2°) Les coefficients binomiaux :
Définition :
Dans le cas d'un schéma de Bernoulli de paramètre n et p, le nombre de chemins (branches) qui mènent à
exactement k succès parmi les n succès possibles dans son arbre de probabilités est appelé coefficient
binomiale. Il est noté
et se lit k parmi n.
Remarque :
Ce nombre correspond aussi au nombre de combinaisons possibles de k éléments parmi n, c'est à dire le
nombre de façons différentes qu'on a de ranger k objets dans n boites. En effet, on peut considérer une
expérience aléatoire suivant un schéma de Bernoulli comme le fait de devoir remplir n boites avec des S ou des
S. Si l'on veut exactement k succès, il suffit de sélectionner k boites dans lesquels on placera des S, et on mettra
ensuite des S dans les autres boites. Le nombre de chemins menant à exactement k succès correspond donc au
nombre de façon différentes de choisir k boites parmi les n, c'est-à-dire le nombre de combinaison de k parmi n.
Exemple :
Toujours dans le même exemple, le nombre de branches qui mènent à exactement une bonne réponse est
= 3.
Remarque :
Pour calculer le nombre de combinaison de p éléments parmi n, nous utiliserons la calculatrice. Par
exemple, sur la TI82, il faut aller dans le menu « math », onglet « PRB », et enfin numéro 3. Pour calculer
,
on saisit « 5 Combinaison 3 ».
Exemples :
À l'aide de la calculatrice,
= 1 287.
III. Calculs :
1°) Probabilité :
Propriété :
X est une variable aléatoire qui suit la loi binomiale B(n ; p). Pour tout entier k, 0 k n,
P(X = k) =
× pk × (1 – p)n – k.
Preuve :
Sur n épreuves, si on a k succès, cela signifie que l'on a n – k échecs. La probabilité d'avoir k succès suivis
de n – k échecs est de pk × (1 – p)n – k. Chaque issue comportant k succès et n – k échecs à la même probabilité,
quel que soit l'ordre dans lequel apparaissent ces succès et ces échecs (il s'agit d'une branche de l'arbre dans
laquelle apparaît k fois la probabilité p et n – k fois la probabilité 1 – p).
Il ne reste donc plus qu'à déterminer le nombre de branches de l'arbre correspondant à la situation. Comme
nous l'avons vu au II. 2°), ce nombre est de
.
Exemple :
La probabilité qu'un candidat qui répond totalement au hasard à l'exercice de QCM obtienne exactement 2
bonnes réponses est de P(X = 2) =