R h u m a t o l o g... C

publicité
C
O U R R I E R
D E S
L E C T E U R S
Rhumatologues et réseaux
La lecture des différents articles concernant les réseaux (La Lettre du Rhumatologue n° 295, octobre 2003) et particulièrement l’article de P. Boumier, me
donnent l’envie de réagir.
Oui, voilà des mois que nous parlons de
réseaux en rhumatologie, oui, nous
savons que c’est une nécessité et qu’il
est important d’en parler ! Même si certains ne sont pas encore convaincus,
nous savons tous qu’il faut réorganiser
notre spécialité, la promouvoir si nous
voulons qu’elle vive et qu’elle survive.
Nous sommes tous d’accord sur le point
que les rhumatologues, du fait de la
diminution du nombre de médecins,
seront de plus en plus amenés à voir des
pathologies lourdes et qu’il faut, comme
le rappelle le docteur P. Monod (président du syndicat), se réorganiser : pour
mettre en commun des investissements
en matériel, pour travailler en équipe où
chacun a le pouvoir de ses compétences,
pour pouvoir accéder aux nouveaux traitements, mais cessons de parler de partage du pouvoir entre hospitaliers et
libéraux !
Nous sommes tous rhumatologues, nous
voyons tous des patients qui présentent
des pathologies souvent lourdes, de plus
en plus coûteuses, qui ont besoin de
temps en temps d’une prise en charge
pluridisciplinaire (médecins, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, diététiciens...),
d’un geste technique, mais qui ont également besoin d’un suivi régulier que
l’hôpital ne peut assurer.
Alors, travaillons de concert pour mieux
prendre en charge nos patients en harmonisant nos pratiques, en validant
ensemble un certain nombre de procédures et, surtout, en réfléchissant sur le
dossier patient (dossier partagé), qui
facilitera les échanges entre les membres
d’un réseau, certes, mais en réfléchissant
aussi sur le droit du patient d’avoir accès
à son dossier...
Nous avons beaucoup de travail pour
promouvoir notre spécialité auprès des
autorités de tutelle, mais aussi en informant et en éduquant nos patients et le
public :
3 La campagne d’information faite au
moment de la Journée mondiale de l’os-
téoporose est un exemple pour nous faire
connaître et reconnaître.
3 L’information du patient par diverses
voies, qu’il s’agisse de la presse, des
médias, des associations de patients, des
documents remis aux patients par les
rhumatologues eux-mêmes, est un autre
exemple, sans oublier l’éducation du
patient, qui nous concerne également.
Nous devons nous unir pour la défense
de nos champs de compétence (comme
le rappelle Jean Sibilia) si nous ne voulons pas être grignotés.
Il faut aussi promouvoir notre spécialité
auprès des étudiants afin qu’ils choisissent la rhumatologie.
Nous avons la chance d’avoir une spécialité en pleine évolution ; faisons-le
savoir, aidons-nous des réseaux si
ceux-ci servent à rompre cet antagonisme hôpital-ville, et travaillons tous
ensemble. Mais cessons cette lutte de
pouvoir, et soyons optimistes ! La rhumatologie y gagnera en force.
Dr F. Lecoq d’André, Paris
Annonces professionnelles
Pour réserver votre emplacement,
contactez dès maintenant
Franck Glatigny
Tél. : 01 41 45 80 57
Fax : 01 41 45 80 45
Abonnez-vous... Abonnez-vous... Abonnez-vous... Abonnez-vous... Abonnez
Téléchargement