Fonctions inverse et homographiques Chapitre 5 Ce chapitre permet de découvrir la fonction inverse, et plus généralement les fonctions homographiques. La fonction inverse est étudiée en détail : on y met en évidence son ensemble de définition, ses variations et sa courbe représentative ; elle fournit en outre un exemple supplémentaire de fonction non-linéaire. En revanche, comme le suggère le programme officiel, nous avons choisi de ne pas faire une étude générale des fonctions homographiques. L’accent est seulement mis sur la reconnaissance de ces fonctions et sur la détermination de leur ensemble de définition. L’activité 4 permettra cependant de découvrir les allures possibles de leur courbe représentative et les « effets » géométriques des constantes ␣ + . et  sur les fonctions x x −␣ © Éditions Belin 2010 Ouverture Comme dans le chapitre précédent, les courbes représentatives des fonctions étudiées, ici les fonctions homographiques, sont des coniques. Il s’agit ici d’hyperboles qui ont deux branches, chacune infinie, et les comètes dont la trajectoire est hyperbolique, ne décrivent qu’une partie de l’une des deux branches. Il en est de même pour certaines sondes spatiales ; après leur mise sur orbite, elles décrivent une partie d’une branche d’hyperbole calculée pour que la sonde entre dans la zone d’attraction de la planète que l’on souhaite étudier. Le fait que l’hyperbole ait deux branches est lié à deux causes : – les fonctions homographiques sont définies sur les réels privés d’un point et donc la courbe représentative a une partie correspondant à un intervalle ]−∝, a[ et une autre partie correspondant à un intervalle ]a, +∝[ ; 58 – lorsque la variable x est proche de a, la valeur f(x) devient très grande, le point de la courbe s’éloigne de l’axe des abscisses. Pour bien commencer Exercice 1 b/ et d/ ; b/. Exercice 2 b/ ; a/, b/ et d/. Exercice 3 a/ et d/. Exercice 4 a/, c/ et d/. Exercice 5 a/ et c/. Exercice 6 b/. Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques n Activités d’introductio passe de la première ligne à la seconde en multipliant par 16. 2. a/ f (v) Commentaires La première activité a pour objectif de prendre un premier contact avec la fonction inverse (tableau de valeurs, courbe représentative). On y fait remarquer que, comme pour la fonction carré, il ne s’agit pas d’une fonction linéaire. La deuxième activité met en évidence deux points : tout d’abord, la fonction inverse est impaire (et donc ses tableaux de valeurs possèdent une symétrie par rapport à 0) ; d’autre part, la fonction inverse n’est pas bornée autour de 0, et peut donc prendre de très grandes valeurs. La troisième activité propose un premier exemple de fonction homographique, autour d’un problème géométrique. La quatrième et dernière activité permet de comparer deux multiples simples de la fonction inverse. On y étudie notamment comment les constantes ␣ et  peuvent influer sur la courbe représentative d’une λ fonction homographique x 哫 + β et x−α ainsi préparer le cours à ce sujet. Si l’on souhaite passer du temps sur cette activité, on conseillera d’utiliser un logiciel traceur de courbe ou le tracé à la main plutôt que la calculatrice. Activité 1 b/ 1. a/ f() = 1 1 0 v 1 b/ La courbe obtenue dans la question 2. a/ n’est pas une droite, donc, la fonction f n’est ni une fonction linéaire, ni une fonction affine. 3. a/ On trouve f() ≈ 0,1, donc, un temps de parcours voisin de 6 minutes. Sur papier millimétré, on a une précision de 0,1. On peut donc considérer l’encadrement [0,1 ; 0,2] pour le résultat. b/ Sa vitesse moyenne est comprise entre 0,3 et 0,4 kilomètre par heure. Activité 2 x vaut 0. On ne peut pas calculer 1 x lorsque 2. a/ . © Éditions Belin 2010 0,1 0,25 0,5 0,75 1 2 3 4 2 1,33 1 0,5 0,33 f() 10 4 5 6 7 8 9 10 f() 0,25 0,2 0,17 0,14 0,12 0,11 0,1 c/ Ce tableau n’est pas un tableau de proportionnalité. En effet, en regardant par exemple la colonne du tableau qui correspond à x = 0,1, on passe de la première ligne à la seconde en multipliant par 100. En revanche, dans la colonne suivante, on b/ On constate que ce tableau est symétrique par rapport à l’abscisse 0. Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques 59 3. a. Activité 4 b/ La courbe représentative de f est symétrique par rapport à l’origine O du repère. 4. a/ La fonction f semble être décroissante sur [−3 ; 0[ et décroissante sur ]0 ; 3]. b/ On constate que f(0,05) = 20, donc, on n’a pas forcément f(x) ⭐ 10 pour tout réel x de ]0 ; 3]. On constate que f(−0,05) = −20, donc on n’a pas forcément f(x) ⭓ −10 pour tout réel x de [−3 ; 0[. 1. Aire = (x + 5) × ( y + 5). 2. De l’égalité 100 = (x + 5) × ( y + 5), on 100 déduit que y + 5 = , ce qui implique x +5 100 − 5. y= x +5 La donnée de x suffira à l’entrepreneur pour déterminer y. Notons que la donnée de y aurait suffit également, en utilisant la rela100 tion analogue x = − 5. y +5 3. a/ On doit résoudre l’inéquation 100 100 −5⭐5 ⇔ ⭐ 10 x +5 x +5 ⇔ 100 ⭐ 10(x + 5) ⇔ x ⭓ 5. Remarque : on a de plus la condition y ⭓ 0 qui impose x ⭐ 15. Activité 3 b/ 0 © Éditions Belin 2010 b/ La fonction f semble être décroissante sur [−5 ; 0[ et décroissante sur ]0 ; 5]. 2. a/ b/ La fonction g semble croissante sur [−5 ; 0[ et croissante sur ]0 ; 5]. 3. a/ f1 est définie sur [−5 ; 5] privé de 1. f2 est définie sur [−5 ; 5] privé de 0. f3 est définie sur [−5 ; 5] privé de 1. g1 est définie sur [−5 ; 5] privé de −3. g2 est définie sur [−5 ; 5] privé de 0. g3 est définie sur [−5 ; 5] privé de 2. b/ f y 1 1 f2 x 1 c/ La fonction f semble être décroissante sur [5 ; 15]. d/ Lorsque x = 5, on trouve y = 5, donc le périmètre vaut 40 m. Lorsque x = 10, on trouve y ≈ 1,67, donc le périmètre est voisin de 43 m. C’est donc la valeur x2 qui donne à l’aire de jeu le plus grand périmètre. 60 1. a/ Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques f3 2 2 a/ 2 ; b/ 10 ; c/ 0,01 ; d/ g1 2 f/ 4. ; e/ 0,04 ; 3 c/ et f/. 4 Seuls les points proposés en a/, e/ et f/ appartiennent à la courbe représentative de la fonction inverse. g2 5 a/ La courbe a/ n’est pas la courbe représentative de la fonction inverse car la fonction inverse est positive sur ]0 ; + ∞[. b/ La courbe b/ n’est pas la courbe représentative de la fonction inverse car le point (0 ; 0) n’appartient pas à la courbe représentative de la fonction inverse. c/ C’est la courbe représentative de la fonction inverse. g3 7 a/ c/ On obtient la courbe représentative de la fonction f1 en décalant de 1 unité vers la droite la courbe représentative de f. On obtient la courbe représentative de la fonction f2 en décalant de 2 unités vers le bas la courbe représentative de f. On obtient la courbe représentative de la fonction f3 en décalant de 1 unité vers la droite et 3 unités vers le haut la courbe représentative de f. d/ On obtient la courbe représentative de la fonction g1 en décalant de 3 unités vers la gauche la courbe représentative de g. On obtient la courbe représentative de la fonction g2 en décalant de 3 unités vers le haut la courbe représentative de g. On obtient la courbe représentative de la fonction g3 en décalant de 2 unités vers la droite et 1 unité vers le bas la courbe représentative de g. es Exercices et problèm 1 ⬍ ; b/ 1 ⬍ 1 − 3, 1 0 , 4 − 1, 5 3, 2 1 1 1 1 d/ ⬍ ; e/ ⬍ . −5 5 − 2 − 3 ; c/ 1 −2 ⬍ 1 0, 2 ; 8 La fonction inverse est strictement dé- croissante sur ]− ∞ ; 0[, donc : 1 x ⬎ 1 y ⬎ 1 z . 10 a/ Erratum : il faut lire « ]0 ; + ∞[ » et non « ]0 ; + ∞] ». y 1 0 b/ x 1 y 1 LA FONCTION INVERSE © Éditions Belin 2010 1 0 x 1 1 a/ Faux ; b/ vrai ; c/ faux ; d/ faux ; e/ vrai ; f/ faux. Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques 61 y c/ 1 0 x 1 11 Erratum : il faut lire « g(x) = − « f(x) = − 2 x ». 2 x » et non a/ 1 . R b/ Si 3 ⬍ R ⬍ 5, alors, par stricte décroissance de la fonction inverse sur ]0 ; + ∞[, on 1 1 1 peut écrire ⬎ ⬎ , donc l’intensité est 3 R 5 comprise entre 0,2 et 0,33 A. 12 a/ I = La fonction f semble être décroissante sur ]− ∞ ; 0[ et décroissante sur ]0 ; + ∞[. b/ Soient x et y deux réels tels que x ⬍ y. • Si x ⬍ y ⬍ 0, alors, par stricte décroissance de la fonction inverse sur ]− ∞ ; 0[, on peut 1 1 écrire ⬎ , puis, en multipliant chaque x y membre par 4, on trouve : f(x) ⬎ f(y). La fonction f est donc strictement décroissante sur ]− ∞ ; 0[. • Si 0 ⬍ x ⬍ y, alors, par stricte décroissance de la fonction inverse sur ]0 ; + ∞[, 1 1 on peut écrire ⬎ , puis, en multipliant x y chaque membre par 4, on trouve : f(x) ⬎ f(y). La fonction f est donc strictement décroissante sur ]0 ; + ∞[. c/ © Éditions Belin 2010 La fonction g semble être croissante sur ]− ∞ ; 0[ et croissante sur ]0 ; + ∞[. Démontrons-le : soit x et y deux réels tels que x ⬍ y. • Si x ⬍ y ⬍ 0, alors, par stricte décroissance de la fonction inverse sur ]− ∞ ; 0[, on peut 1 1 écrire ⬎ , puis, en multipliant chaque x y membre par −2 ⬍ 0, on trouve : g(x) ⬍ g( y). La fonction g est donc strictement croissante sur ]− ∞ ; 0[. • Si 0 ⬍ x ⬍ y, alors, par stricte décroissance de la fonction inverse sur ]0 ; + ∞[, on peut 1 1 écrire ⬎ , puis, en multipliant chaque x y membre par −2 ⬍ 0, on trouve : g(x) ⬍ g(y). La fonction g est donc strictement croissante sur ]0 ; + ∞[. 13 1. a/ Par stricte décroissance de la fonc- tion inverse sur ]0 ; + ∞[, on peut écrire : 1 1 1 ⬍ ⬍ . b x a b/ Par stricte décroissance de la fonction inverse sur ]− ∞ ; 0[, on peut écrire : 1 1 1 ⬍ ⬍ . b x a 2. a/ Par stricte décroissance de la fonction 1 1 inverse sur ]0 ; + ∞[, on peut écrire : ⬍ . b x b/ Par stricte décroissance de la fonction 1 1 inverse sur ]− ∞ ; 0[, on peut écrire : ⬍ . x a 1 1 c/ Si x ∈ [a ; 0[, alors : ⬍ ; si x ∈ ]0 ; b[, x a 1 1 alors : ⬍ . On peut donc conclure que b x ⎡ ⎤ 1⎡ ⎤ 1 x ∈ ⎥ − ∞ ; ⎢ ∪ ⎥ ; + ∞ ⎢. a⎣ ⎦b ⎣ ⎦ 62 Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques 3. Saisir(a,b) ; Si a * b > 0 alors Afficher(1/x appartient à [1/b ;1/a]) ; FinSi ; Si a * b < 0 alors Afficher(1/x appartient à ]-∞ ;1/a[ U ]1/b ;+∞[) ; FinSi ; Si a = 0 alors Afficher(1/x > 1/b) ; FinSi ; Si b = 0 alors Afficher(1/x < 1/a) ; FinSi ; Si (a = 0 et b = 0) alors Afficher(a et b ne peuvent pas être tous les deux nuls) ; FinSi ; a/ La fonction f semble être strictement croissante sur ]− ∞ ; −2[ et strictement croissante sur ]−2 ; + ∞[. b/ La fonction g semble être strictement décroissante sur ]− ∞ ; − 4[ et strictement décroissante sur ]− 4 ; + ∞[. c/ La fonction h semble être strictement ⎤ 4⎡ décroissante sur ⎥ − ∞ ; − ⎢ et strictement 3⎣ ⎦ ⎡ ⎤ 4 décroissante sur ⎥ − ; + ∞ ⎢. ⎣ ⎦ 3 d/ La fonction i semble être strictement ⎤ 1⎡ croissante sur ⎥ − ∞ ; − ⎢ et strictement 3⎣ ⎦ ⎡ ⎤ 1 croissante sur ⎥ − ; + ∞ ⎢. ⎣ ⎦ 3 FONCTIONS HOMOGRAPHIQUES 17 Les fonctions f1, f2 et f4 ont le même 14 a/ Faux ; b/ faux ; c/ vrai ; d/ faux ; e/ faux. 15 f g h © Éditions Belin 2010 i ⎧1⎫ ensemble de définition, à savoir ⺢\⎨ ⎬. En ⎩3⎭ revanche, la fonction f3 est définie sur ⺢\{1}. 19 a/ La fonction f est définie sur ⺢\{5} et la fonction g est définie sur ⺢\{8}. b/ Pour tout x différent de 5, on peut écrire 2x − 7 f(x) = . La fonction f est de la forme x −5 ax + b avec a = 2, b = −7, c = 1 et d = −5 x cx + d qui vérifient c ≠ 0 et ad − bc = −3 ≠ 0, donc f est une fonction homographique. Pour tout x différent de 8, on peut écrire 3 x − 40 g(x) = . La fonction g est de la forme x−8 ax + b avec a = 3, b = − 40, c = 1 et d = −8 x cx + d qui vérifient c ≠ 0 et ad − bc = 16 ≠ 0, donc g est une fonction homographique. ax + b 20 a/ La fonction f est de la forme x cx + d avec a = 0, b = 1, c = 1 et d = −1 qui vérifient c ≠ 0 et ad − bc = −1 ≠ 0, donc f est une fonction homographique. ax + b La fonction g est de la forme x cx + d avec a = 1, b = 0, c = 2 et d = 4 qui vérifient c ≠ 0 et ad − bc = 4 ≠ 0, donc g est une fonction homographique. Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques 63 b/ f g c/ La fonction f semble être strictement décroissante sur ]− ∞ ; 1[ et strictement décroissante sur ]1 ; + ∞[. La fonction g semble être strictement croissante sur ]− ∞ ; −2[ et strictement croissante sur ]−2 ; + ∞[. d/ On trouve deux valeurs proches de −1 et 4. e/ On trouve S = ]− ∞ ; −2[ ∪ [−1 ; 1[ ∪ [4 ; + ∞[. 21 a/ Ꮽ = (5 + B ) × h . 2 (5 + B ) × h = 100, on déduit 2 200 (5 + B) × h = 200, d’où 5 + B = puis h 200 B= − 5. h c/ Pour tout h différent de 0, on peut écrire − 5 h + 200 f(h) = . La fonction f est de la h ah + b forme h avec a = −5, b = 200, c = 1 ch + d et d = 0 qui vérifient c ≠ 0 et ad − bc = −200 ≠ 0, donc f est une fonction homographique. d/ b/ De l’égalité B e/ Ce trapèze sera un parallélogramme si et seulement si B = 5. Graphiquement, on trouve alors que h doit être voisin de 20 cm. 200 Par le calcul, comme B = − 5 pour que h 200 B = 5 on doit avoir = 10, h 200 = 20 cm. d’où h = 10 SUR L’ENSEMBLE DU CHAPITRE 1 3 2 donc f n’est pas une fonction linéaire. 1 2 b/ f(x + y) = est différent de f(x) + f(y) = − , 2 3 donc f n’est pas une fonction linéaire. 1 c/ f(x + y) = − est différent de f(x) + f(y) = − 1, 4 donc f n’est pas une fonction linéaire. 1 d/ f(x + y) = 1 est différent de f(x) + f(y) = − , 2 donc f n’est pas une fonction linéaire. 26 a/ La fonction f est définie sur ⺢\{−1}. © Éditions Belin 2010 h 0 64 5 ax + b avec a = 1, cx + d b = 4, c = 1 et d = 1 qui vérifient c ≠ 0 et ad − bc = − 3 ≠ 0, donc f est une fonction homographique. b/ Pour tout réel x différent de −1, on peut écrire : 3 x +1 3 x+4 = + = 1+ = f(x). x +1 x +1 x +1 x +1 c/ f(x) − f(y) ⎛ 3 ⎞ ⎛ 3 ⎞ 3 3 = ⎜1+ = − − ⎜1+ ⎟ ⎟ ⎝ x + 1⎠ ⎝ y + 1⎠ x + 1 y + 1 Elle est de la forme x = 20 3 23 a/ f(x + y) = est différent de f(x) + f(y) = , 3( y + 1) − 3( x + 1) ( x + 1)( y + 1) = 3( y − x ) . ( x + 1)( y + 1) d/ • Si −1 ⬍ x ⬍ y, alors, y − x ⬎ 0 et (x + 1) (y + 1) ⬎ 0 (produit de deux nombres strictement positifs), donc f(x) − f( y) ⬎ 0, d’où f( y) ⬍ f(x). La fonction f est donc strictement décroissante sur ]−1 ; + ∞[. Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques • Si x ⬍ y ⬍ −1, alors, y − x ⬎ 0 et (x + 1)(y + 1) ⬎ 0 (produit de deux nombres strictement négatifs), donc, f(x) − f(y) ⬎ 0, d’où f( y) ⬍ f(x). La fonction f est donc strictement décroissante sur ]− ∞ ; −1[. e/ 27 a/ La première partie du trajet dure 200 = 2 heures. 100 300 heures. La seconde partie du trajet dure x b/ La distance totale parcourue vaut 500 km et 300 le temps total de parcours est 2 + heures, x donc la vitesse moyenne du voyage est 500 500 x donnée par : f(x) = . = 300 2 x + 300 2+ x ax + b c/ La fonction f est de la forme x cx + d avec a = 500, b = 0, c = 2 et d = 300 qui vérifient c ≠ 0 et ad − bc = 150 000 ≠ 0, donc f est une fonction homographique. d/ e/ La vitesse x devra être supérieure à 85 km / h. d’un certain nombre de chiffres, et réciproquement, si un développement décimal est périodique à partir d’un certain nombre de chiffres, le nombre représenté est un rationnel que l’on sait calculer. Un sens n’est pas vraiment compréhensible p par les élèves : si l’on part d’un rationnel , q comme la suite des valeurs approchées par 1 défaut à près est obtenue par des restes 10n de division par q, par le principe des tiroirs, deux restes deviennent égaux et à partir d’un certain nombre de chiffres et il apparaît une période. En revanche, la réciproque, qui est utilisée ici, est totalement à la portée des élèves. On prend un développement décimal qui à partir d’un certain nombre de chiffres présente la période abc…x. On multiplie le nombre par une puissance de 10 pour avoir la première période juste après la virgule : on a donc 10k y = …, abc…xabc…xabc…x… . On prend le nombre de chiffres de la période p et on multiplie cette fois par 10k + p, on obtient : 10k + p y = …abc…x, abc…xabc…x… . Par différence 10k + p y – 10k y est entier (tout ce qui est derrière la virgule disparaît). Ici cela donne : 100 A = 8,333 333… et 1 000 A = 83,333 33…, 1 d’où 900 A = 75 et A = . 12 Ceci permet de comprendre le 0,75 miraculeux. 29 a/ On trouve M= PROBLÈMES OUVERTS 28 On trouve 10A − 0,75 = A, d’où 9A = 0,75, © Éditions Belin 2010 puis A = 0, 75 = 1 , d’où x = 12. 9 12 Remarque : un nombre rationnel a un développement décimal périodique, à partir 2 1 1 = 2 x+y = 2 xy x+y . + x y xy b/ On doit résoudre l’équation 1 1 2 1 1 2 7,5 = ⇔ + = ⇔ = , x 5 7, 5 x 15 1 1 + x 5 donc le nombre x cherché vaut 15. Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques 65 faut que 0 ⬍ d − 1 ⬍ 3, c’est-à-dire que 1 ⬍ d ⬍ 4. On doit donc avoir h ⬎ 3,24. Travaux encadrés Travaux dirigés Travaux pratiques A a/ E D h 1m B d C En appliquant le théorème de Thalès dans le triangle (ABC), on obtient : DE AD 1 h − 2, 43 = ⇔ = . BC AB d h b/ En prenant l’inverse de chacun des membres de l’égalité précédente, on obtient : h h d= , d’où f : h . h − 2, 43 h − 2, 43 a h + b1 c/ La fonction f est de la forme h 1 a2 h + b2 avec a1 = 1, b1 = 0, a2 = 1 et b2 = −2,43 qui vérifient a2 ≠ 0 et a1b2 − b1a2 = −2,43 ≠ 0, donc f est une fonction homographique. d/ Avec la contrainte de hauteur du filet, la fonction f est définie sur Ᏸf = ]2 ; 43 ; +∞[. f (h) J 1 © Éditions Belin 2010 0 h 1 La fonction f semble être décroissante. e/ • Pour que la balle adverse atterrisse dans le camp adverse, il faut que 0 ⬍ d − 1 ⬍ 9, c’est-à-dire que 1 ⬍ d ⬍ 10. On doit donc avoir h ⬎ 2,7. • Pour que la balle adverse atterrisse dans la partie bleu foncé du camp adverse, il 66 a/ En se plaçant dans le triangle OIN, + INO = 180°, d’où on trouve : 90° + OIN OIN = 90° − INO. Or, en travaillant dans le + OMI triangle INM, on obtient : 90° + INO = 90° − OMI . On en déduit : = 180° d’où : INO = 90° − (90° − OMI ) = OMI . OIN Dans le triangle rectangle ONI, on peut ) = ON = ON . écrire : tan(OIN OI Dans le triangle rectangle OMI, on peut ) = OI = 1 . écrire : tan(OMI OM x b/ L’abscisse du point N vaut 0. et OMI D’autre part, les deux angles OIN étant égaux, leurs tangentes sont égales et 1 on obtient donc ON = . Le point N a donc x ⎛ 1⎞ pour coordonnées ⎜0 ; ⎟ . ⎝ x⎠ c/ À l’aide d’un compas, on peut construire le point M’ de l’axe des abscisses d’abscisse x. D’autre part, la question précédente fournit 1 le point N d’ordonnée . On a donc le point x ⎛ 1⎞ de coordonnées ⎜ x ; ⎟ . ⎝ x⎠ N O I M’ M e/ La « partie de gauche » de l’hyperbole s’obtient en prenant le symétrique de « la Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques partie de droite » de l’hyperbole par rapport à l’origine O du repère. Aide individualisée • Pour avoir 0,2 ⭐ x ⭐ 0,4, on doit avoir 0,5 ⭐ h ⭐ 1. Communiquer Objectif : cette aide individualisée permet de manipuler une fonction homographique simple, qui est un multiple de la fonction inverse : détermination de l’expression de cette fonction, courbe représentative associée, résolutions graphiques. a/ Les réels x et h doivent vérifier la relation x×h = 0,1. 2 b/ Erratum : il faut lire « …l’égalité : h = f(x) où… ». 0, 2 La fonction f est donnée par : f : x . x c/ 2 a/ 1 x f(x) 38 17 x f(x) 7 3 24 19 6 0 1 © Éditions Belin 2010 d/ • Pour avoir h ⭐ 1, on doit choisir x ⭓ 0,2. 7 14 23 5 9 12 25 5 11 10 27 5 13 9 29 4 15 8 31 4 b/ 10 0 1 5 18 21 6 5 c/ Si x ⬍ y, alors, 6x ⬍ 6y d’où 6x + 15 ⬍ 6y + 15, puis, par décroissance stricte de la fonction inverse sur ]0 ; + ∞[, on déduit que 1 1 ⬎ , c’est-à-dire : f(x) ⬎ f(y). 6 x + 15 6 y + 15 BILAN : les trois méthodes précédentes permettent de constater que le nombre d’erreurs diminue au fur et à mesure que les jours du mois passent. Le logiciel est donc de plus en plus performant et fiable, ce qui justifie la satisfaction du directeur de l’entreprise. Chapitre 5 ■ Fonctions inverse et homographiques 67