MANGEZ CRU
Messieurs, 99% des faits médicaux sont des mensonges médicaux et les doctrines
médicales sont pour la plupart une absurdité tout à fait évidente. Prof. Grégory
Il y a longtemps, tout le monde était effrayé à l’idée de manger des végétaux crus, et même cuits, et l’on pensait qu’on ne pouvait
pas en absorber sans tomber malade. On cuisait une fois, on cuisait deux fois, on faisait bouillir dans plusieurs eaux qu’on jetait séance
tenante.
Les crudités protègent la santé
Non seulement, disait Graham, la cuisson réduit la valeur des aliments, mais elle affaiblit encore le pouvoir digestif. Tous les
modes de cuisson servent au détriment des intérêts physiques et psychologiques de l’homme.
La cuisson, qui est le procédé universellement adopté pour léser les aliments, lèse par ricochet la santé.
Les vitamines, les minéraux, la saveur, l’arôme, l’odeur naturels, tout est perdu dans la cuisson.
L’homme doit repérer les sources de vitalité les plus riches que la Nature possède et les utiliser proprement. Il doit chercher pour
lui-même et pour ses enfants les meilleures substances nutritives. Celles-ci ne peuvent exister que dans la Nature, et non chez le chimiste,
ni chez le fabricant. Il faut toujours aller à la source, et c’st seulement dans les produits de la Nature que nous trouverons les éléments
d’une nutrition supérieure.
Les produits naturels, tels que la Nature nous les offre, renferment toutes les sources de vigueur et tous les moyens de résistance
aux causes pathogènes.
Dans les fruits frais, les plantes potagères et les diverses noix, on rencontre tous les sels minéraux, les vitamines, les protides
de meilleure qualité, et toutes les autres substances nécessaires à la croissance et au développement du corps humain pour réaliser un
état de perfection physique, mentale et morale, et pour maintenir l’organisme à ce niveau élevé.
Quand on mange cru, les aliments gardent toutes leurs vertus, lesquelles non seulement protègent contre les causes morbifiques,
mais en surplus, procurent la joie de vivre, développent la vigueur physique et confèrent aux organes sexuels le pouvoir de donner une
progéniture meilleure.
Les aliments qui contiennent tous les éléments d’une nutrition supérieure sont les aliments frai, verts, complets, naturels, mais
pas travaillés, ni raffinés, chauffés, séchés, cuits, conservés ou préservés.
L’homme primitif et les animaux mangent cru
Il est certain, écrit Graham, que l’homme primitif mangeait ses aliments sans les cuire. Il les moulait avec ses dents, et non avec
un moulin.
Il est d’observation journalière que les animaux, dans la nature, vivent exclusivement de crudités.
L’homme faisait de même avant d’avoir appris à utiliser le feu. Or, des millénaires se sont écoulés antérieurement à l’emploi
du feu pour la cuisson, et la période actuelle, qui témoigne de l’usage presque universel du feu, n’est qu’un bref moment dans l’Histoire.
Selon le professeur Jordon, à l’Age de pierre on n’utilisait pas de feu, et l’on consommait les aliments dans leur état naturel.
Les animaux et les peuples primitifs généralement prennent leur nourriture des mains de la Nature, et la consomment telle quelle.
Les Esquimaux pêchent un poisson et l’avalent sans se donner la peine de le tuer. Les Hawaïens font souvent de même. Certaines
tribus africaines attrapent des cigales et des scarabées, et le mangent séance tenante.
Le fait que l’homme primitif mangeait les aliments sans les cuire prouve définitivement que les crudités sont propres à maintenir
la vie. Il existe d’ailleurs des preuves innombrables que les crudités possèdent des qualités indispensables à la vie. Le docteur Shelton
présume que les enzymes des crudités sont utiles au corps, et qu’à l’avenir les recherches pourront déceler que les enzymes végétales
sont à la source des enzymes animales.
Dans une conférence à San-Francisco, le docteur B.S. Claunch a déclaré qu’il existe dans l’univers environ 700 000 espèces
d’animaux. Toutes ces espèces, sauf l’homme, vivent exclusivement d’aliments vivants, crus, organiques. Aucun animal, hormis
l’homme, ne mange des aliments dévitalisés et transformés dans leur structure organique en une autre inorganique et morte.
Tous les animaux, excepté l’homme, vivent, avons-nous dit, d’aliments crus. Or, en cette occurrence, l’homme est la seule espèce
du règne animal tout entier qui soit malade.
Les animaux domestiques ne sont pas comptés, car, leurs aliments étant fournis par l’homme et leur mode de vie réglé à sa façon,
ils sont aussi malades que lui.
Dans notre triste temps, on cuit les aliments, on les raffine, on les stérilise, on les assaisonne, on les conserve, on les colore -
en un mot, on les dévitalise. Qu’en reste-t-il? A peine le quart de la valeur primitive - lequel quart nous permet de vivre quelques brèves
années. Quand aux détritus formant les trois autres quarts, ils engendrent des poisons qui nous rendent malades le restant de notre vie.
Les ustensiles de cuisine ont fait leur apparition dans les monde il y a quelques millénaires seulement, et même durant assez
longtemps, on cuisait très peu d’aliments.
C’est durant d’Age des Ténèbres que l’Art Noir Culinaire a progressé et devint populaire. L’habitude de cuire s’était alors
tellement répandue qu’on considérait ceux qui mangeaient cru au même titre que les barbares et les sauvages.
Plus tard, la théorie des microbes renforça l’habitude de cuire les aliments, en avançant l’incroyable chinoiserie des microbes