Nouvelles approches Nouvelles approches Le tériparatide (PTH 1-34 humaine) : un agent ostéoformateur pour le traitement de l’ostéoporose postménopausique (OPM) Teriparatide (human 1-34 PTH): an osteogenetic factor O. Bénichou* J usqu’à présent, l’arsenal disponible pour le traitement de l’ostéoporose postménopausique (OPM) comportait le calcium, la vitamine D et les inhibiteurs de la résorption : raloxifène, alendronate, risédronate, traitement estrogénique substitutif. Le tériparatide est la première molécule disponible dans la classe des agents anaboliques. Au lieu d’inhiber principalement la résorption, il stimule la formation osseuse et permet ainsi de reconstruire le tissu osseux en augmentant sensiblement la quantité de matrice osseuse et en améliorant ses qualités architecturales. Mécanisme d’action Cette propriété anabolique peut sembler paradoxale, car le tériparatide n’est autre que la portion N-terminale de la PTH (34 premiers acides aminés), laquelle est bien connue pour ses effets osseux délétères lorsqu’elle est sécrétée en trop grande quantité. C’est toute la différence entre l’injection intermittente et la perfusion continue de PTH (1-3). Plus précisément, quel que soit le mode d’administration, la PTH entraîne une stimulation globale du remodelage, mais elle stimule surtout la résorption (effet catabolique net) lorsqu’elle est administrée en continu (comme dans une hyperparathyroïdie primitive), alors qu’elle stimule surtout la formation (effet anabolique net) lorsqu’elle est injectée de façon intermittente (4). L’effet anabolique de l’administration intermittente de PTH résulte de plusieurs mécanismes, parmi lesquels une augmentation du nombre d’ostéoblastes actifs par stimulation du recrutement préostéoblastique et par inhibition de l’apoptose ostéoblastique (4). Cette stimulation de la production osseuse survient initialement dans des zones non préalablement résorbées, avant d’intervenir aussi dans les unités actives de remodelage (5-7). Elle concerne aussi bien l’os trabéculaire que l’os cortical (8). * Département santé de la femme, laboratoire Lilly, Suresnes. 94 Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition (IX), n° 3, mai/juin 2005 La preuve de l’action anabolique du tériparatide est apportée par l’analyse histomorphométrique (HMM) de biopsies d’os iliaque chez des femmes traitées par tériparatide versus placebo dans l’essai princeps (7, 9). C’est l’amélioration sous traitement des paramètres HMM statiques (volume trabéculaire osseux, épaisseur trabéculaire, etc.) (9) et surtout l’augmentation des paramètres dynamiques de formation (vitesse de formation osseuse, vitesse de minéralisation osseuse) qui signent son action anabolique chez l’humain (7). La différence de mécanisme d’action entre tériparatide et agents antirésorptifs a été bien mise en évidence par les résultats de l’étude FACT (Forsteo Alendronate Comparator Trial) (10). Celle-ci a comparé les effets du tériparatide 20 g/j versus alendronate 10 mg/j sur divers paramètres : marqueurs du remodelage, densité osseuse surfacique (sDMO = DXA, mesure utilisée en routine), densité osseuse volumétrique (vDMO) par scanner, qui ne souffre pas des artefacts de superposition de la sDMO, et paramètres HMM (10). À 6 mois, l’effet sur les marqueurs diffère à l’évidence entre les deux produits, avec, sous tériparatide, une nette augmentation de tous les marqueurs testés de formation (propeptide N-terminal du procollagène de type I, propeptide C-terminal du procollagène de type I, phosphatase alcaline osseuse) et de résorption (NTX urinaire), et, sous alendronate, une diminution attendue de tous ces marqueurs du remodelage (10). Dans ce même essai, 6 mois de traitement par alendronate ont conduit à une augmentation de la sDMO de + 3,2 % et de la vDMO de + 2,9 %. L’augmentation de la DMO sous alendronate est supposée liée à un comblement des cavités de résorption et à la minéralisation osseuse secondaire, par ralentissement global du remodelage (8, 11-13). À l’inverse, l’augmentation nettement plus importante de la densité osseuse induite à 18 mois par le tériparatide (sDMO : + 4,7 %, vDMO : + 14,6 %) reflète la construction d’un os neuf, dont la DMO sousestime même l’ampleur, puisqu’il n’est encore que modérément minéralisé (p < 0,01 pour les deux comparaisons versus alendronate) (10, 14, 15). Effets du tériparatide et de la PTH sur la qualité osseuse A B Outre ces effets sur la masse osseuse, le tériparatide modifie divers paramètres qui ne sont pas appréciés en routine, tels que l’histomorphométrie 2D ou 3D (évaluée après biopsie chez l’humain et chez l’animal) et la résistance osseuse (appréciée par tests biomécaniques chez l’animal). Primates (humains et singes) De par son effet anabolique, le tériparatide entraîne une amélioration appréciable de la microarchitecture osseuse trabéculaire (vertèbres, os iliaque, etc.), avec épaississement des travées osseuses et augmentation de la connectivité entre ces travées, ainsi qu’un épaississement cortical (figure) (9, 16, 17). Ces modifications microarchitecturales concourent à augmenter la résistance osseuse, vertébrale notamment (tests biomécaniques chez la guenon) (16). Le tériparatide administré de façon intermittente modifie aussi les os longs, avec, selon les modèles (femme ou guenon) et les études, tantôt un élargissement diaphysaire, tantôt un épaississement cortical d’origine endostéale et/ou périostéale (18-20). Le résultat de cet épaississement cortical et/ou de cet élargissement diaphysaire est une augmentation de la résistance biomécanique, qui a été démontrée par des tests biomécaniques effectués, entre autres, sur le fémur de guenon, et ce malgré la porosité endocorticale qui accompagne habituellement ce traitement (18, 19). Rongeurs Les effets du tériparatide sur l’architecture osseuse du rat sont très différents de ce que l’on observe chez le singe ou l’humain. Chez le rat, l’augmentation de la masse osseuse est très spectaculaire et s’accompagne d’importantes perturbations architecturales, associées, dans certains cas, à une diminution des qualités mécaniques, notamment fémorales (21). Par ailleurs, des tests ont montré une augmentation du risque d’ostéosarcome chez le rat (22). Sitôt cet effet découvert, tous les essais en cours chez l’humain ont été interrompus, dont l’essai princeps chez la femme, arrêté au bout de 18 mois en moyenne alors qu’il devait durer 3 ans. Une nouvelle étude de carcinogénicité chez le rat a montré que ce risque n’était probablement pas transposable à l’humain (23). Les groupes de rats chez lesquels survenaient ces tumeurs étaient traités pendant plus de 80 % de leur durée de vie (contre 2 % chez une femme traitée 18 mois), à des doses 3 à 58 fois supérieures à celles administrées chez la femme, et le traitement était Figure. Effets du tériparatide sur la microarchitecture osseuse trabéculaire. Cette reconstruction en 3D de tomodensitométrie de biopsie iliaque illustre les modifications osseuses induites par le tériparatide (A : avant traitement ; B : après traitement) : augmentation du nombre et de l’épaisseur des travées osseuses (ainsi que du volume trabéculaire osseux), augmentation de la connectivité trabéculaire, et épaississement cortical (9). Cette biopsie iliaque a été pratiquée sur une patiente âgée de 65 ans à l’inclusion dans l’essai princeps, et traitée par tériparatide 20 µg/j pendant 637 jours (environ 21 mois). Sa DMO lombaire a augmenté de + 7,4 % (moyenne du groupe = 9,7 ± 7,4 %) et sa DMO de hanche totale a augmenté de + 5,2 % (moyenne du groupe = 2,6 ± 4,9 %). Figure issue de J Bone Miner Res 2003:18:1932-41, avec la permission de l’American Society for Bone and Mineral Research. Nouvelles approches Nouvelles approches débuté à une phase très précoce de leur développement squelettique (2 mois). Compte tenu de ces différences de modalités thérapeutiques, des différences fondamentales de métabolisme osseux chez l’humain et chez le rat (pas de système haversien, croissance osseuse perpétuelle), et de l’absence de cas d’ostéosarcome rapportée dans les essais chez le singe et chez l’humain, les autorités ont jugé le risque extrêmement faible et ont donné leur feu vert pour la commercialisation. Depuis cette date, plus de 100 000 patientes ont reçu du tériparatide (États-Unis) sans qu’aucun cas d’ostéosarcome ait été observé. Effets cliniques de la PTH Essai princeps Cet effet ostéoformateur a une traduction clinique. Le tériparatide 20 g/j réduit de 65 % le risque de fracture vertébrale (FV) (RR = 0,35, IC95 : 0,22-0,55) (24). Ces résultats sont issus de l’essai princeps FPT, au cours duquel 1 637 patientes âgées de 69 ans en moyenne et atteintes d’OPM, avec en moyenne deux FV prévalentes à l’inclusion, ont été traitées pendant en moyenne 18 mois par tériparatide 20 g/j, tériparatide 40 g/j ou placebo (24). Cette efficacité antifracturaire vertébrale est apparue indépendante des principaux facteurs de risque présents à l’inclusion : âge, densité osseuse, nombre de FV préMétabolismes Hormones Diabètes et Nutrition (IX), n° 3, mai/juin 2005 95 Nouvelles approches Nouvelles approches valentes, grade de sévérité radiologique de ces FV et niveau de remodelage, apprécié par les marqueurs biochimiques (25, 26). D’après ce même essai, le tériparatide 20 g/j réduit le nombre de fractures multiples de 77 % (RR = 0,23, IC95 : 0,09-0,60) et celui de fractures vertébrales de grade radiologique modéré ou sévère de 90 % comparativement au placebo (RR = 0,10, IC95 : 0,04-0,27) (24). Le tériparatide 20 g/j a aussi réduit de 53 % le risque de fracture non vertébrale (FNV) par fragilité osseuse (RR = 0,47, IC95 : 0,25-0,88), 30 patientes ayant eu une FNV dans le groupe placebo, contre 14 dans le groupe tériparatide 20 g/j (24). Cette différence est significative (p = 0,02), mais le nombre de FNV site par site ne permet pas d’analyse statistique. Ainsi, par exemple, le nombre absolu de patientes ayant subi une fracture de hanche par fragilité était de 4 dans le groupe placebo, contre une dans le groupe tériparatide 20 g/j (ou encore 7 fractures du poignet dans le groupe placebo versus 2 dans le groupe tériparatide 20 g/j) (24). Outre l’effet sur les fractures, l’essai princeps a montré que le tériparatide réduit les rachialgies, toutes étiologies confondues, de 26 %, les rachialgies sévères de 57 %, et surtout, de façon plus pertinente, les rachialgies associées à une nouvelle FV de 82,6 % comparativement au placebo (27). Cet effet s’accompagnait aussi d’une réduction significative de la perte de taille moyenne des patientes de l’essai (24). Enfin, la DMO a augmenté de 10 % au rachis lombaire, de 3 % au col fémoral et de 3 % à la hanche totale dans le groupe tériparatide (+ 1 %, – 1 % et – 1 % respectivement dans le groupe placebo) (24). groupe PP (p < 0,004 ; RR = 0,59 [0,42-0,85]) (28). Il en a été de même pour les FNV, puisque 8,5 % des patientes du groupe PT20, contre 13,3 % des patientes du groupe PP, ont eu au moins une FNV durant les 31 mois suivant l’interruption du tériparatide (29). Événements indésirables Finalement, alors que les deux groupes tériparatide 20 et 40 g/j avaient une réponse assez proche en termes de fractures, le tériparatide 20 g/j a été bien mieux toléré, si bien que c’est la dose qui a été retenue pour commercialisation. Le taux de sorties d’essai pour événement indésirable était de 6 % dans le groupe placebo, de 6 % dans le groupe tériparatide 20 g/j, et de 11 % dans le groupe tériparatide 40 g/j (24). Les principaux effets secondaires qui ont été observés sont des crampes dans les jambes (1 % sous placebo versus 3 % sous tériparatide 20 g/j) et des sensations de malaise (6 % sous placebo versus 9 % sous tériparatide 20 g/j) (24). Au cours de l’essai, la calcémie a augmenté après chaque injection de tériparatide, puis elle est revenue au niveau de base environ 16 heures après l’injection. Une hypercalcémie a été notée au moins une fois chez 11 % des patientes sous tériparatide 20 g/j (2 % sous placebo), et de façon répétée chez 3 % des patientes sous tériparatide 20 g/j (0 % sous placebo). Dans plus de 95 % des cas, l’hypercalcémie ne dépassait pas 2,80 mmol/l. Au total, il n’y a eu qu’une sortie d’étude pour hypercalcémie dans le groupe tériparatide 20 g/j, et une dans le groupe placebo. Enfin, aucune augmentation de l’incidence des lithiases urinaires n’a été notée. Étude de suivi À l’issue de l’interruption prématurée de l’essai princeps, 77 % des 1 637 patientes de l’essai ont été incluses dans une étude de suivi observationnel qui a duré 30 mois au total, dont 18 mois avec un suivi radiologique et densitométrique (28). Durant cette période de suivi, la DMO a baissé au rachis (stable à la hanche), mais elle reste au final plus élevée dans le groupe préalablement traité par tériparatide 20 g/j (PT20) que dans celui préalablement traité par placebo (PP). Cette persistance de la supériorité de la DMO dans le groupe PT20 est d’ailleurs sousestimée, car, pour des raisons éthiques, les patientes avaient le droit de prendre tout traitement antiostéoporotique durant la période de suivi (à la discrétion de leur médecin), et il s’avère qu’un tel traitement était significativement plus fréquent dans le groupe PP (52 %) que dans le groupe PT20 (44 %) (28). Malgré ce biais défavorable, l’effet du traitement préalable par tériparatide s’est aussi manifesté en termes de fractures, puisque le risque de FV était toujours significativement réduit après 18 mois de suivi (date des radiographies du rachis) dans le groupe PT20 par rapport au 96 Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition (IX), n° 3, mai/juin 2005 Résultats du tériparatide avant, pendant ou après traitement par inhibiteurs de la résorption (bisphosphonates et modulateurs sélectifs du récepteur aux estrogènes) Les résultats obtenus à travers l’essai princeps chez la femme sont assimilables à ceux que l’on pourrait obtenir en première intention, car 86 % des patientes incluses étaient vierges de tout traitement, et les 14 % restantes avaient arrêté leur traitement bien avant le début de l’essai (critère d’inclusion) (24). En seconde intention, le tériparatide garde une action anabolique sur les marqueurs biochimiques du remodelage et la densité osseuse (30). Il semble plus rapidement efficace sur la densité osseuse lorsqu’il est administré après un traitement au long cours par raloxifène qu’après un traitement au long cours par alendronate (30). Ces résultats sont toutefois préliminaires, ayant été obtenus à travers une étude pilote (59 patientes) qui ne permet pas de comparer les taux de fractures. Par ailleurs, même si l’idée a pu paraître séduisante, il est préférable de ne pas associer le tériparatide à l’alendronate, qui en diminue l’efficacité, du moins biologique et densitométrique (31-33). Enfin, après une cure de tériparatide, la baisse de la DMO lombaire observée en l’absence de traitement de relais suggère qu’il pourrait être préférable de prescrire un traitement inhibiteur de résorption après arrêt du tériparatide (28). Les données de l’étude de suivi montrent cependant que le traitement préalable par tériparatide 20 g/j (versus placebo) sur le tissu osseux continue à prévenir significativement le risque de fracture vertébrale et non vertébrale pendant au moins 18 mois après son arrêt (28, 29). Autres applications futures éventuelles Le tériparatide a obtenu une indication “traitement de l’ostéoporose masculine” aux États-Unis, mais pas en Europe. Les principaux résultats disponibles chez l’homme proviennent d’un essai portant sur 437 hommes et qui a été interrompu prématurément, comme celui mené chez la femme, avec ici 11 mois de traitement (médiane) (34). Au cours de cette période, la DMO a augmenté de 5,9 % (rachis lombaire) et 1,5 % (col fémoral) sous tériparatide 20 g/j (p < 0,001 pour les deux comparaisons versus placebo). Une étude de suivi de 30 mois a été réalisée après l’interruption de cet essai chez l’homme (35). Celle-ci a concerné 355 hommes ostéoporotiques et a montré une baisse progressive de la DMO, laquelle reste toutefois supérieure aux valeurs observées à l’inclusion (35). Parmi les 279 patients pour lesquels des radiographies du rachis ont été obtenues à l’inclusion, puis 18 mois après l’interruption du traitement, une nouvelle FV a été observée chez 11,7 % des sujets ayant reçu un placebo, contre 5,4 % de ceux ayant reçu 20 g/j de tériparatide (NS). Le taux de FV modérée ou sévère a été réduit de 83 % dans le groupe combiné tériparatide 20 et 40 g/j par rapport au groupe placebo (p = 0,01) (35). Les résultats obtenus avec la PTH 1-34 dans l’ostéoporose cortisonique sont très encourageants, avec ou sans THS (36, 37), mais on ne dispose pas encore de données concernant le tériparatide dans cette indication. Tableau. Le tériparatide en pratique : modalités d’utilisation en France. Indication Contre-indications Remboursement Modalité de prescription Mode d’administration Posologie Durée Surveillance biologique Partenariat Lilly-Mondial Assistance Traitement de l’ostéoporose postménopausique avérée. Une réduction significative de l’incidence des fractures vertébrales, mais non des fractures de la hanche, a été démontrée. Hypersensibilité, hypercalcémie, insuffisance rénale sévère. Maladies métaboliques osseuses autres que l’ostéoporose primitive (dont hyperparathyroïdie et maladie de Paget). Élévation inexpliquée des phosphatases alcalines. Antécédent d’irradiation du squelette. OPM avec au moins 2 fractures vertébrales. Ordonnance spécifique médicament d’exception. Sous-cutané par stylo (proche des stylos à insuline). 20 g/j. 18 mois. Un dosage de calcémie entre 6 et 12 semaines après le début du traitement. Programme d’accompagnement des patientes (numéro vert) avec suivi téléphonique, aide technique à l’apprentissage de l’injection et aide au renforcement de l’observance. Nouvelles approches Nouvelles approches aux médicaments déjà disponibles. Au contraire, du fait de son mécanisme d’action complémentaire, il ouvre la voie aux traitements dits séquentiels. En première intention, il s’adresse aux patientes à haut risque de fracture (et avec au moins 2 FV pour un remboursement) pour lesquelles on aimerait reconstruire le tissu osseux avant de le maintenir éventuellement avec un inhibiteur de la résorption. En seconde intention, le tériparatide trouve sa place chez les patientes qui continuent à subir des fractures malgré un traitement antirésorptif bien suivi. Ses modalités d’utilisation sont résumées dans le tableau. Références Conclusion Malgré ses résultats antifracturaires très prometteurs, le tériparatide ne doit pas être perçu comme une alternative 1. 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