on a une infection à CMV symptomatique dans 2/3 des cas.
La gravité de cette infection est fonction de l’état d’immunodépression.
Elle est d’autant plus importante s’il s’agit : d’une greffe de cœur > foie > rein
Chez ces patients on a des atteintes types pneumopathies et hépatites.
Allogreffes de moelle (ou CSH) :
Manifestations d’autant plus fréquentes que le receveur lui même a rencontré le CMV (R+).
Le statut du donneur a moins d’importance que dans le cas des transplantations d’organes.
Dans les allogreffes comme dans les transplantations ces infections peuvent être prévenues par la mise en
place de traitements antiviraux prophylactiques. Mais malgré cette prophylaxie, si pendant les premiers
mois après la greffe ils ne font pas de manifestation cliniques ils les feront de façon retardées.
Chez ces patients on a des atteintes types pneumopathies graves (++),
dont l’évolution et le pronostic tend cependant à changer grâce aux nouveaux antiviraux.