[ DS 1 - ECE 2 \ Exercice 1 On note g : [4, +∞[ → R l’application définie, pour tout x ∈ [4; +∞[ , par : g (x) = 10 x (x − 2) (2x − 5) 1. Trouver trois réels a, b, c tels que ∀x ∈ [4; +∞[ , g (x) = a b c + + x x − 2 2x − 5 ZA g (x) d x. 2. Calculer alors, pour A Ê 4 , l’intégrale 4 Z+∞ 3. En déduire que l’intégrale g (x) d x converge et déterminer sa valeur. 4 Exercice 2 On considère l’application f : [0; +∞[→ R définie, pour tout t de [0; +∞[, par : f (t ) = ( t 2 − t ln(t ) si t 6= 0 0 si t = 0 On admet : 0,69 < ln(2) < 0,70. Partie I : Étude de la fonction f 1. Montrer que f est continue sur [0; +∞[. 2. Justifier que f est classe C 2 sur ]0; +∞[ et calculer, pour tout t de ]0; +∞[, f ′ (t ) et f ′′ (t ). 3. Dresser le tableau de variations de f . On précisera la limite de f en +∞. → − → − 4. On note C la courbe représentative de f dans un repère orthonormal (O; i , i ). (a) Montrer que C admet une tangente en O et préciser celle-ci. (b) Montrer que C admet un point d’inflexion et un seul, noté I , et préciser les coordonnées de I . (c) Tracer l’allure de C . 5. Montrer que l’équation f (t ) = t , d’inconnue t ∈ [0; +∞[, admet exactement deux solutions et les déterminer. Partie II : Étude d’une suite récurrente 1 On considère la suite (u n )n∈N définie par : u 0 = 2 ¸ · 1 6. Montrer : ∀n ∈ , u n ∈ ; 1 . 2 7. Montrer que la suite (u n )n∈N est croissante. et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ). N 8. En déduire que la suite (u n )n∈N converge et déterminer sa limite. 9. Écrire un programme en Scilab qui calcule et affiche un entier naturel N tel que 1 − u N < 10−4 . Lycée Théophile Gautier 1 / 10 DS 1 - ECE 2 Exercice 3 Pour tout entier n ≥ 1, on pose : I n = Z1 0 1. Etude de la suite (J n )n≥1 et de la série (a) Calculer J 1 ¡ ¢ x n . ln 1 + x 2 d x et J n = P nÊ1 Z1 0 xn d x. 1 + x2 Jn (b) Montrer que, pour tout entier n ≥ 1, 0 ≤ J n ≤ 1 n +1 (c) Etudier la convergence de la suite (J n )n≥1 1 ≤ Jn (d) Montrer que, pour tout entier n ≥ 1, 2(n + 1) P Jn (e) En déduire la nature de la série nÊ1 2. Etude de la suite (I n )n≥1 (a) A l’aide d’une intégration par parties, montrer que, pour tout entier n ≥ 1, I n = (b) Etudier la convergence de la suite (I n )n≥1 . 2 ln 2 − J n+2 n +1 n +1 (c) Déterminer un équivalent de I n lorsque n tend vers +∞ Exercice 4, Au choix avec le suivant Partie A : Etude d’une intégrale Pour n ∈ N, on pose I n = 1. Calculer I 0 . R1 x 2n+1 d x. 0 1 + x2 2. Calculer I 0 + I 1 et en déduire I 1 . 3. (a) Quel est le signe de I n ? (b) Montrer que : I n + I n+1 = 1 2n + 2 1 . 2n + 2 (d) Montrer que la suite (I n )n∈N est convergente et calculer sa limite. (c) En déduire que : In ≤ Partie B : Etude d’une série 1. (a) Montrer par récurrence que : ∀n ∈ N∗ 2.(−1)n−1 .I n = n (−1)k−1 X − ln 2 k k=1 n (−1)k−1 P n→+∞ k=1 k (a) A l’aide d’une intégration par parties, montrer que : (b) En déduire lim 2. 1 1 + In = 4(n + 1) n + 1 (b) Etablir les inégalités : (c) En déduire lim nI n . n→+∞ Lycée Théophile Gautier 0≤ Z1 0 x 2n+3 dx (1 + x 2 )2 R1 x 2n+3 1 dx ≤ 0 2 2 (1 + x ) 2n + 4 2 / 10 DS 1 - ECE 2 3. A l’aide des questions précédentes, donner un équivalent de n (−1)k−1 X − ln 2 k k=1 quand n tend vers +∞. Exercice 5, Au choix avec le précédent Pour chaque entier naturel n , on définit la fonction f n par : ∀x ∈ [n, +∞[ , f n (x) = 1. Étude de f n . Zx e p t dt . n ′ (a) Montrer que f n est de classe C 1 sur [n, +∞[ puis déterminer f n (x) pour tout x de [n, +∞[ . Donner le sens de variation de f n . (b) En minorant f n (x) , établir que l i m f n (x) = +∞. x→+∞ (c) En déduire que pour chaque entier naturel n , il existe un unique réel, noté u n , élément de [n, +∞[ , tel que f n (u n ) = 1 . 2. Étude de la suite (u n ). (a) Montrer que l i m u n = +∞ . n→+∞ (b) Montrer que : ∀n ∈ N , e − 3. p un ≤ un − n ≤ e − p n . (a) Utiliser la question 2b) pour compléter les commandes Scilab suivantes afin qu’elles permettent d’afficher un entier naturel n pour lequel u n − n est inférieur ou égal à 10−4 . n=0 while ------n=-----end disp(n) (b) Le script affiche l’une des trois valeurs n = 55 , n = 70 et n = 85 . Préciser laquelle en prenant 2, 3 comme valeur approchée de l n10 . 4. On pose v n = u n − n. (a) Montrer que lim v n = 0 . n→+∞ (b) Établir que, pour tout réel x supérieur ou égal à −1 ,on a : (c) Vérifier ensuite que : ∀n ∈ N∗ : e − p un ≥ e− p n p v exp(− 2pnn ). (d) Déduire de l’encadrement obtenu en 2b) que : u n − n ∼ e − +∞ Lycée Théophile Gautier 3 / 10 1 + x ≤ 1 + x2 . p n . DS 1 - ECE 2 [ DS 1 - Corrigé - ECE 2 \ Exercice 1 : EMLyon, E 1. On réécrit les deux expressions sous la même forme factorisée : b c a + + x x − 2 2x − 5 a (x − 2) (2x − 5) + bx (2x − 5) + c x (x − 2) x (x − 2) (2x − 5) 10a + (−9a − 5b − 2c) x + (2a + 2b + c) x 2 x (x − 2) (2x − 5) 10 + 0x + 0x 2 x (x − 2) (2x − 5) = = g (x) = Et on détermine a, b et c tels que : (c’est une condition suffisante) a = 1 10a = 10 a=1 −9a − 5b − 2c = 0 ⇐⇒ 5b + 2c = −9 L 2 − 2L 3 ⇐⇒ b = −5 c =8 2b + c = −2 2a + 2b + c = 0 Conclusion : a = 1 : b = −5 : c = 8 conviennent. 2. On a alors ZA 4 g (x) d x = ZA 4 1 −5 8 + + dx x x − 2 2x − 5 = [ln (x) + −5 ln (x − 2) + 4 ln (2x − 5)]4A = ln (A) − 5 ln (A − 2) + 4 ln (2A − 5) − ln (4) + 5 ln (2) − 4 ln (3) Conclusion : ZA 4 g (x) d x = ln (A) − 5 ln (A − 2) + 4 ln (2A − 5) + 3 ln (2) − 4 ln (3) 3. Il reste à déterminer la limite quand A → +∞ : ln (A) − 5 ln (A − 2) + 4 ln (2A − 5) ¶¸ · µ ¶¸ · µ 5 2 + 4 ln 2A 1 − = ln (A) − 5 ln A 1 − A 2A µ ¶ µ ¶ 2 5 = (1 − 5 + 4) ln (A) + 4 ln (2) + −5 ln 1 − + 4 ln 1 − A 2A → 4 ln (2) Donc ZA 4 Conclusion : Z+∞ 4 g (x) d x → 7 ln (2) − 4 ln (3) g (x) d x = 7 ln (2) − 4 ln (3) Exercice 2 : EMLyon, E ∀t ∈ [0; +∞[, f (t ) = ( t 2 − t ln(t ) si t 6= 0 0 si t = 0 , 0,69 < ln(2) < 0,70 . Partie I : Étude de la fonction f 1. Sur ]0; +∞[ , t 7→ t , t 7→ ln (t ) sont de classe C ∞ , donc les produits t 7→ t 2 , t 7→ t ln(t ) sont de classe C ∞ , leur différence t 7→ t 2 − t ln(t ) est de classe C ∞ . Lycée Théophile Gautier 4 / 10 DS 1 - ECE 2 On en déduit que f est de classe C ∞ sur ]0; +∞[ . D’autre part lim+ t ln(t ) = 0 (cours) donc lim+ t 2 − t ln(t ) = 0 . t →0 f est continue sur [0; +∞[ . t →0 2. f est classe C 2 sur ]0; +∞[ et pour tout t ∈]0; +∞[, 1 f (t ) = t 2 − t ln(t ) , f ′ (t ) = 2t − ln (t ) − 1 , f ′′ (t ) = 2 − . t µ µ ¶ ¶ µ ¶ ln (t ) 1 1 + 2 ln (2) 1 3. Pour t > 0 , f (t ) = t 2 − t ln(t ) = t 2 1 − ∼ t 2 −→ +∞ ; f ′ = ln (2) > 0 ; f = t →+∞ t →+∞ t 2 2 4 t ¡ ′′ ¢ signe f (t ) ′ f (t ) ¡ ′ ¢ signe f (t ) 0 q +∞ 1/2 − ց 0 + ր ln (2) + q . 1 + 2 ln (2) 4 f (x) 0 +∞ ր +∞ ր → − → − 4. On note C la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (O; i , i ). f (t ) − f (0) t 2 − t ln(t ) − 0 = = t − ln (t ) −→+ +∞, t →0 t ¡t ¢ donc C admet O y comme demi tangente en O . 1 (b) f ′′ s’annule en changeant de signe uniquement en , donc C admet un point d’inflexion et un seul, I de 2 ¶ µ 1 + 2 ln (2) . coordonnées 1; 4 (c) Tracer de C . (a) Pour t > 0, 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 0 1 2 3 4 5. En dehors de la solution évidente t = 0, les solutions t 6= 0 de f (t ) = t vérifient t − ln(t ) = 1. 1 t −1 . Notons g (t ) = t − ln(t ) − 1. On a g ′ (t ) = 1 − = t t Donc g est strictement décroissante sur ]0; 1[, et strictement croissante sur ]1; +∞[. Or g (1) = 0 et le minimum de g est donc atteint en 1 qui est la seule solution strictement positive de f (t ) = t donc l’équation f (t ) = t , d’inconnue t ∈ [0; +∞[, admet 0 et 1 pour solutions . Lycée Théophile Gautier 5 / 10 DS 1 - ECE 2 Partie II : Étude d’une suite récurrente u0 = 1 2 et ∀n ∈ N, u n+1 = f (u n ) . µ ¶ 1 + 2 ln (2) 1 + 2 × 0, 69 1 1 1. La fonction f est strictement croissante sur [0; +∞[ , de plus f = Ê > et f (1) = 1. 2 4 4· · ¸ ¸ 2 1 1 1 1 ; 1 , on a On a u 0 = donc u 0 ∈ ; 1 . Si pour un entier n , É u n É 1, de la croissance de f sur 2 2 2 · µ ¶2 ¸ 1 1 1 É f (u n ) = u n+1 É f (1) = 1 c’est-à-dire que u n+1 ∈ ; 1 Éf 2 2 2 ¸ · 1 Ainsi ∀n ∈ N, u n ∈ ; 1 . 2 · ¸ 1 1 2. On a u 0 = , u 1 ∈ ; 1 donc u 0 É u 1 . Si pour un entier naturel 0 É u n É u n+1 de la croissance de f sur [0; +∞[ 2 2 et f Ê 0 on déduit que 0 É f (0) É f (u n ) É f (u n+1 ) c’est à dire que 0 É u n+1 É u n+2 . Ainsi (u n )n∈N est croissante . ¸ · ¸ · 1 1 ; 1 croissante majorée par 1, donc converge vers un réel L avec L ∈ ; 1 . 3. (u n )n∈N est une suite de 2 2 De la continuité de f en L (*) on a L = lim u n = lim u n+1 = lim f (u n ) = f (L) or L = f (L) avec L > 0 a pour n→+∞ unique solution L = 1 . (u n )n∈N est une suite croissante de · n→+∞ (∗) n→+∞ ¸ 1 ; 1 qui converge vers 1 . 2 4. Programme en Scilab qui calcule et affiche un entier naturel N tel que 1 − u N < 10−4 . u=0.5, n=0 while 1-u>=1e-4 n=n+1 u=u^2-u*log(u) end disp(n) Exercice 3 : EMLyon, éco 1. Etude de la suite (J n )n≥1 et de la série (a) On a J 1 = (b) Pour n ∈ Z1 0 P nÊ1 Jn x 1 1 d x = [ ln(1 + x 2 )]10 d’où J 1 = ln(2) 2 1+x 2 2 N∗ et x ∈ [0, 1] on a : 0 É 1 +x x 2 É x n n De plus les bornes sont dans le bon sens donc : 0 É Z1 0 xn dx É 1 + x2 1 n +1 1 (c) Puisque lim = 0 alors par le théorème des gendarmes : n→+∞ n + 1 Z1 0 xn d x = [ 1 1 x n+1 ]10 = . n +1 n +1 Ainsi 0 É J n É N lim J n = 0 n→+∞ (d) Comme précédemment, on peut écrire, pour n ∈ ∗ et x ∈ [0, 1], 1 + x 2 Ê 2 et par passage à l’inverse 1 1 xn xn (nombres positifs ici), on obtient : É et aussi É . 2 1 + x2 2 1 + x2 Z1 n x 1 1 Or dx = . On en déduit que É Jn 2(n + 1) 2(n + 1) 0 2 X X 1 1 diverge, donc la série diverge aussi. (e) On sait que la série nÊ1 2(n + 1) nÊ1 n Or J n est minoré par le terme général d’une série divergente ET les termes généraux concernés sont positifs, Lycée Théophile Gautier 6 / 10 DS 1 - ECE 2 donc la série de terme général J n , X J n diverge nÊ1 2. Etude de la suite (I n )n≥1 avec I n = (a) On pose 2 u = ln(1 + x ) v ′ = xn Z1 0 ¡ ¢ x n . ln 1 + x 2 d x u′ = v= 2x 1 + x2 x n+1 n +1 On a u, v ∈ C 1([0, 1]) ¸1 Z1 · n+1 2 x n+2 x . ln(1 + x 2 ) − . dx Donc : I n = 2 n +1 0 n +1 1+x 0 Ce qui donne : I n = ln 2 2 − J n+2 n +1 n +1 (b) Nous savons (cf 1/ (c) ) que lim J n = 0 donc lim n→+∞ D’où n→+∞ lim I n = 0 ln 2 2 J n+2 = 0, et de plus lim = 0. n→+∞ n + 1 n +1 n→+∞ n n ln(2) − 2 J n+2 n +1 n +1 n n n Or lim = 1 d’où on déduit : lim 2 J n+2 = 0 car lim J n = 0 et aussi lim ln(2) = ln(2). n→+∞ n + 1 n→+∞ n + 1 n→+∞ n→+∞ n + 1 (c) On a nI n = Finalement : I n ∼ l n(2) n Exercice 4 Partie A : étude d’une intégrale ¸ · Z1 ¢ 1 x 1 ¡ 2 1/ On a : I 0 = dx = ln 1 + x d’où I 0 = 21 ln 2 2 2 0 1+x 0 ¢ Z1 Z1 Z1 ¡ Z1 x. 1 + x 2 x3 x + x3 x dx + dx = dx = dx 2/ a/ On a : I 0 + I 1 = 2 2 2 1 + x2 0 1+x 0 1+x 0 0 1+x · ¸ Z1 1 2 1 1 xd x = D’où : I 0 + I 1 = . Et ainsi I 0 + I 1 = x 2 2 0 0 b/ On a alors : I 1 = 1 1 1 − I 0 D’où I 1 = − ln 2 2 2 2 3/ a/ Puisque, pour n ∈ N et pour x ∈ R , x 2n+1 Ê 0, et comme les bornes sont dans le bon sens, alors ∀n ∈ N, I n Ê 0 1 + x2 b/ Comme précédemment pour le calcul de I 0 + I 1 , on a ici, pour n ∈ N : ¢ Z Z1 2n+1 Z1 2n+3 Z1 2n+1 ¡ 1 x . 1 + x2 x x I n + I n+1 = x 2n+1 d x d x + d x = = 2 2 1 + x2 0 1+x 0 1+x 0 0 · 2n+2 ¸1 1 x = D’où : I n + I n+1 = 2n + 2 0 2n + 2 c/ Puisque ∀n ∈ N, I n Ê 0, on a donc pour n ∈ N , I n+1 Ê 0 D’où : I n+1 = 1 1 − I n Ê 0, et donc : I n É 2n + 2 2n + 2 d/ On a l’encadrement : 0 É I n É 1 . 2n + 2 Donc, par le théorème des Gendarmes : Lycée Théophile Gautier lim I n = 0 n→+∞ 7 / 10 DS 1 - ECE 2 Partie B : étude d’une série 1/ a/ • On a, pour n = 1 , 2 (−1)n−1 I n = 2I 1 . Or, on a déjà vu que I 1 = 1 1 − ln (2) . 2 2 1 1 Donc : 2 (−1)n−1 I n = 2.( − ln (2)) = 1 − ln (2) 2 2 k=n X (−1)k−1 − ln (2) = 1 − ln (2) De plus k k=1 Donc la propriété est vraie à l’ordre 1. • Soit maintenant n ∈ N∗ , supposons que la propriété soit vraie à l’ordre n. k=n X (−1)k−1 C’est-à-dire supposons que 2 (−1)n−1 I n = − ln (2) k k=1 1 (cf. A. 3/ b/) On a : I n+1 + I n = 2n + 2 1 (−1)n Donc : 2 (−1)(n+1)−1 I n+1 = 2 (−1)n I n+1 = 2 (−1)n ( − In ) = + 2 (−1)n−1 I n 2n + 2 n +1 Donc, par hypothèse de récurrence : 2 (−1)(n+1)−1 I n+1 = D’où finalement : 2 (−1)(n+1)−1 I n+1 = • Conclusion, ∀n ∈ k=n+1 X N∗, 2 (−1)n−1 I n = k=1 X (−1)k−1 (−1)n k=n + − ln (2) n + 1 k=1 k (−1)k−1 − ln (2) , ce qui est la formule au rang n + 1. k (−1)k−1 − ln (2) k k=1 k=n X b/ Puisque lim I n = 0, on en déduit que lim | 2 (−1)n−1 I n |= lim 2I n = 0. n→+∞ n→+∞ n→+∞ (−1)k−1 − ln (2) = 0, ce qui s’écrit encore : n→+∞ k k=1 k=n X Ainsi : lim 2/ a/ I n = Z1 0 (−1)k−1 = ln (2) n→+∞ k k=1 lim k=n X 1 2x 1 x 2n+1 x 2n+2 d x, donc en posant : u = et v ′ = x 2n+1 , on obtient : u ′ = − ¡ ¢2 et v = 2 2 2 1+x 1+x 2n + 2 1+x Les fonctions u et v sont de classe C1 sur [0, 1] . On peut donc intégrer par parties I n et on a alors : ¸1 Z1 · Z1 2n+1 1 2x 1 1 x 2n+2 + x x 2n+2 . ¡ dx = . In = ¢2 d x 2 2 2n + 2 1 + x 1 + x 2n + 2 0 0 0 1 + x2 ie : I n = 1 1 + 4. (n + 1) n + 1 b/ Pour x ∈ [0, 1] , 0 É ¡ donc : 0 É Z1 0 Z1 0 x 2n+3 ¡ ¢2 d x 1 + x2 ¡ ¢2 x 2n+3 2n+3 , car 1 + x 2 Ê 1. De plus les bornes sont dans le bon sens, ¢2 É x 1 + x2 x 2n+3 ¡ ¢2 d x É 1 + x2 Z1 0 x 2n+3 d x = 1 2n + 4 Z1 x 2n+3 n n + ¡ ¢ dx 4. (n + 1) n + 1 0 1 + x 2 2 1 n Et comme lim = , n→+∞ 4. (n + 1) 4 Z1 Z1 x 2n+3 x 2n+3 n n = 1 et lim d x = 0, puisque lim et lim ¡ ¢ ¡ ¢2 d x = 0. 2 n→+∞ 0 n→+∞ n + 1 n→+∞ n + 1 0 1 + x2 1 + x2 c/ Or : nI n = Ainsi : lim nI n = n→+∞ 1 4 Lycée Théophile Gautier 8 / 10 DS 1 - ECE 2 3/ Nous savons que : ∀n ∈ N∗ , 2 (−1)n−1 I n = (−1)k−1 − ln (2) k k=1 k=n X Or lim 4nI n = 1, donc lim n→+∞ (−1)k−1 − ln (2) donc k k=1 k=n X n→+∞ (−1)n−1 2n (−1)k−1 − ln (2) k k=1 k=n X (−1)n−1 2n = 4nI n =1 (−1)k−1 (−1)n−1 − ln (2) ∼ au voisinage de +∞ k 2n k=1 k=n X Et finalement : Exercice 5 : Edhec, éco 1. ∀x ∈ [n, +∞[ , f n (x) = Zx e p t dt. n (a) D’après le théorème fondamental de l’intégration , la fonction t → e p t sa primitive sur [0, +∞[ qui s’annule en x = n . étant continue sur [0, +∞[ , f n est ′ f n est donc de classe C 1 (en tant que primitive d’une fonction continue ) et ∀x ∈ [n, +∞[ , f n (x) = e p x . Sa dérivée étant strictement positive , f n est strictement croissante sur [n, +∞[ . (b) ∀x ∈ [n, +∞[ , e p t > 1. En intégrant sur [n, x] (avec n ≤ x ) ,on obtient ∀x ∈ [n, +∞[ , f n (x) = Zx e p t n dt > Comme l i m (x − n) = +∞ , par minoration , on a aussi l i m f n (x) = +∞ . x→+∞ Zx n 1d t = x − n . x→+∞ (c) Le théorème de la bijection : f n est continue et strictement croissante sur [n, +∞[ , f n (n) = 0 et l i m f n (x) = x→+∞ +∞ , donc f n réalise une bijection de [n, +∞[ sur [0, +∞[ . Comme 1 ∈ [0, +∞[ , il admet un unique antécédent par f n ,noté u n et appartenant à [n, +∞[ , tel que f n (u n ) = 1 . 2. Etude de la suite (u n ) (a) Pour tout n ∈ N , on a u n ∈ [n, +∞[ , donc u n ≥ n et , par minoration : l i m u n = +∞ . n→+∞ (b) f n (u n ) = Zun n e p t d t = 1. Pour tout n ∈ N , on a u n ≥ n et : e Comme n ≤ u n : n et donc : (u n − n).e La première inégalité fournit (u n − n).e n).e p un et donc e p − un ≤ (u n − n). On a donc bien encadré u n − n : e − 3. Puisque 2b) donne : 0 ≤ (u n − n) ≤ e − n = 0 , incrémenter n , tant que e p − n p n p un p p n p ≤ e t ≤ e un Zun p Zun p Zun p n t e dt ≤ e un d t e dt ≤ ∀t ∈ [n, u n ] : p n p n n n ≤ f n (u n ) = 1 ≤ (u n − n).e ≤ 1 et (u n − n) ≤ e − ≤ (u n − n) ≤ e − p n p n , . alors que la deuxième s’écrit 1 ≤ (u n − . , on aura (u n − n) ≤ 10−4 dès que e − > 10−4 . p un . p n ≤ 10−4 , on va donc à partir de (a) n=0 while (exp(-sqrt(n))> 10^-4) n=n+1; Lycée Théophile Gautier 9 / 10 DS 1 - ECE 2 end disp(n) (b) On a e − p n p ≤ 10−4 ⇐⇒ − n ≤ −4.l n(10) ⇐⇒ n ≥ (4.l n(10))2 ≃ 16.(2.3)2 ≃ 84.64 . Le script précédent va donc afficher pour n la valeur 85. 4. v n = u n − n. (a) D’après 2b) : 0 ≤ (u n − n) ≤ e − p n , et comme l i m e − p n n→+∞ = 0 ,on a par encadrement aussi : lim v n = lim (u n − n) = 0 . n→+∞ n→+∞ (b) Par équivalence : p 1 + x ≤ 1 + x2 ∀x ≥ −1 : (croissance de t → t 2 sur R+ ) 1 + x ≤ (1 + x2 )2 ⇐⇒ 2 1 + x ≤ 1 + x + x4 ⇐⇒ qui est vérifiée ! (c) Toujours par équivalence : ∀n ∈ N∗ : e − ⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒ Comme vn n p un ≥ e− p p un + n p n v .exp(− 2pnn ) ≥ exp(− 2vpnn ) p p v u n − n ≤ 2pnn p p v v n + n ≤ n + 2pnn q vn vn n + 1 ≤ 1 + 2.n e− (croissance de t → t 2 sur R+ ) (décroissance de t → e −t ) (u n = v n + n) (division par p n > 0) ≥ 0 , la dernière inégalité est vérifiée en vertu du 4b) et donc la première aussi ! ! (d) On divise l’encadrement obtenu en 2b) par e − Et donc , en utilisant 4c) : exp(− 2vpnn ) ≤ p e − pun e− n p n ≤ , ce qui donne (un −n) p e− n ≤ 1. p e − pun e− n ≤ (un −n) p e− n ≤ 1. Comme lim v n = 0 ,on a aussi lim − 2vpnn = 0 et lim exp(− 2vpnn ) = 1 , n→+∞ n→+∞ n→+∞ (u −n) ce qui fournit (par encadrement) : lim n−pn = 1. n→+∞ e p − n . par conséquent : u n − n ∼ e +∞ Lycée Théophile Gautier 10 / 10 DS 1 - ECE 2