L La phase de transition Conçu pour faciliter la réalisation des glycémies

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Éditorial
La phase de transition
Child to adult transition
L
a puberté est définie comme le processus qui
conduit un individu à devenir mature sexuellement et fertile. On sait maintenant que, à ce
stade de développement, un adolescent n’a pas encore
atteint un corps “adulte”. Par exemple, il n’a pas encore
acquis la masse osseuse ni la masse musculaire qu’il aura
au début de sa vie de jeune adulte et ses proportions
corporelles ne sont pas pleinement matures. C’est aussi
le cas chez la jeune fille : l’acquisition des proportions
pelviennes adultes n’est toujours pas effective. On peut
citer quelques exemples illustrant le fait que, une fois
la fertilité acquise, l’adolescent va encore subir des
modifications et se développer.
Dans les chapitres consacrés à ce sujet, la définition
de cette période varie d’un auteur à l’autre. On peut
considérer qu’elle dure 5 à 6 ans, qu’elle se termine vers
l’âge de 20 ans et qu’elle est marquée par un ensemble
de modifications psychiques et somatiques permettant d’acquérir la maturité complète d’un corps adulte.
AVIS AUX LECTEURS
Les endocrinologues doivent connaître cette période de
transition car certains de ses processus sont (du moins,
en partie) contrôlés par le système endocrinien. Ceci
est particulièrement bien démontré pour l’hormone de
croissance (GH), qui joue, entre autres, un rôle important
dans l’acquisition de la masse osseuse adulte.
Cette tranche d’âge, dont la prise en charge relève à la
fois de la pédiatrie et de la médecine d’adulte, intéresse
donc les endocrinologues pédiatres et adultes.
Le rôle de l’hormone de croissance pendant cette phase
de transition est maintenant connu ; cela implique que,
en cas de déficit sévère et dans les conditions de l’autorisation de mise sur le marché, la GH doit continuer
à être administrée pour que l’adolescent acquière une
masse osseuse adulte optimale.
Des études récentes ont attiré notre attention sur un
aspect très particulier du développement qui a des
implications thérapeutiques importantes.
Pr Paul Czernichow,
hôpital NeckerEnfants malades,
université
Denis-Diderot, Paris
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Correspondances en Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition - Vol. XV - n° 5 - mai 2011
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